Chapitre 30 : La lumière au bout du tunnel

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Le général regarda sa troupe, entièrement endormi et complètement immobilisé, avant de se diriger vers la table de commande du portail. Cette dernière s'ouvrit dans un grands fracas, le métal grinçant.

"- Merci de votre bonté et de votre gentillesse

- Aller au diable sorcière...

- Je vous aime aussi."

Je ne comprends pas pourquoi la jalousie peut amené à ça... Mais, autant ne pas trop y réfléchir, la condition humaine est bien trop énigmatique, surtout de nos jours. On entra enfin dans le tunnel, toute lumière éteinte, car évidemment même menacé ils nous feraient pas cette fleur. Les flèches se déplacèrent pour se poster à un mètre devant chaque garde, puis elles se plantèrent dans le sol.

"- Aïe !

- Qu'est-ce que t'as Silver ?

- Rien, on peut continuer"

Une fois passés, la porte se referma derrière nous, nous plongeant dans l'obscurité la plus totale. Ce qui, en soi, n'est pas un problème, car Hinageshi est là. Une flamme dans la main, elle fit plusieurs feu follets qui tournait autour de nous et nous éclairaient plutôt bien, Maïko, qu'était ressorti, les poursuivaient. Vus la longueur du tunnel, on en aurait pour une bonne heure ou deux...

"- Aria ?

- Qu'est-ce qu'il y a Hinageshi ?

- Pourquoi notre monde est comme ça ?

- Et bien... comment vous voulez que je réponde à ça ?!, Tu sais, nous faisons tous des erreurs, c'est ce qui fait de nous des êtres humains, mais c'est grâce à ça que nous nous construisons.

- C'est bien les belles paroles, mais en vrai ça donne quoi ? Quand tout est détruit et réduit à néant, comment on peut se reconstruire ?

- Écoute moi bien Hinageshi, quand on aura finis tout ça, tu verras à quel point on peut aller de l'avant. Silver ça va ? Tes blessures ne te font pas trop mal ?

- C'est un peu douloureux, mais ça va passer. Par contre, vous trouvez pas qu'il fait de plus en plus chaud ? Camélia se rapproche de lui.

- Fait voir ton front, quelque rougeurs apparaissent sur ses joues, tu as de la fièvre.

- Non mais sérieusement, vous sentez pas que l'air se fait de plus en plus lourd ? Je renifle l'air en y faisant attention et mes yeux s'écarquillent, les feu follets grandissait.

- Hinageshi ! Éteint tes flammes !

- Mais...

- C'est un ordre !"

On se retrouva plonger dans le noir, un silence s'en suivit. On pouvait entendre le bruit d'un mécanisme qui s'était mis en marche, dans fentes semblait s'ouvrir à travers les murs. Maïko se cacha sur Hinageshi, allez savoir comment... L'odeur se faisait plus intense, c'était du gaz. Silver tomba en premier, mais on le suivit presque en même temps dans sa chute. Une voix métallique s'éleva dans les airs :

"- Vous pensiez vraiment que nous allions vous laisser passer ce tunnel en vie ? Mais puisque vous désirez tant que ça de rencontrer Mortemecia, nous allons la laisser s'occuper de vous."

Une camionnette arriva, des hommes en tenue plutôt militaires avec des masques à gaz en sortirent. Ils nous ont mis des menottes étranges, avant de nous porter et de nous mettre à l'arrière du véhicules. Le gaz agissait petit à petit, nous endormant progressivement. Plus la voiture roulait et plus on voyait flou, et enfin, on aperçut avec ce qu'on pouvait, la sortie du tunnel. Puis je m'endormis. Pendant ce "sommeil", je me mis à refaire d'étrange rêves, déjà je savais que je dormais et donc que se que je voyais n'était pas réel, mais qui plus est, je marchais dans le vide, il n'y avait rien autour de moi.

Puis une âme apparut, une boule d'esprit étrangement grande et familière, un fil qui partait de cet esprit rejoignais ma main gauche, je reconnus directement cette âme, c'était celle de Max. En me rapprochant, le vide autour de moi prenais forme, et la boule devenait Max, C'était comme si j'étais un fantôme, car son regard ne croisait pas le miens. Plus j'étais proche de lui, et plus le décor se précisait, et je compris où il était, enfin du moins, comment il était. Je fus horrifiée, Max était crucifié, des clous énormes étaient planté dans ses mains et ses pieds, il y avait des tonnes de marques de griffures ou de coupures sur son corps. Ces clous semblait canaliser sa magie en même temps, comme si ils cherchaient à lui faire utiliser constamment de la magie pour l'épuisé. Son souffle était lourd et ses yeux vides d'émotions.

Jenna entra dans la pièce, tenant une personne, ou plutôt la traînant en lui tirant les cheveux, cette personne, c'était moi...

"- Mon petit frère, j'ai un cadeau pour toi ! Max leva les yeux péniblement, Il n'avait pas assez de force pour dire quoi que se soit, juste regarder. Regarde bien ! Jenna me prit le visage et me fit fixer Maxius, j'étais en larme, suppliant de l'aide. Puis elle sortit une dague fixée sur sa jambe et me trancha la gorge d'un coup franc, mes pleures s'étouffait et je m'écroulai au sol."

Max déglutit, avant de laisser couler quelques larmes, je cria de toute mes forces, serrant Maxius le plus possible, je lui disait que ce qu'il voyait été faux, que j'étais toujours en vie

"- Je.... Sais...."

Ses yeux s'étaient plonger dans les miens, il me sentait mais il ne me voyait pas.

Je commençais à me sentir aspirer, j'allais me réveiller probablement, j'eus le temps d'entendre Jenna,

"- Tss, malgré tout tu sais que ce n'est qu'une illusion, mais tôt ou tard, cette scène se dérouleras vraiment devant tes yeux. Elle sort un fouet en... os ? Mais vu que tu as pleurer, tu sais que je vais devoir te punir."

J'ouvre les yeux sur une pièce étrange, vieillit par le temps et dans un style assez gothique, une grille servant de porte me fait déduire que je suis dans un cachot, seule, génial... J'ai des sortes de bracelets en fer autour de mes poignées qui bloque mon mana. Je me lève et me dirige, en titubant car je suis probablement encore un peu sonnée, vers la porte. Je ne suis toujours pas remise de ma "vision", cependant il ne faut pas que je reste ici, j'essais donc d'ouvrir la porte. Mais contrairement à ce que l'on peut penser d'un cachot, la porte n'était pas verrouiller. Je la poussa donc doucement en regardant autour de moi pour savoir ce qu'il se passait. Et c'est là que je vis Camélia en train de crocheter la serrure d'une cellule avec une de ses épingles à cheveux.

"- Camélia, que se passe....

- Chut, elle chuchote, les gardes sont assommés, mais il pourrait y en avoir d'autre ! Viens que je t'enlève tes bracelets.

- Merci, mais t'a appris ça où ?

- On va dire qu'il y a des choses que j'ai due faire pour survivre avec... Mamie Rose... que je ne suis pas très fière d'avoir fait, mais ça aide un jour.

- Tant que tu me promet que tu toucheras pas à mon journal ! Elle me décroche un sourire.

- Ne t'en fais pas pour ça, bon ! Passons aux autres cellules."

Aussitôt dit, aussitôt fait, Camélia ouvrit la cellule d'Hinageshi puis de Silver, qu'était tout deux autant dans les vapes que moi.

"- On est où ?

- Attends, Camélia posa sa main sur le sol et des racines l'entourèrent, elle le sondait, On est dans un manoir, il n'y a pas de doute la dessus. Par contre il y a peu de gardes, mais dans le doute on va passer par les chemins où il y a vraiment aucun signe de vie.

- Ok, on est partit alors !"


Spirit's Curse (FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant