Chapitre 2: Nouveau depart.

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Le lendemain matin un hurlement nous réveille en sursaut...

C'est le genre de hurlement que l'on entend dans les films d'horreur, quand la personne est face au meurtrier ou qu'elle découvre un corps sans vie. Je me frotte les yeux et commence à comprendre la situation, ma mère nous a découvertes, je me lève et vois Eliot qui se cache, de honte, de peur, tout simplement parce que lui aussi n'apprécie pas ce genre de réveil. Je me frotte les yeux et commence à comprendre la situation, ma mère nous a découvertes, je me lève et vois Eliot qui se cache, de honte, de peur, tout simplement parce que lui aussi n'apprécie pas ce genre de réveil. Ma mère m'attendait les bras croisés, mon père se tenant derrière elle, prêt à me tuer. Ma mère, Philippine, se met à hurler :

MÈRE : Explique nous tout de suite ?!
MOI : Arrête de crier il est 10 h du matin, on peut parler, tu sais !
GÉNITEUR : Parle mieux !
MOI : Tu veux quoi toi ? Ah, je sais, que je raconte ton petit secret ?
MAMAN : Ce n'est actuellement pas le sujet, alors explique tout de suite !
MOI : Bah, Eliot m'a fait une surprise.
MAMAN : Et sans nous demandez tu l'invites ?!
MOI : Ce n'est pas un inconnu non plus, alors n'abuse pas !
MAMAN : Moi qui pensais avoir fait une fille bien comme son frère...
MOI : Pardon ?! Un rire nerveux sort de ma bouche. Et toi là t'es tellement conne que ne t'es même pas capable de voir que si on parle plus à ton conard de mari, c'est parce qu'il t'a fait un gosse dans ton dos avec mon ancienne meilleure amie alors ferme ta gueule maman !GÉNITEUR : Je vais te tuer !!!
MAMAN : Part de cette maison, je ne veux plus te voir !!
MOI : Pas de problème ! Dis-je calmement.

Je me retourne et monte dans ma chambre sur les nerfs. Je prends toutes mes affaires et les mets dans une valise et des sacs, je pars dans tous les sens et j'en oublie la présence d'Eliot. Quelqu'un me rattrape par la taille et me chuchote :

ELIOT : Calme toi. Tu vas venir chez moi d'accord.
MOI : Pourquoi ... pourquoi ça...
ELIOT : Chut ... Calme-toi s'il te plaît.

Il n'y avait que lui pour me calmer dans ces moments, ce n'est pas la première fois qu'il voit ce genre de comportement ici, il est souvent venu me soutenir. Je me retourne face à lui, je le prends dans mes bras. Drew rentre au même moment dans la chambre, il a dû tout entendre. Il me dit les larmes aux yeux :

DREW : Vas-y ... Mais promet moi de faire attention à toi et de m'envoyer des messages.
MOI : C'est promis !

On se fait un énorme câlin, c'est la première fois qu'on va vivre séparément pendant un moment indéterminé, c'est peut-être quelque chose de minime, mais pour moi, c'est comme si on m'enlevé ma moitié. Il part s'assoir avec Eliot sur le lit pour m'aider à ranger mes vêtements. Je prépare mes affaires, je prends le plus de chose possible, je dis au revoir à Drew et avec Eliot, on part par mon balcon ne voulant pas affronter mes parents une nouvelle fois, je n'ai ni le courage, ni la force. Cette situation me rend mal...
On rentre chez Eliot. Sa mère, Estelle, était là et nous dis :

ESTELLE : Ow, vous avez des salles mines... Surtout toi June, il t'est arrivé quoi pour être aussi marqué à la joue ? Vous avez quoi ? Dit-elle d'une voix inquiète.
ELIOT : On peut héberger June ? Demanda-t-il sans faire attention à la question.
ESTELLE : Euh... Bah oui, mais pourquoi ?
MOI : Je me suis fait virer de chez moi pour faire simple ...Dis-je timidement.
ESTELLE : Ow, je vois, on va aller te préparer une chambre alors.
ELIOT : Non maman, elle dormira avec moi...Dit-il en prenant ma main.
ESTELLE : Ah, bah, enfin, tu t'es lancé ! Il était temps.
ELIOT : Chut maman, stop, c'est gênant.

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