➰Chapitre 1➰Liberté

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Je reste couchée, aveuglée dans le noir en espérant qu'une personne vienne me chercher. Cela fait maintenant presque 1 an que je suis enfermée dans cette pièce mais cela me semble faire une éternité... J'ai peur et j'ai froid, la nuit je me recroqueville pour garder de la chaleur. Tous les jours quelqu'un vient me nourrir mais cette semaine je n'ai eu aucun repas, rien à me mettre sous la dent pour occuper mon estomac, vide et réclamant.


Ces lamentations incessantes me font perdre espoir ... La nourriture que je recevais me donnait un espoir de vivre et un jour retrouver ma liberté. Mais je commençais à perdre tout optimisme, j'ai peur que mon ravisseur ne m'ai abandonné à son tour.

Dans cette pénombre, je ne sais même plus à quoi je ressemble. Suis-je devenue une poupée salit et recouverte de poussière, condamnée à errer et perdre la vie ici ? Dans cet espace où je vis depuis si longtemps et qui m'est pourtant si inconnu?

Alors que je commence à perdre tout infime espoir; perdu dans mes songes et dans ce que je pense être mes derniers instants, j'entends des pas au-dessus de moi. Je cris à l'intérieur de moi comme un supplice : ''Tu vas enfin m'apporter de quoi manger''. Je me mets en position assise pour attendre ce présent gentiment. Les pas sur les marches résonnent dans la cave.

La personne ne me pose rien, rien du tout, pas un bruit de bol, rien. Je suis étonnée par cette réaction, stupéfaite, je ne bouge pas. Quelqu'un s'approche, je sentais sa présence. Cela ne s'était jamais produit avant et je ne sais pas comment réagir. La personne était tellement proche à présent que je sentais sa respiration sur moi. Elle m'observait .

Cela me mit dans un état de stress indescriptible. J'avais la boule au ventre lorsque ... je reçois un coup à la tête .

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Je ne sais pas pendant combien de temps je suis restée inconsciente... J'ouvris les yeux, doucement, aveuglée par la lumière. Oui, la lumière enfin !.  Bien que je n'y suis pour rien dans ma liberation, j'étais, à ce moment là, la plus heureuse au monde .

Je m'assieds et me rends compte que je dormais sur un tas de feuilles.  Je sens une douleur à la tête, j'effleure mon front et vois une substance rougeâtre. Je pris le temps de respirer et je contempla le paysage autour de moi. Je me trouvais dans une forêt lumineuse, certains endroits étaient plus couvert par le feuillage, dans le ciel se dessinait des vagues d'ombres ondulant, lentement.

Ce temps, où pour la dernière fois j'avais aperçu le ciel, me semblait si loin, j'en avais oublié comme la chaleur du soleil était agréable sur mon visage et encore plus lorsqu'elle était accompagnée de cette brise, si légère.

Après deux minutes de bien être intense, je repris mes esprits. Je me demandais ce qui m'était arrivé puis me rendis compte de ce qu'il avait bien pu se passer. 

Le kidnappeur m'avait sûrement libéré, je ne sais pas vraiment pourquoi... par pitié ? mépris? , ou peut-être s'était-il lasser de moi et avait eu ce qu'il voulait : une captive à nourrir pour se divertir et dont il n'avait plus besoin.

Je n'en sais rien, tout ça ne sont que des suppositions, peut-être qu'un jour je connaitrais la vérité. Tout ce qui m'importait à présent, c'était fuir cet endroit, retrouver ma liberté.

Je décide alors de me lever et d'arrêter de réfléchir car tout cela ne menait à rien .
Avec quelques difficultés, je parviens malgré tout à me mettre debout. Lorsque j'étais enfermée, je ne m'étais pas levée, à quoi cela m'aurait servit ? J'avais trop peur de me prendre les murs de la pièce ou autre chose donc je restais assise et attendais.

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