Tarah, dame Ambrosia. [TheLostCanvas FanFic]

CHAP 11 : Anacrouse.

Avant de commencer le chapitre.. un ÉNORME merci pour les 1K (et plus maintenant) c'est juste un truc de fou !
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Bienvenue chez toi ..
Je serais toujours la ! .. Tarah ! Tarah !! Lâchez-la !!! ..
T-arah ..?
Ordures !!

Je me réveillais en sursaut ,calmant ma respiration haletante, je me souvenais seulement de toutes ses phrases qui tourbillonnaient dans ma tête, encore un cauchemar sans doute. Je jetais alors un regard par la fenêtre, seule la lune éclairait cette nuit sans nuage .. mais un détail clochait : je fronçais les sourcils sous l'incompréhension ; un bouquet de lys était suspendu dans le vide par une cordelette, juste devant ma fenêtre. Sortant de dessous mes couvertures, j'ouvris le loquet de ma fenêtre pour détacher le bouquet .. un mot était calé entre deux fleurs : << Par tout les dieux ; tu m'as fait peur l'autre jour ! Mais je suis heureuse que tu ailles mieux. C'est Pefko qui m'a donné le bouquet pour toi ; il est adorable ce petit !
Charlotte. >>. Je pouffais de rire ; Charlotte était bien la seule personne qui aurait pu avoir l'idée d'offrir des fleurs de cette manière. Je remarquai alors une deuxième enveloppe, il était indiqué :
<< Une servante a déposée cette lettre pour toi, c'est de la part d'Athéna. >>. De la part de Sasha ? J'ouvris alors prestement l'enveloppe pour découvrir deux paragraphes soigneusement rédigés. Les lettres élancées étaient fines et penchées et les majuscules étaient parfaitement bien formées et rondes. Sasha était douce et bienveillante.. et cela se voyait même jusqu'à sa jolie façon d'écrire. Je lue attentivement la missive .. Sasha s'excusait de ne pas avoir pue être là pour moi, que Sysiphe lui a tout racontée et qu- .. je fondis en larmes. Elle était la déesse garante de la paix sur Terre, mais s'excusait comme un pécheur, elle s'excusait de ne pas être à mes côtés pour m'aider alors que c'était moi ,en tant que dame Ambrosia mais aussi et plus que tout en tant que grande sœur, qui devais la protéger. Je n'avait était jusqu'à présent seulement qu'une égoïste ; la mort de Tenma et la perte d'Alone m'avaient endeuillées mais Sasha aussi. Et pourtant ,elle, elle était restée debout. Pas moi. De plus je blessais Lottie en lui demandant de ne pas suivre la voie qu'elle souhaitait ; parce que je ne voulez pas la perdre, je ne voulais pas être seule. Égoïste voilà ce que je suis.
Mes larmes entachèrent un peu le papier, quand lu la dernière ligne mes pleurs se stoppèrent : << Sois forte pour moi, pour notre fratrie. Je t'aime grande sœur.
Sasha. >>
J'essuyai mes yeux d'un revers de la main ; je serais forte pour toi. Pour les innocents tués dans cette guerre sainte, pour le reste du sanctuaire. Pour ceux qui crois en moi, en les chevaliers d'Athéna. Pour ceux que j'aime. Pour notre promesse d'enfance à nous quatre. ,me jurais-je a moi même.
Soudain j'entendis du bruit venant des cuisines, je décidais de descendre pieds nus vers le réfectoire ; ce ne devait être que des apprentis chapardant un fruit ou deux. Je fus pourtant surprise de découvrir, en passant les portes des cuisines, le petit Pefko :
- Pefko ?
Il sursauta et se retourna vivement :
- Ouf.. ce n'est que toi Tarah.
Je fronçai les sourcils :
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Et bien heu .. je voulais faire un thé pour le seigneur Albafica mais.. je ne trouve pas de tasse..
- En pleine nuit ?
- Le seigneur Albafica ne dort pas beaucoup..
A bien réfléchir c'est vrai que je me suis déjà rendue ,pour des convocations urgentes de Sage au palais du grand pope de nuit, et le chevalier des poissons n'était pas souvent couché..
- Assieds-toi ; je vais le faire.
Je me baissai alors pour ouvrir un placard et en sortir une simple tasse en bois et un petit récipient en métal doté d'une longue anse de fer.
Réajustant mon châle sur mes épaules, mon unique châle.. celui que je portais pour ma nuit ,que je n'aurais jamais pensée, d'adieux à Tenma.. Je resserrais ma prise sur la poignée de fer.
- Tout va bien Tarah ?
A ces mots, tout mes muscles se raidirent, comme si Chronos jouait avec le temps, puis se détendirent et continuèrent leurs mouvements fluides.
- Oui Pefko ; tout va bien..
Le feu chauffait maintenant doucement l'eau.