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 - Et moi je vais faire quoi ? Demande le bêta.

 - Tu enlèves ton boxer, tu restes à genoux, les mains sur les cuises et tu-ne-bouges-pas.

   Il se met dans la position tout en me fixant dans les yeux. Je fronce les sourcils :

 - Baisse les yeux. Je lui intime.

 - Non, souffle-t-il, la voix rauque.

   Je lâche l'oméga et me tourne doucement vers lui.

 - Tu obéis à ton alpha. Je gronde de ma voix puissante.

 - Non, il répète.

   Je marche les trois pas qui me séparent de lui toujours en le fixant. Je m'accroupis et lui saisit les cheveux de la nuque pour tirer sa tête en arrière. Ses grands yeux chocolat me fixent avec flegme. J'y décèle cependant une lueur de peur.

 - Tu-obéis-sans-rien-dire. Ma bouche est à quelques centimètres de la sienne. Son souffle chaud atterrit sur mon visage. Baisse-les-yeux.

   Il finit par le faire et je le lâche.

 - Tu seras puni, je lui lance en me tournant vers mon oméga. Je retire mon t-shirt et mets mes mains de chaque coté de sa tête.

   Kev halète fortement, le dos appuyé contre le mur. Sa bouche rouge m'attire tel un papillon qui est attiré par la lumière qu'une bougie. Je m'avance doucement et lui mort la lèvre inférieure. Il couine. Je réfléchis à voix haute :

 - Comment je vais bien pouvoir te prendre...

 - Da... daddy...

 - Quoi ? Dis-moi donc comment tu veux que je te prenne...

 - Prends-moi co... comme tu veux. Mais s'il-te...plaît maintenant... Il souffle.

 - Les mains contre le mur et dos à moi, je lui ordonne.

   Il obéit immédiatement. Je surveille mon bêta, qui est toujours dans la position que je lui avait ordonnée. Lui aussi bande.

   Je saisis la taille de Kev, ses fesses rebondies sont offertes à moi. Du liquide coule le long de sa cuisse. Mon Dieu, il a un cul magnifique. Je lui malaxe fermement.

 - Alors oméga, tu as hâte que je te prenne bien profondément hein ?

   Un gémissement me répond. J'ai tellement envie qu'il geigne ainsi quand je serai en lui...

   Sa joue est appuyée contre le mur, rougie par le désir et l'excitation. Je m'approche et lui fait un suçon sous l'oreille tout en jouant avec ses boucles brunes.

   Son entrée, déjà bien préparée par Jazz tout à l'heure, est prête pour moi.

   Je mets mes mains au commencement de ses cuisses et le soulève contre le mur. Il pèse un poids de plume. Doucement, je pénètre en lui. C'est si bon, il est serré, chaud...

   Il soupire de plaisir quand il me sent en lui. J'essaie de bouger mais la position que je lui ai ordonnée de se mettre, même très excitante, n'est pas forcément agréable pour le prendre. Je le saisis par la taille et le fait pivoter face à moi. Ses joues rouges, ses pupilles dilatées par l'envie et ses cheveux en bataille le rendent sexy au possible. Sa respiration haletante à l'odeur de mimosa s'abat sur mon visage.

   Je donne soudainement un coup en lui et sa tête se rejette en arrière. Un gémissement obscène sort de se lèvres. Oh mon Dieu, c'est encore plus bandant. Je continue à donner des coups de butoirs profonds dans son entre chaude.

   À un moment j'effleure sa prostate.

 - Daddy ! Il crie.

    Je recommence à le pilonner à cet endroit. Il me griffe le dos et gémis encore. Je vais bientôt venir et je continue de faire des allers retours en lui.

  Du coin de l'œil je surveille le bêta. Il serre les poings et nous observe. Quand il croise mon regard il ne baisse pas les yeux. Je fronce les sourcils. Sa main se déplace vers son sexe et le prend en main. Il commence des vas et viens, toujours en me fixant dans les yeux.

   J'enrage, il va voir ce qu'il va voir. Je pilonne encore plus durement Kev, ce qui le fait crier. Je dois m'occuper de mon oméga et après je vais lui faire regretter son geste, le plus tôt sera le mieux.

 - Jouis, jouis, vas-y ! j'ordonne rauquement et avec colère.

   Il vient en criant toujours mon nom entre nos deux torses. Je me libère en lui aussi. En criant tellement cela fait du bien. Je vois flou un moment puis me reprend. Il faut que je m'occupe de Jazz maintenant.

   Je sors de Kev et le lâche contre le mur. Ses yeux se ferment à moitié mais je sens qu'il a toujours envie de se faire dominer.

 - Reste là et ne bouge pas OK ? Je dois m'occuper de Jazz.

 - Mmm, mm, il me répond, toujours dans les vapes.

   Jazz se branle toujours, et quand j'arrive vers lui il continue ses gestes rien que pour me provoquer. Et ça marche bien, très bien. Ses cheveux décoiffés lui retombent sur les yeux.

 - Lève-toi, je lui ordonne.

   Il fronce les sourcils mais obéit malgré tout. Je le pousse vers le canapé ou j'étais assis à l'écouter il y a quelques minutes. Il tombe dessus assis, sa queue se dressant entre ses jambes.

 - Je vais te punir pour ta désobéissance, je susurre en positionnant mes mains sur le dossier moelleux de chaque coté de sa tête. Ma bouche sa rapproche de la ligne de sa mâchoire que je lèche en grondant doucement. Je sens qu'il frémit à ce contact et cela me fait sourire sardoniquement. Je descends jusqu'à son oreille. Je mords son lobe doucement et tire un peu dessus. Inconsciemment, il tourne la tête sur le coté pour m'offrir plus de place en soupirant. Sa main vient se poser sur mon torse comme pour me repousser mais il n'y met pas de force.

   Ma bouche descend maintenant sur son épaule que je mords un peu plus fortement cette fois-ci . Il grogne à son tour. Je tombe plus bas, sur son téton que je lèche et mordille. Ma main vient pincer l'autre. Je viens poser mes mains sur sa taille pendant que ma langue dessine le contour de ses abdominaux. Sa queue dressée se frotte contre ma joue mais je l'ignore.

   Je passe directement à l'intérieur de ses cuisses que j'effleure du bout ses doigts. Je le sent se crisper à ce contact. Il est hypersensible de cet endroit, je le sais.

 - Putain Ben, arrête ça steuplé, il grogne entre ses dents.


WolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant