Les rires qui longtemps m'ont fait renoncer à tant de choses
Ces visages que même le temps qui tues tout
N'a pas réussie à effacer de ma mémoire
Ces hourras et les bienvenus de ceux qui hier
Ont été la cause de nos souffrances
Plus que tout je te redoute toi
Plein d'illusion à 20 ans j'étais parti
On m'avait dit que le destin nous réserve tant
Qu'il est prometteur
Mais j'ai découvert qu'il ne donne rien
Que nos vies ne valent rien
Elles passent en instant comme fanent les roses
Hier encore j'avais peur de 20 ans
Mais aujourd'hui je sais que vingt ans n'est rien
Comme un souffle éphémère il passe et disparait
Ne laisse pour seul trace que des rides sur nos visages
Le temps et l'exile ont grisé ma tempe
Le mal de toi à ridé mon front
Bien que je ne désire pas ce retour
Après l'exile on revient toujours à son point de départ
Sur mon chemin de retour j'ai peur de la rencontre avec mon passé
De lui Je n'avais apporté que des regrets
Je redoute cette même rue
Où tant de fois caché dans l'ombre
Le regard fébrile d'amour je te retrouvais
J'ai peur que ces souvenirs laissés là bas
Ne fassent ressurgir les vieux fantômes du passé
Qui pendant longtemps ont hanté mes nuits
Pendant que je criais ton nom
Même si nos plus beaux souvenirs s'effacent comme des écrits sur le sable
J'ai gardé en moi le souvenir intacte de toi
Qui aujourd'hui est l'unique fortune de mon cœur.
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