La Mort frappe à ma porte

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Histoire drôle (du moins je l'espère...) née d'un délire de mon très cher frère, ce n'est pas l'histoire promise aux lecteurs de Placebo ! contrairement à ce que l'on pourrait croire, elle ne fera que trois ou quatre chapitres courts, juste pour le fun.


« Bonjour, c'est la Mort !

- Hein ?

- Vous allez mourir dans une semaine d'une crise cardiaque, veuillez signer ici s'il-vous-plait !

- Quoi ?! »

Je n'imaginais pas ce jour-là que ce jeune homme aux cheveux roses ne me mentait pas, aussi je lui dis simplement au revoir tout en fermant ma porte. Au bout de dix minutes, on frappa à nouveau à ma porte, j'abandonnai donc mon travail pour aller voir de qui il pouvait s'agir. Je me retrouvais une fois de plus en face du jeune homme, qui me répéta une nouvelle fois.

« Bonjour, c'est la Mort ! Navré de vous importuner, mais il faut vraiment que vous signiez là, c'est important, sinon vous ne pourrez pas mourir !

- Mais bien sûr ! Allez embêter quelqu'un d'autre maintenant ! »

Je refermais à nouveau la porte, m'attendant à être tranquille. Pourtant, on frappa de nouveau dix minutes plus tard.

« Quoi encore ?

- Je suis vraiment désolé, mais vous devez signer. S'il vous plait, aidez-moi à faire mon travail, déjà que ce n'est pas drôle tous les jours !

- C'est vous qui n'êtes pas drôle, au revoir monsieur.

- Mais je... »

Je ne lui laissais pas le temps de finir sa phrase que je refermais une fois de plus la porte, il ne faut pas non plus pousser le bouchon trop loin ! Au bout de dix minutes, on frappa une quatrième fois.

Cette fois-ci il va voir de quel bois je me chauffe celui-là...

« Je suis vraiment confus mais...

- Tu vas arrêter ton cinéma et me laisser tranquille nom d'un chien ?!

- Ben, monsieur Helios, qu'est-ce que vous faites exactement ? Vous parlez tout seul ? »

Zut, ma voisine !

« Voyons madame, vous voyez bien que... »

Je rêve... il est en train de lui faire des grimaces... il lui fait des grimaces et elle ne tilte même pas !

« Vous voyez monsieur, elle ne peut pas me voir. Vous êtes le seul à avoir cette capacité, puisque vous allez mourir prochainement. »

Perplexe, je le laissai rentrer, non sans saluer ma voisine, avant de pousser un soupir mémorable.

« Bon, c'est quoi cette histoire de mort exactement ?

- Je suis la Mort, et j'ai été envoyé pour mettre fin à vos jours, c'est tout, rien de plus simple !

- Et je suis censé avaler ça ?

- Vous avez bien vu qu'elle ne me voyait pas, non ? Vous voulez que je vous le prouve d'une autre manière ?

- Allez-y, je serais curieux de voir ça, si ça se trouve, elle est votre complice et c'est une grosse farce. Eh mais ! Lâchez ce couteau tout de suite.

- Et hop ! »

Il se l'enfonça dans la gorge sans le moindre problème, avant de le retirer. Enfin, le couteau avait surtout l'air de le traverser...

La Mort est un garçon aux cheveux rosesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant