chapitre deux

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- Mais, putain, t'es qui ?
- Je suis Shawn Mendes.

lundi 5 septembre 2016

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lundi 5 septembre 2016. 21h13

I'll be needing stitches. C'est ce qui me traversait l'esprit lorsque le mystérieux jeune homme me révéla son identité.

Donc il était la célébrité.

Je cligne des yeux et me secoue la tête. Il sourit comme un abruti face à ma réaction. Sans dire un mot, je rentre dans l'avion et trouve ma place. Le chanteur me suit et se mets à côté de moi. Je fronce les sourcils, étonnée.

- Je ne te suis pas !, il s'exclame en levant ses mains. Je te jure que c'est ma place ! Regarde, c'est même marqué sur mon ticket.

Je jette un coup d'œil sur son billet et remarque qu'il ne me mentait pas.

- Au fait, tu t'appelles comment ?, il me demande.
- Effy.

Il arque un de ses sourcils, étonné par mon prénom qui est peu commun.

- Ça te va bien., il commente.

Je lui souris. Une voix dans l'avion nous annonce qu'il va décoller. Je me contracte tout à coup, craignant le pire. Mendes me jette un regard amusé face à ma réaction. Mais je n'ai pas le temps de m'en plaindre que l'avion démarre. Je m'agrippe à tout ce que je trouve et ferme les yeux. Lorsque l'avion a fini de prendre de l'altitude je rouvre mes yeux et remarque que je m'étais agrippée au bras de la célébrité. Je rougis en le lâchant.

- Désolée, j'ai vraiment très peur de ces engins., je m'excuse.
- J'avais remarqué !, il me répond amusé.

Je replace une de mes mèches blondes derrière mon oreille avec un faible sourire et me remets à triturer mes ongles. Je vois les nuages par mon hublot et mon ventre se serre.

- Wow, t'as vraiment si peur que ça ?, s'étonne Shawn.

Je lui glisse un regard de côté et hoche la tête. Je n'arrive même pas à parler tellement mon appréhension est grande.

- C'est la première fois que tu prends l'avion ?, il me demande.

Je bouscule ma tête de gauche à droite pour lui signifier que non, ce n'est pas la première fois. Mais j'espère secrètement que ce soit la dernière.

- Hé bien, pas très bavarde la petite Effy.

J'aimerais pouvoir l'être, mais la Effy française et extravagante semblait déjà partie et je me retrouvais avec la Effy canadienne, trop timide pour être intéressante.

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