LOVE GAME | " b.b tome 2 "

Chapitre #37

• Chapitre plus long, presque 2 fois la taille des derniers chapitres ; préparez-vous😉 •

Lorsque je me réveille à nouveau, Bea n'a pas bougé de la chambre.

– Tu te sens mieux? se renseigne-t-elle immédiatement.

Je hoche la tête sans trop de conviction; mon mal de tête s'est apaisée, mais disons que j'ai déjà été en meilleure forme.

– La mère de Noah t'attend en bas avec lui pour te ramener...

Mince... évidemment, la mère vient avec me ramener officiellement à mes parents. Ils vont me tuer... je leur avais dit que je ne toucherai pas d'alcool.

C'est bizarre d'ailleurs que ma mère ne m'ait pas laissé de messages mi-affolés mi-furieux sur mon téléphone... même pas un appel.

Ce n'est pas bon signe. Ça veut dire que je vais me faire engueuler de plus belle...

Je pousse un soupir qui ressemble plus à un gémissement étranglé et me redresse péniblement.

J'ignore ma tête qui tourne et les points noirs qui dansent devant mes yeux les premiers instants et enfile mes chaussures et mon sweat.

– C'est bon, on peut y aller, annoncé-je d'une voix mal assurée.

Mes parents, et Matthieu. Deux — gros — problèmes, dont le dernier me préoccupe plus que l'autre.

– Courage. Tu te laisses engueuler par tes parents, tu parles à Matthieu, et c'est fini. Il ne peut pas trop t'en vouloir, tu ne savais pas ce que tu faisais! me réconforte Bea.

– Mouais.

Je n'en suis pas si sûre, moi.
Pour le moment, mon cerveau ne peut que ruminer des idées noires. J'en ai marre qu'on me dise que je dramatise.

Je serre Bea dans mes bras qui rentre chez elle à pied de son côté, et rejoins Noah qui m'attend, debout au milieu du salon.

– Ma mère est déjà dans la voiture, m'informe-t-il dès qu'il m'aperçoit.

Je lui adresse un sourire de faible contenance et il s'approche de moi pour me faire un câlin. Je me laisse aller contre lui.

– Les gueules de bois, c'est jamais drôle.

– Quelle belle remarque, Noah, rétorqué-je en pouffant malgré moi. (Je retrouve vite mon sérieux) C'est horrible, j'ai l'impression que je pourrai plus regarder personne dans les yeux: ni mes parents, ni Matthieu... ni Jimmy.

Il me frotte le dos.

– Je comprends, t'es vraiment dans la merde, conclut-il.

– C'est fou comme tu arrives à me faire positiver, ironisé-je.

– Sinon, hem... vraiment désolé pour hier soir. Le gage, et tout... j'aurai pas du t'encourager à le faire. C'est un peu la faute de tout le groupe si c'est arrivé.

Je m'écarte de lui en haussant les épaules.

– Non, c'est de ma faute. J'aurais juste du savoir me contenir... c'est moi qui ai pris une gorgée de mon plein gré.

Un sourire compatissant étire ses lèvres et il me saisit le bras.

– Allez, monte dans la voiture, petite rebelle alcoolique.

***

– Bonjour madame, salue poliment ma mère en apercevant celle de Noah.