Drogués..[FR]

Partie 8

Notre danse très agréable, toucha à sa fin, nous sortons du bar mais un mec vient nous voir. Il paraissait plutôt énervé, il avait les poings serrés, avec pleins de grosses veines qui ressortaient.

"Qu'est-ce-que tu fous avec ce connard Angels ?"

"Est-ce-que moi je t'ai déjà dit quelque chose à propos de ta fréquentation avec ces pauvres tarés là... Non je ne crois pas Alex, alors laisse-moi faire ce que je veux, avec qui je veux et quand je veux. Ça ne te regarde pas putain puis c'est fini entre nous!"

"Angels, c'est qui lui ? Je veux savoir !"

Il s'approcha d'Angels, il lui mit une grosse claque. J'intervins de suite.

"T'as un problème, Alex?"

"Ouais un gros même. Le problème, tu vois connard, c'est que tu me piques ma copine et qu'elle me trompe avec toi. Du coup je suis obligé de la frapper, la violence règle toujours tout. Et ne m'appelle pas Alex, y'a que ceux qui me connaisse bien pour m'appeler comme ça !"

"Elle te trompe pas avec moi, on se connaît à peine, on a juste parler vite fais tranquillement et voilà, il n'y a rien eu d'autre. Alors, avant d'utiliser ta violence assure toi que c'est la vérité car la t'as tout faux ! Et ne me redis pas connard, c'est un conseil, on ne se connaît pas."

"Approche, tu as l'air de vouloir te défendre de quelque chose, autant te défendre contre moi à la bagarre là maintenant !"

"Avant toute chose, dit moi si ce que je vais te dire est vrai, je crois bien avoir réussi à diagnostiquer ta situation délicate : Tu es ce genre de mec qui n'a jamais eu sa maman vers lui, elle ne se préoccupait pas le moins du monde de lui du coup tu es perdus et tu utilises la violence car ta mère t'a fait souffrir donc tu se sens obligé de le faire en retour pour faire croire que tu es imbattable, pauvre mec va ! Dégage et laisse la maintenant ! Et je te conseille pas de parler car je t'ai bien démonter le nez tout à l'heure !"

"C'est exact mais qu'est- ce que ça peut te foutre ! Si c'était toi tout à l'heure tu n'aurais pas du ouvrir ta grande gueule pour me le dire car maintenant je compte encore moins vous laisser partir mais plutôt prendre ma revanche

"Pas de problème, tu l'auras voulu."

Il lâcha Angels et s'approcha de moi en essayant de me mettre une bonne droite mais je l'esquive aussitôt. Je lui mis 2 grands coups de pied dans le ventre, je lui mis pleins de coups dans les yeux, le nez. Il saignait affreusement mais je décidai de continuer encore, histoire de me faire plaisir. Au bout de cinq minutes, je décidai de m'arrêter là et de le laisser tranquille. Je pris Angels par le bras et nous avons couru jusqu'à l'autre bout de la rue. Arrivés là-bas, elle souhaita que je retire mon bras.

"Merci."

"De rien. Ça va aller ?"

"Oui oui, ne t'en fais pas pour ça. Mais je voulais savoir... pourquoi tu ne l'as pas laisser tranquille quand tu as vu qu'il saignait déjà affreusement ? Tu t'es arrêté et puis tu as recommencé, pendant au moins trois minutes !"

"Je n'ai pas osé te le dire tout à l'heure quand tu m'as dit que la violence ce n'était pas ton truc... Mais en fait.. Je suis une personne très violente !"

"J'avais remarqué."

"Et alors, tu dis rien ?"

"Non parce que tu m'as quand même sauvé la vie tout à l'heure, donc c'était de la violence justifiée. Car je peux te garantir que j'ai vu dans son regard, qu'il comptait m'achever. Je ne pense pas que tu sois aussi violent que tu le dis !"

"Libre à toi de croire ce que tu veux..."
J'ai vu que quand j'ai dis cette phrase, elle semblait plutôt stressée. Je pense qu'elle a compris que je ne rigolais pas.

"Je dois te laisser, il est déjà tard et je n'ai pas envie de me faire engueuler ! On se voit demain car tu étudies au lycée de Jardes comme moi, c'est bien ça ? J'ai vu ta carte pour entrer dans le lycée dans ta poche droite tout à l'heure, j'ai l'œil."

"Ouais. À demain."

Je me suis assis sur un banc,fixant les étoiles et en fumant une clope tranquillement puis la sonnerie de notifications de mon téléphone se fit entendre, je lus donc le message suivant :

À: Devil
De: Inconnu
Heure : 00h01

Un colis t'attend chez toi, ouvre le !

Je ne savais pas du tout qui c'était mais j'avais quand même ma petite idée de qui il s'agissait.

Cependant, je n'avais aucune de ce qu'il y avait à l'intérieur de ce soit disant colis.