Tes yeux sombres plongent mon être dans la mélancolie,
Ils me regardent sombrer dans les plus noires ténèbres
Là où les Hommes sont emportés par la folie,
Et là où leur âme fut aspirer par tes lèvres.
Avec avidité tu uses de mon corps,
Enlaçant avec force ma pittoresque personne
Écoutant avec douceur jusqu'à mon pouls mort
En espérant secrètement que le glas sonne.
Un rictus s'anime sur ton visage d'ange
Son apparition scella en vain mes espoirs,
Il dissimula tes cornes sous ta frange,
Il m'était alors difficile de te revoir.
Ton doux désir de charcuter mon moral
Avait bien plus d'ampleur que mon mur amour,
Et je revenais chaque fois un peu plus pâle,
Dans le creux de tes bras le restant de mes jours.
