Le Sanctuaire Féerique

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Au pied d'un arbre, un jeune homme était adosser contre la cime de l'énorme végétal, observant face à lui le doux lit d'une rivière slalomant entre les rochers de granite.

Les oiseaux chantant l'été, le soleil allas caresser sa chevelure d'or coulant le long de ses épaules, caressants son épée contre le sol et reflétant ses rayons de feu sur l'océane vêtue. Un long soupire paisible se mêla au léger vent jouant entre les feuillages.

Une magnifique libellule bleue se posa alors sur la main du chevalier qui l'observa un sourire tendre aux lèvres. Celle-ci s'envola mais quelque mètre plus loin, il l'aperçut se prendre dans une toile !

Surpris, il se leva et la libéra de sa mort certaine, écrasants l'araignée au passage. Elle s'envola sans mot dire et disparut dans l'océan de granite.

Souriant, le chevalier se réadossa contre l'arbre et écouta l'eau couler.

Le chant des oiseaux comme berceuse, il ferma les yeux et s'endormit ainsi.

Quelques heures plus tard, l'œil de Sélène le réveilla. Se frottant les yeux, il observa face à lui, quand soudain, une étrange lueur sortie de la cime des arbres. Une douce luminosité vert- bleutée volant au devant des fleurs endormies, bercer par le flux de l'eau. Etonné par cette vision, le chevalier se saisie de son épée et se dirigea vers la luminosité qui descendit la rivière, virevoltant entre les rochers de granites avant de se retrouver face à un petit lac...

Le son des criquets était seule sonorité avec les pas métalliques du jeune humain. Une immense lumière bleuté émana alors de l'eau !

Surpris ! Le chevalier tomba dans l'eau lourdement. Les mains s'agrippant contre la roche humide, il releva son visage face à la lumière avant d'apercevoir, flottant dans les airs, une magnifique fée aussi grande qu'une humaine. Ses ailes d'argent battant dans l'air frais et humide, ses yeux fermer et son front illuminé d'une étrange luminosité laissa bouche bée le chevalier qui resta ainsi, émerveillé par le spectacle féerique. S'approchant de lui, elle déposa un pied délicatement dans l'eau coulant sur son lit éternel, et ouvrit ses yeux rouges vif.

Ses cheveux argentés coulant le long de son épaule cachant sa poitrine, ses ailes arrêtèrent alors leurs battements incessants. Le chevalier et la reine des fées furent entourer soudainement par des milliers de petite fée, dansant autour des deux géants. Le chevalier pris la parole.

- Qui... Qui êtes-vous ? 

- Je me nomme Maéla et tu te ma surpris a mon bain jeune mortel.

Avalant sa salive difficilement, une goutte de sueur s'écoula le long de son visage illuminé par le reflet stellaire.

- Etes... Etes-vous une Nymphe ?

La fée clignant plusieurs fois des yeux avant que sur ses lèvres, ne se dessine un mystérieux sourire.

- Non, je ne suis pas une Nymphe. Oublie toutes les légendes et fausse histoire que tu es put entendre au sujet des êtres des rivières... Maintenant ce que j'attends de toi, c'est que tu m'explique ce que tu fessais dans un havre seulement réservé aux fées...

- Dame, je n'oserais point médité sur des légendes douteuses mais votre apparition et si étrange, effrayante et féerique à la fois... A vrai dire dame, je me suis laissé bercer par la rivière lors de la journée magnifique qu'il y eût et je me suis réveillé en pleine nuit... J'ai alors aperçu une lumière descendre de la cime des arbres et je l'ai suivie jusqu'à arriver dans votre domaine.

- Hum, ta thèse se tiens, mais je déteste être surprise au bain, surtout quand je me prépare pour rejoindre mon compagnon...

- Comprenez que mes yeux ne purent apercevoir ne serais-ce qu'une ligne de votre corps lors de votre bain dame, et ses même yeux m'impose les images que je vois, alors que mon esprit ne voulez pas souiller la nature même de ce lieu.

- Alors pourquoi avoir suivi cette luminosité ? 

- Et bien...

Soudain, une petite fée s'approcha de Maéla, la mine triste, l'air gêné.

- Dame Maéla, pardonné moi, je suis la seul responsable...

- Eyda, tu ne devrais pas te reposer ? Tu as échapper à une terrible épreuve aujourd'hui... ]

La petite fée regarda la grande les yeux inquiets et les mains suppliantes.

- Hum... Je t'écouta Eyda, pourquoi est-il ici ?

- Ma Reine, il s'agit de l'humain qui ma sauvé la vie... quand j'ai était prise dans le piège de Neymis, l'araignée.

Le chevalier ne comprenant pas trop observa la reine des fées qui le fixa à son tour.

- Ainsi humain, tu es celui qui a sauvé notre petite Eyda, sais tu que le geste que tu as accomplie, si noble soit-il et contre nature.

Le chevalier compris soudainement.

- Ô noble reine des fées, pardonné mon insolence mais je ne pouvais pas laisser une si douce et paisible créature mourir.

- Tu as tout de même brisé l'équilibre d'un lieu neutre en droit, tu devras en payez le prix.

- Je suppose que le prix et ma vie... Est-ce pour avoir sauvé votre protéger ou pour vous avoir surprise au bain, ô maîtresse des fées...

Le ton calme mais ferme du chevalier surpris Maéla qui se mise à réfléchir.

Apres quelque seconde de silence, sous le regard suppliciant de la charmante petite fée. Maéla repris la parole.

- Noble soit tu humain, je te propose quelques choses.

- Je vous écoute, ô reine... 

- Deviens le gardien de ce lieu... Soit tu as jamais le chevalier qui protégera le sanctuaire des fées contre les urbains voulant souiller notre terre sacrée.

- Mais j'ai brisé l'équilibre dame, j'ai un pris as payer.

- En effet jeune paladin, le prix sera ta vie car tu as privilégier la vie d'un être a celle d'un autre et tu as tuer volontairement une créature ne faisans que survivre.

Le chevalier se leva. Eyda, les yeux en larme observa la scène impuissante.

- Que ta sentence s'abatte alors sur moi, reine des rivières.

Maéla leva sa main et consuma le corps du paladin en un seul geste dans une vague de flammes effroyablement puissante. A sa place, fermant les yeux, une onde spectrale était debout, son épée en main, observant la reine, le regard fière.

- Soit tu béni des fée jeune mortel, tu as sacrifier ton humanité au nom de ton idéal. Je te nomme Gardien du Sanctuaire des fées.

- Puis-je en être digne...

La fée s'approcha de lui et déposa sa main contre son front qui se mis à luire d'une étrange lueurs. Alors, du dos de son armure spectral, apparut une magnifique paire d'aile.

Une lueur enflammée se dessina sur son visage, traçant le signe runique elfique des honorables.

- Ho Paladin des Fées, quelle est ton nom ? 

- Je me nome Yohann, Ô ma reine.

- Alors Yohann et mort en cette nuit d'été, Naquis seulement le Paladin gardien du royaume des fée... Aégiss.

Alors une lumière argentée entoura les lieux et le silence totale plana sur le petit lac, totalement déserté de toutes être féerique.

Seul une armure d'océane et l'épée d'un paladin restèrent dans le courant de l'eau... Toute deux furent emporter par l'eau afin de reposé à jamais au fond du petit lac.

En souvenir éternel du Gardien des Fées.

Le Sanctuaire Féerique.

Balade en AlthéaWhere stories live. Discover now