Léon vise en calmant sa respiration. Il s'avança à pas de loup derrière un arbre et fixa sa cible qui marchait tranquillement dans l'herbe de la forêt. La biche leva la tête vers Léon et tout deux se défièrent du regard. Il sentait que le combat était en sa faveur, qu'il allait gagner.
-Ne bouge plus. Tu vas...
Les buissons à côté de la biche bougèrent. Léon releva son arme et fût surpris de voir un petit faon en sortir et avancer vers la biche, qui devait être sa mère. Léon ferma les yeux et fit demi tour. Il se retourna une dernière fois vers la biche et lui dit:
- Je ne peux pas tuer une mère. La mienne n'est déjà plus depuis que j'ai 7 ans et j'ai appris à me débrouiller seul. Ton petit ne mérite pas cela.
Léon leva les yeux au ciel. Oui, sa mère était morte, tuée par son propre père. Il ferme les yeux et tente de ne pas se remémorer l'accident.
-Aaah... soupira-t-il, j'ai tellement mal au dos. Stupide chien errant.
Léon passa sa main dans son dos et toucha la morsure du chien.
Il y a quelque jours, il chassait dans une plaine quand un grognement s'était fait entendre. Il s'était retourner et vit un chien. Heureusement, l'animal n'était pas contaminé mais ça ne l'empêcha pas de foncer sur le pauvre Léon et de lui arracher une partie du dos.
Le chasseur essaya d'arrêter l'hémorragie et y arriva finalement au bout de trois heures.
Il leva les yeux au ciel et souffla dans sa mèche de cheveux blond cendré. Où était celle qui faisait partie de son coeur? Cette jeune fille au longs cheveux doré et magnifiquement ondulés, qui était la personne la plus importante aux yeux de se chasseur?
-... Où es-tu?
Il soupira et se retourna en entendant un grognement rauque et étrange.
Un chien. Mais pas n'importe lequel. Celui-ci était contaminé. Il avait ses bout de sa peau qui ballotaient à chacun de ses mouvements. Ses yeux avaient pourris et étaient blancs, ses dents n'étaient pas toutes présentes et celles qu'il lui restait n'étaient pas droites. L'animal grognait, mais derrière son cri, il y avait une sorte de grésillement aigu.
Léon se dépêcha de reprendre son arme mais l'animal lui bondit dessus sans crier gare, et tenta tant bien que mal de le mordre. Léon se défendit comme il le pouvait, en se prenant des coulis de bave sur le visage. Il chercha à tâtons de sa main libre son couteau de chasse et le planta dans le cou de l'animal qui se raidit, et tomba raide mort sur Léon. Ce dernier le poussa loin de lui et rampa sur ses fesses pendant quelques mètres. Il se passa la main sur le visage pour enlever la salive du monstre qui avait bien faillit le tuer.
- Beurk! Putain! Mais merde quoi!
Il frappa sur un arbre se toutes ses forces faisant trembler les branche et tomber un écureuil qui lui hurla dessus. Contaminé.
Choqué, Léon jeta l'animal sur l'arbre, ce qui le tua sur le coup.
-J'aime pas tuer un animal comme un écureuil ou un chat ou un chien! C'est sensé être inoffensif!
Il shoota tout de même dans l'écureuil pour s'assurer qu'il était bel et bien mort. Il s'adosse sur l'arbre, épuisé. Léon n'en pouvait plus. Il aimait la chasse mais pas quand il devait tuer plus de 5 animaux par jours.
C'était la limite qu'il s'était fixée. Sinon à ce rythme, beaucoup d'animaux ne serais plus dans le petit bosquet qu'il y avait à côté de sa maison quand il était plus jeune. Puis il y avait la fille de la voisine, Alicia, qui était tout pour lui. Il l'aimait comme il n'avait jamais aimé personne.
Elle lui manquait.
Léon ferma les yeux et se concentra sur le ciel. Gris, nuageux, moche.
Il espérait ne pas repenser à ses anciens souvenirs, mais malheureusement...
"Allo, Léon?"
"Oh, Alicia?"
"Oui, je t'appelle pour te dire quelque chose d'important..."
"Oui?"
"Je... Je suis désolée !!"
"Quoi?"
"Je pars demain, mon père à trouver un nouveau travail de scientifique mais c'est dans la capitale... et je pars avec lui..."
"Mais... Mais Alicia... Et moi..? Et... Nous..?"
"Je suis vraiment vraiment désolée mais mon père ne veux pas que je reste toute seule..."
"Je t'en supplie Alicia, je t'aime, ne me laisse pas!"
"... sniff snif..."
"Tu... tu pleures.. ?"
"NON! Je vais très bien, tout va très bien!"
"Alicia..."
"Bien sûr que je pleure idiot! Je t'aime aussi mais mon père est trop bête pour le comprendre ! Je t'aime Léon ! Je t'aimerais toute ma..."
"Alicia? Alicia?? Alicia!!! ALICIAAAAAA!!!"
Léon avait tellement pleurer ce jour-là qu'il n'avait plus parler à personne pendant trois mois. Mais elle était tout de même partie.
Léon savait que leur relation ne marcherait pas avec la distance, et ils décidèrent de se séparer mais de garder quand même contact.
Sauf que le père d'Alicia, dont le travail au placé était monté à la tête, avait couper leur ligne téléphonique pour les empêcher de garder contact.
Léon le détestait.
Plus que ça, il le haïssait.
-Pfff... Je fête mes 23 ans aujourd'hui, Alicia fêtera ses... 21 ans dans deux mois. Dire qu'on s'est par vu depuis... 7 ans à tout cassé.
Il fixa un nuage en forme de coeur et écouta les oiseaux chantonner quelques douces mélodies.
-Alicia... tu me manques...
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World's end
HorrorAlice l'amnésique, Becky la saxophoniste, Amy la gymnaste, Pauline l'ancienne danseuse étoile, Léon le chasseur, Fred le cowboy, Jimmy le furtif, Ben le marathonien, Luis l'écrivain et Mike le chauffeur d'hélicoptère sont des survivants de l'Apocaly...