Liar Little Girl

Main d'enfant

7 Juillet 1890

Les policiers m'ont demander de les guider ou est-ce que j'avais vue Hannah pour la dernière fois. Je les guide alors vers l'entre du bois ou nous nous sommes séparé elle et moi. Quand nous arrivons les policiers envoient leurs équipes fouiller les lieux dans les moindres recoins. Moi je reste là, près du chef de la police et je tire légèrement sur son veston pour attiré son attention. Son regard se pose sur moi.

- Oui ma petite ?

- Monsieur.... vous allez retrouvez ma sœur ? Pas vrai ?

- Nous allons tout mettre en oeuvre pour récupérez ta sœur mon enfant je te le promet.

Cette homme n'a pas répondu a ma question. Il ne veut surement pas m'affoler mais il ne veut pas non plus me décourager. Ou peu bien être ma sœur ? Dormir sans elle à été un véritable cauchemars, je ne peux pas vivre sans ma sœur, nous avons passer notre vie ensemble, a tout partager... tout ne peux pas s'arrêter là ! Je l'aime trop malgré toute ma jalousie profonde. Je décide alors de m'enfoncer dans la fôret pour esperer trouver une piste. 

Sur certains arbre je remarque qu'il y a d'étrange marque sur le tronc des arbres. Je m'approche, et distingue très clairement des tâches en formes de petites mains, elles ne sont pas plus grande que les miennes. Comme si on avait trempé ses mains dans de la peinture avant de les coller que l'arbre en question. Les traces sont claires et net, et sont d'une couleure rouge très vif, donc impossible que ça sois du sang. Père nous a expliquer que le sang devenait marron voir noir quand il sèche, voilà pourquoi cela ne peut être le sang de ma soeur. En revanche, les traces de mains sont exactement comme les miennes et ça me fais froid dans le dos.

Je continue me chemin en faisant attention de ne pas salir ma robe, si non mère va savoir que je suis retournée dans les bois malgré son interdicton. En continuant ma route je retrouve le ruban que ma soeur avait accrochée à sa robe le jour de la disparition. Comment les policers peuvent passer à cotés de tels preuves ! Je ne comprend pas pourquoi père les admirent temps... je suis bien plus petite qu'eux et je vais retrouver ma soeur moi même ! Je continue d'avancer là ou les plantes et les fleures on été ecrasées ou simplement écartées, je crois que je me dirige vers la rivière, tout cela resemble fortement à mon rêve de la nuit dernière... mais dans ce dernier il y avait un lapin noir... c'est étrange.

Au bout de quelques minutes à peine je vois la rivière au loin, mon coeur se serre et mon courage commence a se ranger. Vais-je réellement y retrouver le corps de ma soeur...? Si oui... que vais-je en faire...? Je me dirige lentement vers la rivière, mes pieds trainent sur le sol laissant une marque de trainée derrière moi. Voyant que j'approche de plus en plus je me cache les yeux pour ne pas voir ce que je suis sencé voir, à savoir un obstacle posé au sol qui me fait trébucher brusquement à l'eau. A cet instant je sens quelque chose bizarre de l'eau, une texture... je redresse immédiatement ma tête, le coeur battant et tombe sur la robe déchirée de ma soeur. Je pousse un hurlement de peur et me met à pleurer en reculant brusquement de l'eau. En m'éloignant je constate que la robe baigne dans un liquide rouge sang qui se dissipe petit à petit dans l'eau.

Le tableau qui se deroulait sous mes yeux semblait tellement contreversé entre la fôret lumineuse, belle, majestueuse et chaleureuse, et dans le coeur de celle-ci une robe dechirée baignant dans le sang d'une petite fille portée disparue. Je pleure alors très fort en ésperant que la police ou mes parents m'entendent, et ça marche.

La police arrive en courant vers moi avec père qui en voyant la robe de ma soeur me prend violament pour me sortir de ce tableau horrifique. Je n'ai pas le temps de voir ce que font les policers que père me ramène à la maison. Il me conduit au près de ma mère et me fait passer dans ses bras. Je m'attendait à ce que mère me dispute etant donner que je suis pleine de boue et mes vêtements trempés, mais rien. 

- Garde Laura avec toi, je retourne vers la police, je t'expliquerais en rentrant ce soir ! Ferme toutes les portes de la maison et va à l'étage en y restant jusqu'à mon retour. Dis mon père avant de courir en direction de la forêt.

Ma mère me ramène à l'interieur et me monte dans ma chambre avant de m'y deposer.

- Reste ici Laura d'accord ? Maman va fermer la maison. Me dit mère d'un ton de voix bien plus calme que celui de père.

Elle sort alors de ma chambre et ferme toute les portes pendant que moi je préfère retirer ma robe et mes chaussures pleinent de boue. Quand mère revient elle m'emmène à la salle de bain pour que je puisse ma laver et me mettre en tenue de nuit.

Le reste de la journée je la passe à jouer dans ma chambre pendant que mère scrute la fenêtre à l'attente du retour de mon père. La maison semblait froide, comme si un drame énorme s'étais passé. Mère semblait étrange, elle me faisait peur. Son visage froid et figé, les yeux fixant la forêt sans même un battement de cil, c'est comme ci son âme était aspiré par cette forêt.

 Mon père fini par rentrer, mère etions à table. Mère avait fermé tout les volets du bas de la maison. Il est tard, et mère n'a toujours pas parlé. Père s'assois à table, epuisé, le regard vide, quand à mère, elle fixe mon père d'un regard sans aucune emotion, on pouvait voir tout de même qu'elle attendait que mon père parle. Face à cette ambiance opressante je m'éforce de ne rien dire quand père se decide à parler.

- Ils ont retrouvé la robe de Hannah dans la rivière, le sang qui était autour était encore récent et frais. Ils sont donc aller dans la direction des plantes écrasées contre le tapis de terre. Dis mon père d'un ton très calme.

Mère se tourne vers moi et me lève doucement de ma chaise.

- Il est temps que tu aille te coucher ma chérie. 

Je n'ai pas le temps de contester que mère me monte dans ma chambre et me couche dans mon lit avant de retourner en bas parler avec mon père. A ce moment je sors de mon lit et me dirigie vers la cage d'escaliers en restant le plus discrète possible pour entendre ce que disent mes parents. Mais malgré le fait que je ne fasse aucun bruit au point ou ma respiration est même coupée, je ne parviens qu'a entendre les sanglots de ma mère. Je crois alors distinguer un enlacement de mon père pour tenter de reconforter mais mère. Je n'entend alors plus rien. Je décide de retourner me coucher, inquiète de savoir ce que l'on me dira probablement demain matin.

A suivre...