Sans fin nous tournons,
Sur la musique, gestes parfaits.
Plus rien nous ne voyons
Par la musique, enchantés
Dans notre danse infernale lancés
Plus rien n'existe
Lorsque ton regard, j'ai croisé,
Par hasard, au milieu de la piste,
Je me suis envolé.
Tout avait disparu.
Seul restaient nos deux corps perdus,
Tournant et tournant,
Encore et encore. Et puis cette mélodie,
Qui enchanterait la plus triste personne que ce monde ait connu,
A sur mon âme sévi.
A ce son je me sens nu
Seuls restent nos deux corps perdus,
Tournant et tournant,
Encore et encore.
Et il y a toi.
Si légère que le vent,
Transportant une odeur semblable à celle des bois,
Au temps où le printemps les rend abondants.
Comme une ombre dans mon dos
De mon esprit tu ne veux partir
Plus belle que le beau,
Plus envoûtante que la lyre
Je t'ai dans la peau
Tu ne veux plus sortir.