Sombre tentation

Chapitre 18

Hey un chapitre aujourd'hui et un autre demain j'espère que vous aimerez 😁 bisouss 😘

Il sort de la chambre, je me précipite sur la porte et bouge furieusement la poignée : elle est verrouillée ! Oh le sal... du calme Léna !
Je tourne en rond pendant un temps indéfini et fini par écarter les rideaux et admirer le paysage qui s'offre à moi. C'est splendide !
Nous sommes en montagne, des prés à perte de vue recouvert d'un fine pellicule de neige ainsi qu'une grande forêt s'étendant le long du flanc de la montagne.
Je soupire. Comment un si beau paysage peut-il devenir une prison ?
Je m'éloigne de la fenêtre et me regarde dans le miroir. Je suis affreuse !
Mes cheveux sont couverts de sang, tout comme mes vêtements. J'ai des plaies partout, des bleus qui commence à apparaître.
J'entre dans la salle de bain, où de l'eau chaude coule dans la baignoire. Je me déshabille et me glisse dans l'eau régénératrice. Après une demi-heure à réfléchir dans le bain, j'enroule une serviette autour de la taille et me dirige vers le dressing dans lequel je prend un jeans, un t-shirt manche longue et des baskets blanches.
Il ne faut surtout pas que quelqu'un se doute de quelque chose !
Mon plan est simple : m'échapper !
Il commence tout de suite quand ma porte se déverrouille et laisse entrer Agnès.
Agnès- je suis désolée pour ce que victoria vous a fait .
Moi- vous n'avez pas à vous excuser, ce n'est pas à vous de le faire.
Agnès- bien.
Moi- j'aimerai aller visiter le chalet.
Son visage se décompose.
Agnès- mais, mais monsieur ne veut pas que vous sortiez !
Moi- je ne sors pas puisque je serai dans le chalet !
Elle réfléchie et sourie, j'ai gagnée !
Agnès- d'accord, mais je vais appeler Vector .
Elle passe un rapide coup de fil et cinq minutes plus tard, un colosse se tient devant la porte. Je le suis et nous commençons la "visite".
Nous descendons dans le hall et je comprend que c'est maintenant ou jamais .
Je me tourne vers lui et lui souris, il me regarde sans comprendre. Je m'approche jusqu'à être collée contre lui. Je souffle doucement sur son visage et d'un coup, je lève le genoux et plaque ma main contre sa bouche pour étouffer le cri qu'il pousse. Il tombe à terre en se tenant les parties.
Je cours à travers le hall et ouvre la porte principale. L'air glacial me traverse et je frisonne. Mais pas question de faire demi tour ! Pas après ce que je viens de faire.
Je vais droit vers la forêt et continue à courir entre les arbres pendant plus d'une heure.
Je m'arrête à bout de souffle et complètement gelée .
Je tremble et me recroqueville contre un arbre en espérant y trouver un peu de chaleur.
Je ne dois pas dormir !