Chapitre 1

516 39 60
                                    

Une sonnerie retentit. À moitié endormie, je tapote ma table de nuit cherchant mon réveil. Une fois qu'il ne sonne plus, je me lève avec difficulté de mon lit. En voyant l'heure, je remarque que je suis en retard. Alors j'enfile des vêtements avant de franchir la porte de mon appartement et de m'empresser de trouver un taxi dans la rue. En attendant, je jète un coup d'œil à mon portable. Apparement, les chercheurs aurait beaucoup avancer sur la recherche de la dimension voisine. En effet,ils auraient trouver une dimension semblable à la notre seulement là-bas leurs habitants n'auraient pas de pouvoirs. Ce que j'appelle des pouvoirs sont des capacités que l'on aurait acquise selon notre mois de naissance. Un bruit de klaxonne me fait sursauter. Je relève la tête et vois mon ami Tim qui me sourit chevauchant sa moto.
"Je t'emmène? Encore en retard à ce que je vois!
- Oui mais ce n'est pas ce que tu crois! Mon réveil a sonné trop tard! repondis-je en m'installant derrière Tim
- Tu dis ça chaque jour" rit-il en levant les yeux au ciel.
Il démarre sans me prévenir ce qui me fais pousser un cri. Il a du m'entendre car j'ai distingué un rire. Tim est née en août, il possède alors le don de l'immortalité. Ce petit blond, malgré qu'il ai 22ans comme moi, a gardé son physique de 16 ans. Le faite d'être "immortel" ne veut pas dire invincible. Il ne peut pas mourir de vieillesse mais toute les autres mort sont possibles. Ceux dont la naissance est en août, les immortels, font parties du conseils des sages à partir de 30 ans dans la nation de leur naissance. Tim devra alors aller à Washington D.C. C'est ce conseil là qui dirige le pays.
" Terminus, tout le monde descends!" me coupe Tim dans mes pensées.
Je descends de la moto difficilement, manquant de tomber. Le froid de cette journée de Février balaye mes cheveux couleur ardente. La brise me fait alors frissonner. Avant d'entrer,j'adresse un dernier sourire à Tim.
"Merci Tim! Je te revaudrais ça!
- Mais c'est naturel ma petite Charlie" dit-il clignant d'un œil

Je rentre par la suite dans l'hôpital. Puis j'adresse quelques vagues salutations à quelques personnes de l'accueil avant d'enfiler ma blouse et monter dans l'ascenseur. À l'intérieur, les autres médecins me dévisagent. Je remarque que La Croix sur leur blouse est de la forme d'un plus. Moi je suis née en juillet, le pouvoir de la guérison. Sur ma blouse, ce n'est pas une croix en plus, mais celle du multiplier. Contrairement aux autres qui sont des médecins normaux, je suis un "supermedecin"d'où ma croix différente. Mon bloc est au dernier étage, interdit aux autres médecins. Notre pouvoir a pu soigner de nombreuses maladies comme le cancer, le Sida et autres.

Sortant de l'ascenseur, Maddie, de son vrai nom Maddison, m'attrape au vol et me murmure:
"Charlie! Écoute. On a un nouveau de janvier. On doit le tenir une semaine. Tu es de jour jusqu'à dimanche.
- Ok Maddie! Et toi? Tu t'occupes de qui?
- De Théo Casta qui a le Sida avec Cindy, il est censé sortir ce soir"
Ceux qui naissent en janvier ont un pouvoir disons... particulier. Tous ceux qui ont ce pouvoir là ne survive pas plus de 20 ans en principe. Il est tellement puissant qu'il te ronge de l'intérieur et puise toute la force de son propriétaire. Ces gens là sont alors sujets d'atroces souffrances qui mène quelques fois au suicide de ceux-ci. Malheureusement, aucuns supermédecins ne sont capables de les soigner mais nous pouvons maintenir en vie quelques jours seulement. J'arrive dans la chambre du patient. C'est un jeune garçon d'une dizaine d'années. D'après son dossier, il s'appelle Jack Smy et il veut rester en vie une semaine pour voir son grand-père avant de périr. Quand je relève la tête, je vois le jeune roux me sourire. Son regard est encore rempli d'innocence. Ça me fait mal au cœur qu'il meurt aussi jeune. On voyait ses muscles se contracter face à la douleur, cela m'attriste d'autant plus. J'aimerai tellement pouvoir les soigner, il ne mérite pas tous ceci. Je me sens impuissante.
   Je me dois rester au près de lui, les mains plaquées sur sa peau frêle et douce. Plusieurs personnes sûrement de sa famille passent au fur et à mesure. Tous versent des larmes sauf Jack. Lui m'a parlé de sa famille et de tous ses amis. Il est sincère et à accepté la mort qui vient à lui petit à petit, il a accepté son destin. Quand il m'a dit ses mots je n'ai pu m'empêcher de verser une larme:
"J'ai déjà beaucoup vécu, vu et vis. Ma famille et mes amis m'ont soutenues jusqu'au bout. Que demander de plus? Je ne m'apitoie pas sur mon sort car c'est ce qui m'attends et je dois profiter de mes derniers instants."

    Une fois 19h, je sort de l'hôpital passant mon tour à une de mes collègues. Sur le chemin du retour, je demande comment réagisse les autres "malades" de janvier. Est ce qu'il sont calme, affolés ou encore déprimé? Ou essaie-y-il de survivre ? Je ne sais plus, je ne sais pas, je suis perdue.

JanvierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant