Bem-vindo

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•Chapitre 11• 1️⃣1️⃣⚡️

Me voilà Dans ce luxueux jet, entrain de dévorer le plat que l'ont vient de me servir, tout ça sous les yeux amusés d'Abel, cela fait une éternité que je n'ai rien mangé, et mon ventre criait famine, Alors à La seconde où j'ai détecté l'odeur de bœuf, je dois avouer que j'ai commencé à baver, mon assiette fut terminée plus vite que je ne le
pensais, je bois le verre d'eau à ma droite et j'ai comme l'impression de m'avoir débarrassée d'un énorme poids, oui, La faim et les gargouillis bizarres et incessant provenant de mon estomac, je ferme les yeux et essaie de m'endormir, mais à peine les yeux fermés que La voix d'Abel retentit déjà:

_Abel: je savais que tu étais un ours.

_Moi: tu vois pas que j'essaie de dormir maintenant.

_Abel: Tu as mangé comme une affamée, tu as dormis pendant tout le trajet, et maintenant tu veux encore faire la sieste, j'ai bien dis que tu étais un ours.

_Moi: c'est pas possible comme tu es agaçant, même dormir on peut plus le faire avec toi, et puis si je dors, je n'aurais pas à dormir une fois arrivée.

_Abel: raison de plus, quand on sera arrivés, il fera nuit.

_Moi: je m'en fou, je dors de toute manière, que tu le veuilles ou pas.

Sur ce, je ferme mes yeux et sombre dans le pays des rêves, ou plutôt des cauchemars, depuis ma sieste dans la voiture, mon sommeille est agité, je fais des cauchemars horrifiant et terrible, Pas étonnant après ce qui vient de se passer dernièrement.

J'ouvre les yeux en sentant des mouvements à mes côtés, et je ne fus pas surprise d'apercevoir Abel entrain de foutre je ne sais quoi et de chercher quelque chose, je le laisse Dans son délire et reste emmitouflée dans la couverture tout en admirant la vue par le hublot à mon côté, une envie pressante me dérangea, et je me redressa et me dirigea vers les toilettes, sans me débarrasser de ma couette, je pris au passage mon sac à dos, et verrouilla la porte des toilettes derrière moi.
Je fis ce que j'avais besoin de faire, et me met face au miroir, je scrute mon visage, j'ai une mine désastreuse, mes cheveux sont très mal coiffés, voir Pas du tout, je soupir et m'attaque à mon cas.
Je rattache ma longue chevelure noire correctement en une queue de cheval haute, je rince mon visage d'eau fraîche, j'ouvre mon sac à dos et tombe sur un sweat large, que je met au-dessus de mon t-shirt de travail avec qui je me trimballais jusque là, et jette à nouveau coup d'œil à la personne qui se reflète face à moi, je me regarde en essayant tant bien que mal d'éviter les images qui défilent dans ma tête, horreur.
Je ressors en vitesse en rabattant le drap Sur moi, et en traînant mon précieux sac à dos derrière moi.

_Abel: c'est pas trop tôt.

_Moi: tu peux éviter de lâcher un commentaire à chaque fois que je fais quelque chose.

_Abel: non c'est devenue une addiction.
Je soupire et le fusille du regard.

_Abel: bon assis-toi et boucle ta ceinture, on va bientôt atterrir.

_Moi: où?

_Abel: bem vindo ao Brasil menina ! *(Bien venue au Brésil gamine !)*

_Moi: eu não sou uma menina ao contrário você criança *( je ne suis pas une fillette contrairement à toi gamin)*

Il se retourne et me regarde étonné je dirais, quand à moi je lui adresse un regarde... plutôt hautain... Eh oui je m'y connais un peu en portugais, je ne connais que les bases, et peux m'en sortir facilement lors d'une simple petite discussion, mais il ne faut quand même pas exagérer, mes parents avaient insisté pour que j'apprenne beaucoup de langues afin que je puisse communiquer facilement, d'autant plus j'adorais ça, apprendre les langues, connaître les cultures et rencontrer d'autres gens, et surtout voyage, mais bon, le destin en a fait autrement.

_Abel: Tu m'étonnes de jour en jour... et dire que je viens de te rencontrer.

_Moi: tu n'as encore rien vu Abel Rodriguez.

Il rigole et je le suis puis nous finissons ensemble Dans un fou rire interminable, et on ne saurait expliquer pourquoi.
Cela faisait très longtemps, que je n'avais rit aussi librement, à gorge déployée, et je me sentais bien pendant une nano seconde, mais La réalité me frappa de plein fouet, m'arrachant mon grand sourire, Abel le remarqua, et me couva d'un regard qui se voulait réconfortant.

_Moi: je ne...

_Abel: ça va aller, tout Va bien passer .

_Moi: je n'ai pas peur.

Il ne put me répondre à cause des secousses du à l'atterrissage, dès que le jet s'immobilisa et que La voix du pilote résonna nous annonçant la fin du vol, je me redressa, lâcha ma chère couverture, mis le capuche de mon sweat sur ma tête, pris mon sac à dos, et me retourna vers Abel, qui m'attendait, on descend du jet et je vois une Belle porche jaune qui nous attend aux pieds des escaliers.

_Moi: je pense pas que cette voiture soit faites pour la discretion...Pas du tout.

_Abel: tant pis Alors.

Nous nous installons donc Dans La voitures, et c'est Abel qui conduit bien sûr puisque je ne connais pas la route, en parlant de route on va où ?

_Moi: quel est la prochaine destination commandant. Dis-je en riant.

_Abel: mi casa.

_moi: tu casa ?

_Abel: Sí

_Moi: quel âge as-tu ?

Il semble un peu confus que j'ai pu changer de conversation aussi vite mais me répond tout de même:

_Abel: J'ai eu 21 ans il y'a 2 mois.

_Moi: Tu es si jeune et pourtant tu possèdes touts ces biens, les voitures, une maison à toi tout seul, des voitures, et je me demande ce que tu caches encore? Tu n'as pas perdu de temps dis-donc. Prononçais-je en rigolant.

_Abel: c'est vrai mais c'est grâce à mon père tout ça.

_Moi: et je présume que tu es l'heureux héritier.

_Abel: Ah non je ne suis pas l'héritier et honnêtement, je vais bien comme ça, j'ai tout ce que je veux et en plus je n'ai pas d'obligations. Parfait non?

_Moi: oh que oui! Moi je dis Plus que parfait.

_Abel: je laisse mon frère s'en occuper.

_Moi: il est plus âgés que toi c'est ça ?

_Abel: À peine un an, et toi tu as un frère ou une soeur?

_Moi: Nope, je suis enfant unique.

_Abel: Alors qu'est ce que tu vas hériter de tes parents?

Je me crispe à l'entente de sa question, et je suis incapable de répondre, les minutes passent sans que Abel ne me repose La question, et je lui suis reconnaissante. Après un long moment, je prononce calmement:

_Moi: j'ai déjà tout hérité.

_Abel: je vois.

_Moi: et j'ai déjà plaqué un peu moins de La moitié, c'est pour ça que je travail, La vie est chère ces temps ci .

_Abel: on dirait un vieux sage qui parle. Dit-il pour me taquiner et pour essayer de détendre l'atmosphère.

Je ris et on resta silencieux pendant tout le trajet.

Dangerous killerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant