L'ange du hood [PNL].

3.

3.

J'entre dans le bloc et le bruit de mes talons résonne. Le hall est vide, tant mieux j'ai envie de dire. Je monte les premières marches lorsque j'vois Tarik assis.

Je passe sans le calculer lorsqu'il me retiens.

Tarik:Aïlen j'ai besoin de toi.

Moi:En quoi est-ce que je peut t'aider ?

Tarik:Tu vois mon petit frère il a des difficultés en maths et vu que tu travail dans le domaine j'voulais savoir si tu pouvais l'aider un peu ? Genre quand t'as du temps libre.

Moi:Ouais t'inquiète y'a pas de soucis, attend j'te donne ma carte de visite.

Tarik:Pas besoin j'ai déjà ton numéro.

Moi:Ah euh d'accord.

Tarik:T'inquiètes, c'est Salim qui me l'a donner.

Je hoche la tête puis j'insère la clef dans la serrure.

Moi:Bonne soirée Tarik.

Tarik:Merci à toi aussi.

J'entre et je ferme la porte, je respire un bon coup puis je m'affale sur le canapé.

J'ai réussi à aligner plus de deux phrases sans bégayer, une première.

[...]

Je dépose ma carte sur le comptoir.

Marwan:Qu'est-ce que tu fait ?

Moi:J'arrête la boxe.

Marwan:Tu te fous de ma gueule ?

Moi:Non.

Il serre la mâchoire et la veine présente sur son front ressort de plus en plus.

Marwan:Tu peut pas me lâcher Aïlen, t'as un putain de combat dans une semaine.

Moi:J'ai énormément de travail Marwan je t'ai toujours dit que la boxe passait après ma vie professionnelle.

Marwan:Qui est-ce qui était là à la mort de tes parents ? La boxe ou le travail ?

Moi:J'te permet pas d'évoquer cet événement. Je t'ai dit que j'arrêtais c'est tout.

Marwan:Tu va le regretter.

Moi:J'vais rien regretter du tout Marwan.

Marwan:C'est bien dommage, moi qui pensait que t'étais pas comme les autres.

Moi:Mais de quoi tu parles ?

Marwan:Tu m'as laissé croire que j'avais une chance avec toi alors que tu te foutais de ma gueule.

Moi:Mais tu raconte n'importe quoi ! Je t'ai jamais laissé croire quoi que se soit.

Marwan:Et les petites attentions ? Nos entraînements ?

Moi:Arrêtes toi là tout de suite.

Je me recule.

Moi:Je t'ai toujours considérée comme un ami et plus particulièrement comme un frère. Mais j'me suis trompée tu pensais qu'à m'avoir dans ton lit.

Je lui lance un dernier regard avant de quitter la salle de sport.

Le seul point négatif c'est que j'ai des envies de meurtre et que je n'ai plus aucun endroit pour me défouler. J'entre chez moi et je prend une douche bien froide avant d'aller m'endormir.

[...]

Aleyna:T'as entièrement raison, ils t'ont pris ton héritage alors que tu était encore en train de faire ton deuil.