Pas une autre

#07

Nous venons de nous installer a une table. Je vois Deen retirer ces lunettes. Une serveuse arrive et prends notre commande. Un café pour lui, un coca pour moi.

- Il est 18h00 passé et tu prend un café? lui demandais-je.

- Oui, mauvaise habitude je sais, me dit-il, mais je tiens grâce a sa, je ne bois pas de coca ou truc comme ça.

La serveuse rapporte nos boissons, nous la remercions.

- Moi, j'adore le coca, je pourrait en boire tout le temps, lui dis-je en tirant sur ma paille.

- Je vois ça, me dit-il en souriant.

Il prends sa tasse de café et l'emporte jusqu'à ces lèvres.

- Quoi j'ai un truc sur le visage? me demande-t-il.

- Non, dis-je en baissant les yeux sur mon coca.

Je ne m'étais pas rendu compte que j'était rester trop longtemps a le regarder.

- J'ai une question? lui demandais-je.

- Je t'écoute.

- Pour quoi tu n'a pas le permis?

- Pour quoi tu pense que je n'ai pas le permis? me demande-t-il.

- Tu prends toujours le métro, le RER, ou tu te fait souvent conduire alors j'en ai déduis que tu n'avais pas de permis...

- Un vrai inspecteur, me dit-il en souriant.

Je lui rend son sourire.

- Mais ici à Paris, y'a les bus, le métro, le RER, des taxis, alors j'ai pas besoin de permis, rajoute-t-il.

Je bois une gorgée de mon verre. J'ai retirer le citron qu'elle avait mis dedans, j'ai horreur de ça, et je ne comprend pas pour quoi il en mette? Sa sert strictement a rien.

- Tes dans tes pensées? me demande-t-il.

- Oui, désoler, je me demandais juste pourquoi il mettait du citron dans les verres de coca... c'est tout.

Je l'entends rire.

- Tu a grandi ici? me demande-t-il.

- Non, j'ai grandi dans le Sud, près de Cannes.

- Ah ouais quand même, pourquoi être venu vivre ici?

- Ma mère était une grande danseuse, elle a reçu une offre du conservatoire, elle ne pouvait pas la refuser et mon père suivait ma mère partout où elle allait et puis ma tante vivait à Paris alors c'était une raison de plus.

- C'est donc ta mère qui ta donner cette passion pour la danse?

- Oui, je pense, lui dis-je.

Je termine mon verre et lui son café, je n'ai pas le temps de sortir mon portefeuille que Deen a poser un billet de 10 sur la table. Nous nous levons et Deen par chercher sa monnaie. Nous sortons du bar et marchons jusqu'au métro.

- Tu va me trouver lourd et vraiment mais vraiment forceur mais, qu'est qui faut que je fasse pour réussir a te convaincre de danser pour moi?

Je m'arrête et lui fait face.

- Je sais pas, mais pourquoi moi? il y a pleins de danseuse, alors pour quoi moi?

- Je sais pas, je suis comme attirer par toi, quand je te vois danser, je suis comme envoûter, tes pas, tes gestes, c'est comme-ci... enfin ché pas. C'est toi...

- Je ne sais vraiment pas comment prendre ce que tu vient de me dire? lui demandais-je.

- Désoler, dit-il.