(PDV Ryler)
- On a plus de vivre, il faut que l'on aille en ville.
- Ouais, mais quelle ville ? On a déjà pillée tout le village.
- On doit partir d'ici, il ne nous reste que trois packs d'eau et quarante paquets de pâtes.
- Oui, mais c'est très dangereux.
- Tu préfères prendre des risques ou crever ?
- Crevé.
- Pff.
Ça a toujours été son problème, il ne sait pas prendre de risque. Bon, il m'a sauvé grâce à ça, mais bon là c'est à moi de le sauver si l'on ne part pas on meurt et sans lui je vais devenir fou.
Je me lève du canapé et vais chercher la carte de France dans la cuisine pour se préparer à la migration que nous allons faire. Quand j'ouvre le tiroir de la cuisine je me redresse et, par la fenêtre, j'aperçois une silhouette je me baisse précipitamment, je siffle pour prévenir Ted qui se cache derrière le canapé, je me redresse pour voir s'il est parti. Non et je crois qu'il m'a vu là j'entends son cri dehors, il alerte les autres. J'attrape la carte, je cours vite dans le hall, empoigne ma batte et fais signe à Ted de préparé la migration plus vite que prévu. On prend nos sacs, on les rempli de paquets de pâtes et d'eau sans un mot sachant que dans quelques secondes les infectées pourrais nous tué. On est prêt à partir, on monte l'escalier et Ted met la sécurité enfant du haut de l'escalier pour tenter de les ralentir. On avance à pas de loup, j'entends un second cri et des coups très violents dans la porte. J'ouvre la fenêtre au bout du couloir qui donne sur le vide, je repense à cette maison avec un pincement au cœur; elle nous a protégés durant six mois, bon à vrai dire on est au milieu du bois avant un village, ce qui explique qu'on n'a presque jamais eu affaire à eux j'entends des dizaines de cris, ils se cognent dans la porte sûrement pour essayer de la fracasser, Ted est prêt juste derrière, prêt à sauter et à courir aussi vite l'on ne le pourra et entrer dans la voiture, de la fenêtre au sol il y avait cinq mètres de distance c'est dans ces moments-là que je dis merci mon Dieu de m'avoir jadis donné l'envie de faire du parkour. J'entends la porte se casser, les grognements de ces... Monstres. Je saute, cours et me mets au volant suivi de près par mon ami, je roule à fond ! Les infectés sautent de la fenêtre pour certains, pour d'autres c'est la porte, ils courent très vite mais n'arrivent pas à nous rattraper. Après être sorti des bois, nous nous retrouvons dans le village, par chance nous ne croisons aucun infecté mais cela va finir par arriver tôt ou tard nous sortons du village et roulons en direction de l'autoroute, un silence pesant s'est installé entre mon ami et moi, que je brise par un :
- Ça va ?
- Hum.
- Réponds-moi sérieux "hum" ça veut rien dire.
- Ouais ça va.
- Je te connais par cœur, on se connaît depuis tout petit je vois bien que ça va pas dit moi ce qui te tracasse.
- J'ai pas eu le temps de prendre la photo de Sofia.
- Ha désolé vieux.
- C'est pas ta faute pas besoin de tes excuses.
- Bon, on va où ?
- Je sais pas, c'est toi qui voulais partir, à toi de choisir. Et en plus tu conduis alors.
- Je pensais à Paris.
- Trop grand, trop d'infectés.
- Hum... Nevers ?
- Non la fois où on y est allé pour nos vacances c'était pourrie.
- On est plus en vacances.
- Ouais mais... non.
- J'ai une idée fesons confiance au destin pour une fois.
- Je crois pas au destin.
- Ouais je sais.
- Je peux pas faire confiance en une chose en laquelle je ne crois pas.
- Tu crois en Dieu.
- Ouais regarde ce qu'il a fait à ses créations. Me dit-il avec sarcasme.
- Pff rien à voir.
- Bref je conduis, je peux nous tuer c'est moi qui décide.
- C'est surtout la voiture, on ne va pas tarder à tomber en panne de carburant.
- Le destin veut qu'on s'arrête à la prochaine ville pour faire le plein.
- Et ta connerie ! Si on n'avait pas pris la caisse si souvent pour aller chercher des provisions on aurait plus de carburant.
- Le destin blondinet.
- Ta gueule !
- Toi-même !
- Pff.
Et le silence revient. Je regarde par moments Ted et ses cheveux blonds, ses yeux bleus et sa peau légèrement mate me donneront presque de la jalousie.
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Alors que pensez-vous de se premier chapitre ?
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L'infection Z
General FictionJe me présente je m'appelle Ryler je fais un mètres soixante-cinq j'ai vingt-et-un ans et ça fait maintenant six mois que l'infection Z a commencé je suis seul toute ma famille c'est fait bouffer j'ai réussi a survivre grâce a Teddy mon meilleur pot...