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Le voyage se passait calmement... Personne n'osait prendre la parole.
Mon père conduisait la voiture très rapidement. Cela ne nous dérangeait guère puisqu'on on était toutes habituées à sa façon de conduire.

En moins de 20min on était déjà sur l'autoroute en direction de Bassam.

Amy était fixé sur son téléphone ( dernière version qui venait tout droit d'Espagne)
Eh oui! Amy avait la chance d'avoir un père attentionné qui avait l'esprit d'un blanc.
En effet il faisait tout pour satisfaire sa fille. Il suffisait qu'elle lui dise ce qu'elle voulait et quand il avait la possibilité il s'exécutait.

Moi, mon père, malgré toute ses longues études n'a pas pu se débarrasser des valeurs de nos ancêtre. Il répétait toujours: " le matériel importe peu dans l'éducation d'un enfant " ou encore "Contente toi de ce que tu as"

Il s'en sortait quand même bien financièrement mais sa seul préoccupation était de s'occuper des gens de l'extérieur, enfin.... pensais-je

Comment je dois me contenter de ces miettes alors que dehors ces personne on juste besoin de faire une mine triste et ils reçoivent tout l'or du monde.

J'ignorais ce genre d'altruisme !

On arrivait à un petit village, mon père décida de se garer pour acheter des fruits.
Il sortit de la voiture et se mit à visionner les fruits.
il y avait des mangues, des oranges et des papayes.

la marchande assise non loin de lui se leva brusquement quand elle le vit.

- bonjour monsieur, les oranges sont au prix de 500fcfa par tas. Elles sont très sucrées
Ou bien vous voulez des mangues? Elle deviennes rares. Une au prix de 200fcfA

- je voudrais deux tas d'oranges. Un tas d'orange bien mur et un autre d'orange pas très mur. Quant aux mangues vous avez les camerounaise ?
Mon père adorais les mangues camerounaises!
- oh non.. Elles arrivent la semaine prochaines. Mais goûtez celles-ci. Vous n'allez pas regretter.

- d'accord donnez moi en deux également. je passerai la prochaine fois pour les camerounaises

La marchande se retourna sur elle même à la recherche d'un sachet, elle mis les fruits à l'intérieur du sachet et les remis à mon père.

Le chemin reprit.

On était arrivé à Bassam une brise légère me caressa le visage, je me sentais apaisée...
Mon père gara le véhicule devant l'hôtel, tout le monde sorti de la voiture.
Chacun récupérait ses affaires.
La réservation ayant déjà été faite mon père se présenta à l'accueil de l'hôtel et Un homme vint à nous afin de nous montrer notre chambre. Mon père et ma mère avaient leur chambre en haut. Moi et Amy étions dans la chambre du bas.
L'hôtel était en face de la mer! Le monsieur qui nous suivait nous racontait qu'une année la mer était tellement haute qu'elle avait ravagé l'hôtel.
Je regardais la mer d'un coin de l'œil
Nous continuions la visite.
Il pointait la piscine de son doigt en précisant qu'on avait la possibilité de la réchauffer et qu'elle faisait office de jacuzzi
Mon cœur se remplie de bonheur🥰
Amy sourit et s'exclama à mon égard: tu as l'air heureuse, j'espère juste que tu n'auras pas honte d'être en maillot devant tout le monde.... elle éclata de rire
Je la regardais sans rien dire en jetant un coup d'œil sur la piscine. 2 jeunes hommes se baignaient dans la piscine, ils me fixaient , je détournai le regard.
Le monsieur nous fit visiter tout les coins et recoins de l'hôtel.
L'hôtel était vraiment magnifique! Les chambres du bas avaient la forme d'une case comme dans les villages en Afrique...
La visite fut terminée, Amy et moi allions se doucher pour le dîner
J'avais enfilé, une robe assez courte pour cette soirée, j'avais envie de sentir le vent de la mer caresser ma peau
Amy quant à elle enfila un short ainsi qu'un cops top qui mettait en avant sa poitrine
Je la regardait avec envie.......
Nous sortions de notre chambre. J'aperçus l'un des jeunes homme qui me regardait avec insistance, je détournai le regard.....
Je marchais assez rapidement pour m'installer à la petite terrasse face à la mer, j'attendais ma mère et mon père pour le dîner. Amy me rejoins à la table quelques minutes plus tard suivi de mes parents.
Le dîner se passait plutôt bien, au menu: poisson frit, et banane plantain frit, ce qu'on appelle chez nous "alloco"
A la fin du dîner on discutait de tout et de rien quand soudain mon père me fit signe de monter récupérer son téléphone qu'il avait laissé dans leur chambre.
Je sortis de table et me dirigeai vers la chambre . Je montais les escaliers quand soudain le même jeune homme qui me fixait toute à l'heure m'effleura l'épaule,
Il se présenta à moi...........

SACRILÈGE !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant