C'est dans un petit village perdu dans la Californie que Natalie vit le jour, le 13 Janvier
1986. Natalie était le fruit d'une agression sexuelle, un enfant haïs avant même d'avoir vu le jour. La mère de la petite fille fit son possible, durant 9 mois: elle tentât de l'élever du mieux qu'elle pouvait, de la regarder et de la considérer comme sa fille, mais malheureusement, plus le temps passait plus, plus elle se rendait compte qu'elle n'y arriverait jamais, en effet chaque jour passé avec sa fille lui rappelait son agression.
Agée de 3 mois seulement Nathalie fut abandonnée au bord d'une route de campagne au fin fond de la Californie.
La circulation se faisant rare, elle fut retrouvée entre la vie et la mort, un jour plus tard, par un couple de retraités Français. Il s'agissait pour eux d'un miracle, ils avaient tenté pendant de longue année d'avoir un enfant mais sans succès, l'apparition de Nathalie au bord de cette route étaient pour eux un cadeau: de dieu. Après l'avoir amené à l'hôpital de tout urgence, ils attendirent des heures et des heures sans nouvelle, espérant que le nourrisson soit sauvé et maudissant la personne qui l'avait abandonné. « Comment pouvait-on abandonner un bébé, en plein soleil ? ». C'était bien la question que se posait le couple à ce moment-là. Cette longue attente avait permis au couple de prendre une décision radicale: si celle-ci survivait ils allaient adopter la petite fille.
Une journée entière passa avant qu'un infirmier vienne à eux, pour leurs expliquer que l'état du nourrisson était stable et qu'elle avait de grande chance de survivre. Le couple joyeux commença donc à effectuer la procédure d'adoption ce qui leurs pris plusieurs semaines mais après quoi la petite fille était hors de danger et partit donc avec sa nouvelle famille.
Lors de son abandon quelques affaires avaient été posées dans le panier :
-Un couverture faite main
-Un petit pendentif bleu émeraude
-Une petit papier avec un écriteaux ou il était inscrit « Nathalie »
Pendant les semaines de la procédure, Jack et Janine Darks, le couple de retraité avait organisé une petite chambre avec le nécessaire, pour l'accueil de la petite Nathalie.
Natalie grandit donc entourée d'amour. Elle possédait une magnifique chevelure brune, des yeux bruns et un visage angélique qui en faisait craquer plus d'un. Elle l'avait d'ailleurs bien compris car déjà toutes petite, elle se servait de ce charme pour obtenir tout ce qu'elle voulait.
C'était une enfant pourris gâté qui avait déjà à son âge développé certain trait de caractère, elle était solitaire et de nature égoïste, le partage n'était pas une de ses priorités.
Mais très vite la famille remarqua quelque chose d'inhabituelle dans le comportement de Nathalie. Elle n'avait jamais une seule fois exprimé ces émotions. Comme tous les enfants, elle s'était développée et était même d'une intelligence inquiétante mais elle dégageait quelque chose d'indescriptible comme si elle était vide, vide d'émotion.
Ses parents adoptifs s'étaient inquiété et avait pris rendez-vous avec un psychologue, celui-ci n'avait pas été capable de donner un diagnostic selon lui il s'agissait « d'une phase passagère et qu'il fallait qu'elle sente l'amour autour d'elle pour pouvoir apprendre à l'exprimer ». Il était bien là le problème, l'amour ne pouvait pas être plus présent que dans ce foyer. Nathalie n'avait jamais l'air heureuse, comme s'il lui manquait quelques choses que la famille n'était pas en mesure de lui offrir. Janine ne supportait plus de voir sa fille malheureuse, elle tomba en dépression et rien ni personne n'arriva à lui remonter le moral pas même Nathalie. Celle-ci jusqu'à ses dix ans ne changea pas, pas la moindre émotion. Imaginez une personne qui vie comme n'importe qui mais en qui il est impossible d'avoir confiance ou bien tout simplement de devenir amie. Elle était surnommée de « démon » ou de « fille sans cœur ».
Un matin, âgée de 12 ans, elle se réveilla puis se prépara rapidement coiffant ses longs cheveux bruns et en s'habillant. Elle était scolarisée en classe de 5 eme, depuis qu'elle était au collège elle passait la majorité de son temps à arpenter les rues, observer le paysage, Nathalie était une personne très observatrice. Chaque détail, chaque recoin était scruté méticuleusement, c'était devenue naturel comme si cela était vital à sa survie, comme un animal en chasse à la recherche d'une proie. Ce jour-là, elle était descendue doucement pensant que ses parents adoptifs dormaient car elle n'avait pas entendu de bruit ce qui d'ailleurs était étrange, sa mère avait pris pour habitude de se lever avant elle pour lui préparer le petit déjeuner mais depuis quelques temps elle avait remarqué que son état empirait, difficulté à respirer, sueur... En arrivant dans la cuisine Nathalie lâcha son téléphone portable qui éclata en mille morceaux sur le sol, son regard s'était figé, pétrifié face à la scène qui se présentait devant elle.
Sa mère adoptive était allongée, sur le sol inconsciente et surement morte. Nathalie aurait dû être bouleversée, triste, choquée par ce qu'elle voyait mais au lieu de cela, elle développa une sorte de curiosité morbide pour ce corps cadavérique qui avait été autrefois une âme pleine de vie qui l'avait élevé.
Quelques choses en elle s'ouvrit, elle comprit que ce manque qu'elle avait en elle depuis le début, le fait que tout le monde la trouvait étrange était dû à ce manque, ce manque de cadavre... Trop fascinée par ce corps elle était restée assise à fixer sa mère adoptive pendant près d'une heure, à toucher chaque parcelle de son corps, trouvant la pâleur d'une beauté extraordinaire, elle ne comprit pas que ce qu'elle faisait été mal, pourquoi quelques choses qui faisait tellement de bien pouvait être aussi mauvais.
C'est une heure plus tard que son père adoptif découvrit le spectacle qui s'offrait à lui, il fut pris de stupeur et paniqua en voyant sa fille sourire devant sa femme qu'il avait aimé.
« Ce monstre n'était pas sa fille » C'est comme cela qu'il avait appelé sa fille avant de la remettre au service social. Il savait très bien que Janine n'aurait jamais voulu ça mais il ne se voyais pas élever une sociopathe encore plus longtemps car oui Nathalie était une sociopathe même, elle était considérée comme dangereuse et plus personne ne voulait d'elle.
Nathalie n'était pas malheureuse pour autant mais plutôt focalisée sur une seule chose, revoir un corps sans vie, elle revoyait le corps de sa mère adoptive tous le temps, pendant qu'elle dormait, qu'elle mangeait, qu'elle observait, qu'elle travaillait, tout le temps elle était complètement focaliser par cette image qui lui avait apporter pour la première fois de sa vie une émotion.
Elle passa le reste de son enfance à alterner entre les nouvelles familles d'accueil, les médecins spécialisés. Plus elle grandissait plus elle avait compris que si elle voulait vivre tranquille et arrêter d'être suivit en permanence par des psychologues qui ne faisait que lui répéter la même chose constamment, elle devait se comporter normalement. « Etre normal » c'était beaucoup dire quand tout sa vie elle ne l'avait jamais été, comment devenir quelqu'un que l'on a jamais été ?
Nathalie était observer h24, elle se mis donc à observée et essayer de trouver ce qui faisait d'un être humain quelqu'un de normal. Au bout de quelques mois d'observation intense, elle commença à trouver et à copier les différentes attitudes et de sortir du mieux qu'elle pouvait des émotions, si au début cela faisait faux au fur et à mesure elle réussit à devenir convaincante et petit à petit convaincre les psychologues d'une amélioration psychologique. Après une année, elle allait de moins en moins voir les psys et restait de plus en plus longtemps dans les familles. Mais malgré le fait qu'elle arrivait à simuler des émotions et qu'elle paraissait de plus en plus banale, à l'intérieur d'elle il en était tout autre chose, elle était de plus en plus rongée, elle ne tenait plus il fallait qu'elle ressente ce qu'elle avait ressenti ce matin-là. Elle se mit à tuer des animaux en faisant passer leurs morts pour des accidents, mais des animaux morts c'était différent, elle aimait bien mais pas autant qu'un être humain et plus elle tuait plus elle avait envie de recommencer.
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Nathalie Dark// PsYcOsE
ActionNathalie une femme d'apparence comme les autres, cache un lourd secret.