Au delà des frontières

Sa chemise blanche en lin tombait à merveille sur son torse. Je détaillais chaque parcelle de son corps. Je n'arrivais toujours pas à comprendre comment est-ce qu'il faisait ça. Être délicieusement beau en toutes circonstances et cela ne semblait même pas lui demander le moindre effort. Il releva la tête vers moi et je croisais son regard chaud sous ses mèches noires. Son visage était un véritable touché de Dieu. Sa peau hâlée parfaite embrassait la couleur de ses yeux et celle de ses cheveux. Sa mâchoire dessinait un chemin étonnamment visible, ses muscles étaient apparent à chaque fois qu'il parlait. Ses pommettes étaient soulignées d'une douce couleur pêche. Ses traits fins guidaient inlassablement vers ses yeux. Je pense que c'est que j'aimais le plus chez lui. Ses yeux. Ils avaient cette étrange couleur marron qui, à quelques moments, quand le soleil le décidait, virait vers l'ambre. Il avait un éternel pli sur le front lorsqu'il faisait la moue ou fronçait les sourcils. C'était assez amusant. Ses cheveux étaient académiquement coupé. Une coiffure parfaitement pensée pour ne pas avoir l'air pensée. Plus long sur le dessus, ses mèches noires lui donnaient un air encore plus sombre.

C'est ce qu'il était. Sombre. Tout chez lui est détestable, insupportable. Ce qu'il avait fait aussi était impardonnable. Ce qu'il m'avait fait était impardonnable.
Et pourtant, j'étais encore là.