Visite 7

944 115 52
                                    

Les provoquer. C'est ce qu'il fallait faire pour les résonner, cela paraît insensé mais pour moi c'est simplement logique. j'ai déjà ma petite idée de comment faire, j'espère qu'il n'y aura pas de répercussions sur Taeyong et qu'il n'y a pas de danger. Je ne suis absolument pas certain. je sens que cette semaine va être agitée,j'espère que cette idée va fonctionner.

Je marche déterminé jusqu'à la chambre, je suis décidé à vivre dans le bonheur en les faisant déguerpir le plus vite possible. Trop de souffrances inutiles et incomprises, surtout pour Taeyong. Je salue le gardien et rentre comme à mon habitude dans la chambre pourvoir mon petit-ami.

- Salut chéri, je pense avoir trouvé la solution! Criais-je en lui sautant dessus.

- Salut, je suis aussi content de te voir. C'est génial! Tu penses que ça fonctionnera? Demande-t-il inquiet.

- Je n'en sais rien, c'est assez risqué. Profitons avant de notre intimité. Répondis-je en souriant.

- Oui tu as raison, d'ailleurs ton plat que tu m'as laissé qui était avec le gâteau est là-bas, tu peux le récupérer. Dit-il en pointant le plat du doigt.

- Ah merci!

- J'ai donné une part au psychiatre il a trouvé ça bon et il m'a dit de te dire " c'est délicieux, malgré votre mauvais caractère vous êtes vraiment doué pour les gâteaux. Il était doux, pas comme vous".

- Il ne perd pas son temps lui, ça donne quoi avec lui sinon? Il te prend toujours pour un fou? Demandais-je avec un sourire amusé

- Il me trouve différent de mon arrivée, plus souriant, plus ouvert.Totalement mieux en gros, comme si j'étais "normal". Il est con, je suis parfaitement normal. Ricane-t-il en se moquant ouvertement de ce que pense son psychiatre.

- Si seulement il savait... Tu es sûr que ce n'est pas un psy de pacotille? J'espère que ce sera lui qui finira interné! Ricanais-je à mon tour.

- On verra, en attendant je vais lui montrer que je suis normal pour sortir de là, il va penser que je vais mieux.

- Tout à fait! Tu en fais quoi des médicaments? Chuchotais-je pour ne pas que le gardien entend.

- Je les jette discrètement comme tu me l'as dit. Chuchote t-il à son tour.

- Nickel! Et ton livre tu avances? Changeais-je de sujet de conversation.

- Je l'ai fini depuis déjà hier, j'en ai commencé un autre. Il était génial le premier, j'ai adoré le contexte fantastique avec toutes ces bestioles bizarres. M'explique-t-il l'air vraiment intéressé par ce livre.

- C'est vrai que ce livre est génial, tant mieux si tu as aimé! Tu as commencé le quel maintenant?

- Celui qui parle de l'enfance d'un écrivain gay.

- Il faut s'accrocher, il est dur à lire. Tu as vu dès le début ça commence avec une description d'un mollard bien dégueulasse. Dis-je avec une mine dégoûtée (nda: ce livre existe bien, je l'ai lu et il faut tenir!)

- Il faut croire que les gays sont mal vu, c'est pour ça que l'on s'est caché un moment, même à nos amis.

- C'est vrai, on a traversé un moment difficile, on s'est même demandé si on allait rester ensemble, mais on s'aimait comme des fous. Dis-je nostalgique en repensant à ces moments.

On a tellement eu peur de l'avouer à nos parents et nos amis,heureusement que les mœurs et la mentalité des gens changent, tout le monde ne l'a tout de même pas accepté. Je me rappelle du regard dégoûté de mon ancien meilleur ami ainsi de son insulte qu'il m'a craché à la gueule "tu es un putain d'homo! J'espère que ce n'est pas contagieux!". J'étais perdu, je pensais quitter Taeyong par peur, mais je l'aimais et j'ai préféré écouter mon cœur plutôt que ma tête.

Ils sont là °TaeTen°Où les histoires vivent. Découvrez maintenant