The Gucci man

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The Gucci man is kinda like me...

J'ai vu l'interview de cet homme. Il parlait de sa vie, Gucci. Car oui, Gucci était toute sa vie.
Rempli d'épuisement, il peinait à répondre correctement à cet interview. Je ne me souviens plus de ce qu'il avait pu répondre. Il parlait de Gucci, tout sourire. Des hauts et des bas qu'il a pu rencontrer avec cette marque. Tout semblait maintenant loin de lui, enfin c'est comment je l'ai perçu en entendant ses réponses. C'est comme si, en faisant cet interview, il réaliser qu'il avait gâcher sa vie, en investissant tout son temps pour Gucci.
Cela me rendu triste pour lui. Et pour moi. Je décidai alors d'éteindre le poste et sorti de la salle où je me trouvais. Quand je tomba nez à nez avec cet homme.
Il me regarda de haut en bas,  me sourit. Quand il se décida enfin à bouger les lèvres, ce sont ces mots qui y sont sortis :"Ma fille, tu m'a tellement manqué". Et je lui ai répondu :" Mais monsieur, je ne suis pas votre fille". Par la suite, il me dit : "Mais tu n'as pas de père, pas vrai ?  En as-tu un ?"
C'est vrai, je n'en ai pas...
Il me pris par la main et m'entraîna vers la sortie.
Arriver à la sortie, je vis cet ancien camarade qui m'avais fait vivre un enfer fin sixième. Il me pointa du doigt et posa son regard sur nos mains entrelacées. Il s'écria : " Regardez moi cette fille. Elle se prostitue et cherche  l'amour chez les hommes vieux et riche. Salope. Crève. Pourquoi tu sort avec un vieux. Si t'as soif, t'as qu'à te faire violer."
J'étais gênée. The Gucci man tremblait de rage :
- Mais qui est ce jeune homme s'écria-t-il
- Personne, papa chuchotai-je
Pourquoi ce "papa" si soudain
- Mais pourquoi ce jeune homme raconte du n'importe quoi ?! Pourquoi personne n'intervient ? ! Faites le taire ! Hurlait il a présent.
Personne ne fit rien. Je décide alors de m'éloigner le plus vite possible avec l'homme. Quand le regard de ce camarade vint enfin à ce poser sur The Gucci man, il se tut. Comme s'il ne parvenait plus à parler. Plus il le regardait,  plus il s'étranglait. Je senti mon corps s'affaiblir. Le ciel changea. Nous étions passer d'un ciel de printemps un à ciel de bleu gris au nuage rouge sang. D'un geste brusque, j'entraine l'homme dans un bâtiment. Le ciel redevenu comme avant.

En me réveillant, j avais ce sentiment que quelque chose m'attendais à la rentrée.



















This was a dream

REFLECTION | r.bOù les histoires vivent. Découvrez maintenant