Chapitre 7

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Après avoir passé ce moment avec Luci, qui fût étonnamment agréable, lui et moi nous nous sommes séparés en silence et sans se regarder. J'ai réussi à parler avec Mia, elle a apparemment recruté quelques junkies qui ont besoin de jolis billets verts afin d'acheter leur dope et qui ferais tout pour, et quelques agents de sécurité qui avaient besoin d'argent.
La transaction aura lieu ce soir sur le coup de vingt-trois heures quarante-cinq, dans les quartiers U.P. De Los Angeles,. Bien sûr c'est moi qui ait recommandé ce lieu, si j'avais écouté ces gangs débiles cela aurait été dans les quartiers chaud, mais idiots comme ils sont, ils n'ont pas pensé que les flics rôdent plus dans ces endroits que chez les gens aisés.

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Je suis assise sur mon sofa, choquée.. La transaction de ce soir s'est parfaitement déroulée mais devinez qui s'est pointé ! Luci !!!! Alors qu'on attendait dans un hangar pour bateaux de luxe avec la commande, deux 4x4 noirs firent leurs apparitions jusque-là tout va bien, une dizaine de gars sortent comme toute transaction normale vous allez me dire, parce qu'ils s'assurent de la sécurité, et généralement un représentant de leurs vient pour conclure le marchandage, mais là, la dernière personne à sortir du dernier véhicule et qui est censé être le représentant ne s'avère être personne d'autre que Luci !! Je me rappelle avoir reconnu à travers ce costume de haute couture et sous ses lunettes de soleil noires, sa carrure remplie de tatouage, au début j'étais choquée et quelques peu paralysée jusqu'à ce que je me rappelle que je portais un bandana cachant mon visage ainsi que des lunettes de soleil et un gros bonnet.
Cette procédure de camouflage était sûre puisqu'elle permettait au client de ne pas avoir de doute quand à la qualité des produits puisque comme vous le savez si bien le machisme est très présent et bien que tout le monde faisant affaire avec moi pense que j'envoie toujours un émissaire et que cet émissaire est caché afin que les clients ne puissent lui faire aucune représailles au cas où on l'aurait reconnu, c'est souvent moi même qui vais conclure mes transactions.
Luci semblait en pleine dispute téléphonique, lorsqu'il s'avança vers mes hommes, il raccrochât et nous fixa. Sa voix grave retentît :

- Alors comme ça, c'est chez vous que les meilleurs armes sur le marché s'arrachent ? Il paraît que même certaines branches de l'armée se procurent les armes les plus efficace chez votre patron. Il parti dans un rire de politesse. Vous m'en direz tant ! Bref je suis ici comme vous le savait afin de représenter les Hellhound, je suis venu afin d'honorer notre contrat, vous remettre l'argent en échange des trois caisses d'armes préalablement choisis, sommes nous d'accord ? Nous interrogeât-il en croisant ses bras puissant sur son torse.

Le reste se déroula comme d'habitude. Mais à dire vrai, je ne m'y attendais pas.

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Cette semaine fut épuisante, des embrouilles de gamins, des cours trop faciles et enmerdants à mourir, plus une Mia faisant sa crise d'adolescence. Super.

Je suis dans mon fauteuil, scrutant mes relevés bancaires, les courbes de mon business, du P.I.B. national, ainsi que les actions en bourse. Je suis crevée, mais je suis tellement fière d'être arrivée où j'en suis, même si c'est de l'argent sale, enfin pas pour toute ma fortune il ne faut pas croire, mais c'est une autre histoire.

J'ai besoin d'un bourbon. Je me lève, vais au bar et me sers. Je bois ce courage liquide qui me brûle la gorge et respire un bon coup.

Tout s'est déroulé tellement vite cette semaine, j'ai l'impression de vivre dans un roman amateur mal écrit et rempli de demi-clichés !
Si seulement la vie m'avait laisser plus de chances. Mais bon je ne vais pas me plaindre hein on ne va pas dire que je n'ai pas réussi.

Blessures D'une Bad GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant