Oui Park Jimin

Chapitre 1

Aurevoir Gangnam, je t'aimais bien moi.

Le fait que mes parents se fassent muter me fait littéralement chier, je leur avait pourtant maintes et maintes fois dit. Je n'aime pas mâcher mes mots et c'est comme ça, même à Banpo-dong, notre ancien lycée, j'avais mes habitudes, mes amis, et mes profs. Ils vont tous me manquer.

Absolument tous.

Sauf Lee-Min,

Ce genre de filles m'agace à un point pas possible. Elles sont arrogantes, trop confiantes, prétentieuses, hautaines et j'en passe. Elles m'énervent, tout simplement.

Leurs parents sont bien évidement toujours pétés de thunes, ont des voitures de collections et aussi n'oublions pas, ils ont aussi la maison qui va avec tout le reste, enfin, la plupart du temps, c'est une villa, dans une ville assez connue du genre « Miami, Los Angeles, Paris » pour montrer qu'ils sont riches.

Ces filles ont un physique de rêve, je dis pas que je suis moche, mais c'est simplement que je fais pas le poids contre elles.

Je vais prendre Lee-Min comme exemple : Une peau parfaitement bronzée due aux séances UV qu'elle est capable de se payer grâce à l'argent de ses parents, des seins énormes et des fesses du même type, mais je soupçonne qu'elle les doit grâce à la chirurgie esthétique qui est très présente dans notre pays. Une peau parfaite, sans le moindre bouton mais, sur ce point là, je n'ai strictement rien à lui envier car j'ai une peau très propre.

Ce déménagement implique beaucoup d'autres choses à faire : se refaire des amis, s'habituer à Yongsan qui est maintenant ma nouvelle ville, bien loin des quartier branchés de Gangnam où j'aimais de temps en temps aller faire la fête avec mes potes. Je leur ai promis de revenir les voir.

Mais dans tout ce bordel, il y'a quand même une chose de bien, je vais enfin pouvoir revoir ma meilleure amie qui était elle aussi parti a Yongsan il y'a deux ans de ça. On s'appelle beaucoup, et on s'envoie énormément de messages par jours. Je lui dirais ce soir je pense,ça va lui faire plaisir

-Sol-Jae, réveille toi, on est arrivées, me dit ma mère

-Déjà, répondis-je en m'étirant autant que je pouvais dans notre voiture, c'est-à-dire, très peu, le plafond étant très bas

-Tu as dormi plus de trois heures.

Je finis de m'étirer et je sors de la voiture. Le camion de déménagement est juste devant notre voiture, car il est arrivé une trentaine de minutes avant nous.

C'est dur, de devoir marcher alors que t'es à moitié endormie, d'avoir la tête dans le cul, les yeux qui collent et la bouche pâteuse.

Mon père ouvre la porte arrière du camion, et me donne un carton, sauf que j'ai l'impression qu'il pèse au moins cent kilos, et je commence à marcher vers une maison, je ne savais pas que maman avait déjà mit des fleurs dans le jardin, et je dois avouer que même si je n'aime pas trop les fleurs, je trouve le contraste entre les roses-rouges et la barrière blanche totalement charmant.

La demeure avait sur ses fenêtres des jardinières garnies de géraniums rouges tranchant avec le blanc des murs.

J'arrive devant l'entrée et j'essaye de rentrer. La porte est fermée, je clenche encore une fois, je ne vois plus mes parents, où sont-ils passées ?

Maman, Papa, help.

Je me retourne pour chercher du regard mes paternels, et bien-sur, je ne les vois pas, ils ont disparus ???

Un bruit retentit, je me retourne la porte s'ouvre, un jeune homme au torse nu apparaît dans l'encadrement de la porte.

Il me scanna de haut en bas, avant de me dire d'un ton sec, « Qu-est ce que tu veux ? »