Chap. 3 : Du mouvement à Beauxbâtons

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Aujourd'hui c'est le 31 Aout, Estrella se réveille à nouveau dans la chambre rouge et or. Elle n'en peut plus, c'est quoi ces couleurs! Elle n'ose rien dire à sa Directrice, de peur de se faire renvoyer avant même sa rentrée. Madame Maxime désespère dans sa chambre, dans son lit à baldaquins bleux ciel qui fait trois fois la taille de celui basique des moldus. Malgré les couleurs de la maison britannique de Gryffondor à Poudlard, la jeune fille à qui elle a offert l'hospitalité ne s'habille que de noir, de vert et d'argent. La vénérable femme ne comprend pas, pourtant la jeune fille Black ne connait pas ses origines britanniques ni les maisons de l'école de son confrère. Ce matin, avant de se lever, Estrella réfléchi aux paroles du vieillard grisonnant qui lui avait parlé à son arrivée : 

{– Bonjour Estrella, a dit l'homme avec un sourire ce qui a fait sursauter la jeune fille.

– Bonjour, a répondu celle-ci sèchement, vous êtes qui vous? Et pourquoi vous connaissez mon prénom ?!

L'homme avait perdu son sourire en coin, elle ressemblait plus à la cousine de Sirius qu'à son ancien élève, mais ce n'était pas possible... Si jeune...

– J'vous ai posé une question! S'est exclamée la jeune fille

– Excuse moi, a repris celui-ci, je suis Albus Dumbledore, professeur et directeur d'école de magie en Angleterre, je suis ...

– J'vous connais, l'a coupé la jeune femme, vous êtes directeur de Poudlard j'crois.

– Tout à fait, tu es cultivée. A compris l'homme.

– Quand j'ai appris que j'étais une Black, j'ai fait des recherches! Le seul problème c'est que je connais juste le nom de famille de mes parents et la famille est tellement étendue... lui a-t-elle dit froidement.

– Bien, je connais cette famille, elle est de ...

– Sang-Pur, l'a-t-elle coupé à nouveau.

– Ce n'est pas ce que j'allais dire mais oui, est-ce pour cela que tu es partie de chez toi ? A demandé le vieux sénile.

– Bien sûr! Mais ce n'est pas chez moi, je n'ai jamais été une Sang-de-Bourbe de Fartaroff! S'est exclamée comme devant Madame Maxime, la jeune fille. Et puis pourquoi toutes ces questions? Je suis ici maintenant! Et je suis orpheline, ma mère m'a abandonnée! Et je ne fais partie d'aucune famille!

– Écoute, je peux comprendre que tu sois un peu décontenancée, mais ce n'est pas parce que ta mère t'a abandonnée qu'elle ne t'aimait forcément pas! A alors dit l'homme avec beaucoup trop d'espoir et de compassion aux yeux d'Estrella. De plus, ce n'est pas parce que ton sang est différent avec les Fartaroffs qu'ils ne sont pas ta famille.

– Vous me faites pitié, vous êtes comme ceux qui meurent sans se battre! Avait répliqué la jeune fille sans aucun tact mais avec toute la rancur qu'elle ressentait. Ce n'est pas notre sang qui était différent, mais la "Qualité" de celui-ci. A-t-elle lancé.

L'homme a tiqué à la prononciation de ce mot, elle l'a vu mais il reprit comme si de rien n'était.

– Chère Estrella, ce n'est pas la ressemblance que tu as avec tes parents biologiques qui importe comme je l'ai dit à Madame Maxime, mais vos différences. Et surtout, il ne faut jamais avoir pitié des morts, mais plutôt avoir pitié des vivants et surtout de ceux qui vivent sans amour.

Estrella a ressenti un pincement au cur, cette dernière phrase a été comme un poignard. Ceux qui vivent sans amour... Elle est ce genre de personne. Personne ne l'aime vraiment. Mais quand tout lui a semblé abominable autour d'elle, elle s'est souvenue de Cissy. Alors elle tourne le dos à Albus et part vers le parc de son école. }

En se levant de son lit, la jeune fille rit de son insubordination devant cet homme plus grand, plus âgé qu'elle et qu'elle ne connaissait pas. Elle a un rire perçant, et à se bruit, Olympe se lève en se frottant les yeux : il n'est que 6h30.

Arrivées dans la cuisine, l'hôte et l'invitée se jaugent d'un regard qui essaie de paraitre protecteur, pour Olympe, et sympathique, pour Estrella. Bien entendu, la Directrice étant tendue à cause de la rentrée et de sa peur de la jeune fille n'y arrive pas et pour les mêmes raisons, Estrella non plus.

Elles s'assoient l'une à côté de l'autre et commencent à petit-déjeuner. Puis une question se pose pour Estrella :

– Madame, dit la jeune adolescente malgré son hostilité pour sa Directrice, comment vais-je me rendre dans l'établissement, je suppose que le fait que vous m'offriez l'hospitalité ne doit pas être connu.

– Écoute, répond la demi-géante, tu entreras en même temps que moi, Aujourd'hui. De plus, dit elle en coupant l'herbe sous le pied de la jeune fille qui voulait la couper, les Fartaroffs t'ayant adoptée, tu dois porter leur nom, pour rester dans la légalité et la bienséance que demande l'établissement de Beauxbâtons.

– Quoi! Explose la jeune fille. Déjà je rentre en avance, j'ai un jour de vacances en moins, et en plus, je dois porter le nom de ces Sang-de-Bourbes! Je ne l'accepte pas! Tant qu'à faire partir ailleurs! Je veux bien vous rendre l'hospitalité mais faut pas déconner! Vous vous rendez compte!

– Ne prononce pas ce mot! Dit la demi-géante calmement mais avec autorité en la regardant de toute sa hauteur.

Intimidée, la jeune fille ne réplique rien, ses cheveux noirs sont emmêler devant son visage et ses yeux noir fusillent un coin de la pièce pour ne pas s'attirer les foudres de sa directrice.

Après ce début de matinée haut en décibels, les deux jeunes femmes se lavent, se changent et se retrouvent devant la porte de la maison. Madame Maxime ne voulant pas transplanner pour ne pas se faire remarquer des Non-maj autour d'elles, elles commencent le voyage à pied. Une fois arrivées à la sortie du village, Madame Maxime fait apparaitre un carrosse avec des chevaux ailés. Elles entrent et se rendent à Beauxbâtons. Une fois dans l'enceinte du collège, Estrella retourne dans le couloir de la Maison de la fée Morgana en riant de ce surnom qu'elle lui donnait.

Lors de cette journée, elle fait le tour du château alors que des Elfes de maisons et des servantes faisaient le tour des couloirs pour tout remettre en ordre avant la rentrée. Elle est prise d'une envie en voyant une grande salle servant, pour elle, à faire des bals, cette envie est si spontanée et anormale pour elle qu'elle se prend quand même au jeu. Au début, elle ne fait que deux pas pour entrer mais voyant la vaste salle, elle retire ses chaussures et se met à danser...

Dans son bureau, Olymperempli certain formulaire de rentrée et s'informe des élèves decette année.

-Madame Maxime? Dit une voix qui se veut discrete et qui provient de l'extérieur.

-Oui entrez. Qu'y a-t-il ? Dit elle devant l'expression de la jeune femme (de ménage)

-Je pense qui vaudrait mieux que vous veniez, vous savez, c'est la jeune fille qui est venue avec vous. Déclare avec précipitation la jeune femme.

-Je viens.

Une fois arrivée, sur lesconseil de sa jeune servante, dans la Salle de Bals, elle voit cequ'elle n'aurait jamais cru possible. Estrella danse. Elle danse avecla musique qu'elle trouve dans sa tête, c'est une danse calculée,une danse qui même si elle manque ne serait-ce qu'un peu de grâce,a tout d'une danse de ballet. Elle voit que certains Elfes etservants la regardent avec étonnement et sont impressionné de lamanière qu'elle a de se mouvoir.

Olympe retourne dans sonbureau décidant de les laisser dans ce spectacle et pour cette jeunefille dans cette libération. Elle se dit à elle même : "Beauxbâtons va en voir cette année... Mais avec ne serait-ce qu'unpeu de chance, elle va réussir à s'assagir grâce à la danse."


Tu As ses Yeux ... Et ses cheveuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant