PDV Chelsea
J'étais contente de m'être réconcilier avec Gwen, d'être devenu amie avec Ashley, et que celle-ci parle avec son père. Je me suis souvenu de ma famille à moi, nous étions six enfants, j'étais la troisième. Je le savais, j'étais un fardeau pour ma famille. Ma mère travaillait beaucoup, mon père aussi, ils n'étaient jamais à la maison, ou presque. C'est mon grand frère et ma grande sœur qui s'occupaient de nous, mais ils s'en fichaient. J'ai donc commencer à fumer, mais je n'aimait pas vraiment ça, je me suis mise à sortir tard, à ne pas rentrer. Puis mes parents se sont séparés, c'était inévitable, ils ne se parlaient plus, ne s'aimaient plus. Pourtant, ils ont continué à vivre ensemble, ils ont même fini par moins travailler et passer du temps à la maison, ils sont de nouveau tomber amoureux l'un de l'autre. Je ne comprenais rien à l'amour en les regardant, et je pensais que ça devait être quelque chose de fatiguant et d'ennuyant. Ils ont commencés à jouer aux parents. C'était plutôt drôle de les voir à l'œuvre. Je ne restait presque jamais à la maison, Shawn était comme un frère, il était ma famille.
J'ai commencer à me faire intercepté par la police. C'est ça le problème avec les adultes, lorsqu'un jour ta fait une connerie, pour eux ça ne change pas, tu restera toujours la délinquante qu'ils ont vu. À chaque fois qu'un policier me voyait trainer dans la rue, il m'arrêtai, me ramenait à la maison et disait à mes parents de mieux m'éduquer.
Un jour une dame très influençable du quartier, est venu voir ma famille pour leur dire qu'elle m'avait vu voler chez mes voisins. Seul problème ? J'étais dans ma chambre. Personne ne m'avait cru, bien sur, comment savoir si votre fille est à la maison ou non si vous vous en fichez complément d'elle. Mon père m'a donner une claque devant toute la famille, ma mère m'a traiter et m'a dit que j'étais la honte de la famille et qu'elle aurait aimer que jamais, au grand jamais, je naisse. Mes frères et sœurs n'ont rien dit ni rien fait. J'ai alors compris que je n'avais pas ma place dans cette famille. Je suis partie, personne ne m'a retenue. Shawn ma accepter chez lui, sa mère m'a traiter comme ça fille. j'étais reparti pour venir chercher mes affaires, aucun ne ma regarder ni parler. Aujourd'hui je ne sais pas ce qu'ils sont devenus, et je ne veut pas savoir. Malheureusement depuis quelques temps je reçoit des appels anonymes, je sais que c'est eux, je ne veut pas répondre, je ne leurs ai pas pardonnez. Ils m'ont abandonner, moi leurs enfant, j'avais besoin d'eux, j'avais besoin de leurs confiance à eux, je n'avais fait qu'une seule bêtise et c'était pour attirer leur attention, ça n'avait même pas marcher. Donc non, après six ans, m'appeler ça ne marchait pas.Vous savez, rencontrer Shawn à été la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé, il m'a fait connaître ce que c'est la confiance, l'amour, l'amitié et la famille. Lui, Joshua et Lucas, sont comme des frères pour moi.
Je pensais que c'était le cas pour eux aussi."Merci de t'inquiéter pour moi Lucas, mais ça va."
"Tu devrais répondre, on ne sait jamais, peut-être que ce que tu vas entendre va te faire plaisir" me propose Lucas
"Merci mais non Lucas, tu est vraiment un frère pour moi" je lui souris, il baisse la tête
"Je n'ai jamais dit que je l'étais Chelsea"
"Quoi ?! Mais, Lucas ..." J'ai envie de pleurer
"À mes yeux tu es une femme, depuis toujours je suis amoureux de toi Chelsea" cet avoeux me surprend
"Ne peut tu pas, rien qu'une fois me regarder comme un homme et non un ami ou un frère ?!"C'est bien la première fois que je vois de la tristesse dans ses yeux, je les fait souffrir. J'ai fait disparaître sa bonne humeur que j'aime tant, mais comment est-ce que je pourrais le regarder comme un homme ? Il est beau, gentil, doux, positif, mais je ne peut pas aller plus loin, je ne veut pas briser notre amitié, je l'aime trop pour ça
"Je ne veux pas te perdre Lucas, je t'aime trop pour ça !"
"La question c'est : de quelle façon tu m'aime ? Comme un ami, un frère, un inconnu, un homme ?"Ces si beaux yeux, j'aimerais tellement qu'ils brillent comme d'habitude, j'aimerais tellement le voir sourire. Alors que j'allais lui répondre, mon téléphone sonne, encore eux. Lucas prend mon téléphone et accepte l'appel, il me le met contre l'oreille et j'entends un allô, Chelsea ?
La bouche sèche et la boule au ventre je répond*A- Allô?*
*Chelsea ?! C'est bien toi ?* Me demande une voix de femme
*Euh ... Oui oui c'est bien moi*
*Oh mon ange, mon enfant, je suis si soulagée d'entendre ta voix, je te croyais morte ! Je pensais ne plus jamais entendre le doux son de ta voix !* Choquer, je ne parle pas, la laissant continuer son monologue *Tu me manque ma chérie, je t'aime tellement si tu savais* Mon cerveau a fait tilt et je bouillonne
*Moi je t'ai manquer ?! Toi tu m'aime ?! Mais c'est une blague ! Tu est devenue Alzheimer durant mon absence ou quoi ?! Tu viens me parler après six ans d'éternel silence, c'est l'hôtel qui se fout de la charité !*
Lucas me chuchote que ce n'est pas ça l'expression : c'est l'hôpital qui se moque de la charité. Ma mère garde le silence devant ma faute
*Je suis désolé*
*C'est trop facile ça* Lucas me tape sur la tête, me faisant comprendre de me taire et l'écouter
*Je suis venu là où tu étais héberger deux semaines après que tu sois partir, je pensais que tu allait revenir. Mais la dame ne m'avait pas laisser rentrer, m'interdisant de te revoir, elle m'avait dit que je t'avais fait trop de peine*J'étais choquée, la mère de Shawn, celle que je considérais comme ma mère m'avait couper de la mienne alors que nous aurions pu nous réconcilier ?!
*J'avais vraiment de la peine mais j'ai accepter de te laisser tranquille. Une fois alors que je rentrais du supermarché je t'ai vu devant le commissariat, le chef s'excusait pour t'avoir accuser à tord, je m'étais senti tellement bête, je n'avais pas cru mon propre enfant. Et puis un jour j'ai reçu une photo de toi, la femme qui t'hébergeait nous envoyait régulièrement des photos de toi, ton premier copain, lorsque tu cuisinais, tes vacances, toi avec tes amis, ton bac, ton entrée à l'Université* je comprenais enfin pourquoi madame Lewis avait demander un téléphone à Shawn d'un coup, je me suis mise à pleurer *cette femme, je me suis dis qu'elle n'étais pas méchante, mais qu'elle t'avait éloigné de nous pour ton bonheur. Je pense que si tu étais revenu avec nous, tu aurais de nouveau souffert, et je pense qu'elle l'avait compris, cette femme t'aimait vraiment, elle te comprenais" je pleure encore plus et plonge dans les bras réconfortant de Lucas qui me caresse la tête, chose qui me calme toujours *Puis, il y a une semaine j'ai reçu une visite, elle est venu nous voir. Elle m'a donner ton numéro, me disant qu'il était temps que nous fassions la paix, elle à dit que tu était devenu une femme, que tu avais muri, et que maintenant tu pourrai accepter nos excuses. Elle m'a dit que tu avais besoin d'une mère, que tu avais besoin de ta VRAI mère, puisqu'elle allait partir.*
Comment, elle me connaissait si bien, savait ce que j'aimais et ce que je détestais. Elle me remettait toujours sur la bonne voie et m'engueulait lorsque je faisait une bêtise. Elle me connaissait tellement bien qu'elle savait quand je mentais et même ce que je m'apprêtais à dire ou faire avant même que je ne le sache moi même. Elle était mon idole, ma mère, et jamais je ne l'oublierai, elle m'a rendu heureuse.
*Elle a dit que tu avais fait son bonheur, elle qui rêvait d'une fille, elle l'avait eut. Chelsea, est-ce tu pense que nous pourrions nous voir, tu n'est pas obliger de nous pardonner, mais essayons de tout reprendre à zéro, essayons de redevenir une famille. Je t'en pris*
*Je vous pardonne, je vous ai pardonnez depuis des années, mais têtu comme je suis j'aurais fait l'idiote. J'ai muri, je veux vous revoir, ma famille, vous m'avez tellement manquer*Je raccroche après avoir posé un rendez-vous avec ma mère pour qu'on se voit tous ensemble. Lucas fais disparaître mes larmes à l'aide de ses pouces
"Je préfère quand tu souris, tu es mille fois plus belle" je me met à rougir et le regarde dans les yeux
"Je t'aime Lucas, j'aime quand tu souris, quand tu es heureux, j'aime être à tes côté. J'aime tellement quand tu es doux avec moi. Je ne sais pas encore très bien comment je t'aime, mais je vais chercher dans mon cœur et je te le dirais, mais je t'en pris, ne perd jamais ce sourire que j'aime tant"Il se mit à sourire, pose son front contre le mien, et m'embrasse sur le nez. Lucas Ross, je t'aime. Je vais arrêter de te regarder comme un frère mais comme un homme, et je dois le dire. Tu es plutôt pas mal ... Même beaucoup !
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La calme et le fou [Terminée]
RomanceGwen est une jeune fille qui veut réussir dans la vie et qui écoute trop sa mère qui la prive de tout, mais en arrivant à la fac elle comprend qu'elle gâche sa jeunesse à passer ses journées le nez dans les bouquins, sa rencontre avec certaines pers...