Chapitre Vingt-Sept

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NDA : /!\ Attention, propos pouvant être choquants [VIOL !] /!\

18 mars 2017

Je me sens mourir lentement dans cette cellule.
Depuis maintenant trois jours je n'ai droit qu'à de l'eau.
Je sens mon corps demander à manger, quelque chose de solide, alors que mes forces me quittent. J'ignore ce que Wagner me veut, mais je sais que je veux juste sortir d'ici. Je veux que cet enfer se termine.
La porte s'ouvre. Il entre, un sourire aux lèvres. Un sourire qui n'annonce rien de bon. Ses yeux reflètent une lueur menaçante, une longue cicatrice est visible sur sa joue.
Il s'approche de moi, lentement, sa main gauche derrière son dos. Que cache-t-il ? Je n'ai plus la force d'y réfléchir. Je veux juste lâcher.
Sa main droite vient lentement caresser ma jambe. Il la remonte jusqu'à ma cuisse. Sa main frôle mon intimité, mais je referme mes jambes afin qu'il n'ait pas d'accès.
Il finit par bouger sa main gauche de derrière son dos, et je découvre qu'il tient un bandeau. Il me le met sur la bouche et le serre avec force, m'empêchant de crier. Avec ses deux mains, il écarte mes jambes. Je bouge dans tous les sens, mais je suis faible et je ne tiendrai pas longtemps contre lui. Je le sais et les prochaines minutes m'effraient de plus en plus.
Ses mains retirent mon pantalon. Il le jette dans la pièce, au hasard. Il enlève mon haut et son regard de braise se balade sur mon corps, couvert uniquement de mes sous-vêtements désormais. Je me sens déjà salie, alors qu'il n'est pas encore passé à l'acte.
Mon cerveau est en alerte, mais je n'arrive pas à réfléchir correctement. Le stress, la colère, l'incompréhension, la fatigue et la faim accumulés ces derniers jours m'empêchent d'avoir des pensées claires et intelligentes. Je suis entièrement paniquée, j'aimerais hurler mais aucun son ne sort de ma bouche, de toute façon, je suis bâillonnée.
Ses mains se baladent sur mon corps qui se rétracte sous son contact. Les larmes coulent sur mes joues, et je me débats du mieux que je peux.
Il se met en califourchon sur moi avant de se pencher vers mon oreille.
- Allons, je sais que tu le veux...
Je secoue énergiquement la tête et il descend la bâillon.
- Arrête ! Je t'en supplie ! Relâche-moi ! Pitié ! Ne me fais rien !, suppliais-je, pleurant.
- Tu verras, tu vas apprécier.
- Non !, criais-je, mes larmes coulaient désormais à flots.
Je ne voulais pas perdre ma virginité ainsi. Je voyais quelque chose de plus romantique, de plus doux, dans des circonstances différentes. Et avec quelqu'un qui m'aime réellement et que j'aime en retour.
- Profite bébé.
- Arrête, je ne veux pas putain !, hurlais-je, complètement désespérée.
Il n'écoute nullement mes plaintes et s'enlève de sur moi. Il enlève son pantalon et son slip, alors que sa queue se dresse devant moi. Je gigote, je supplie, je me débats mais rien n'y fait, je vois dans ses yeux que seul son plaisir l'intéresse. Même s'il doit me violer.
Il s'approche de ma tête et m'incite à ouvrir la bouche. Je la garde fermée, refusant de prendre son gland en bouche.
- Putain suce sale pute !, s'irrite-t-il.
Mes sanglots redoublent d'intensité. Je ne veux pas, non, non, non !
Son poing s'abat alors violemment contre ma mâchoire. J'ouvre la bouche pour crier mais il en profite pour y faire entrer son sexe. Il commence des allers-retours, m'obligeant à effectuer des gorges profondes.
Ses mouvements s'accélèrent lorsqu'il est à la limite de la jouissance. Et quelques instants plus tard, je sens son sperme gicler au fond de ma gorge.
Je me sens tellement mal. J'ai envie de vomir, de recracher son sperme.
Il retire son engin de ma bouche avant d'arracher ma culotte. Je me tends, c'est ma première fois, et je suis complètement paniquée. Je ne suis pas prête bordel !
- Arrête, ne fais pas ça, je t'en prie !, sanglotais-je.
Il ne m'écoute pas, et d'un mouvement de bassin, me pénètre d'un coup.
Mon cri déchire le silence. La douleur prend place dans tout mon être, j'ai tellement mal, c'est atroce...
Il s'enfonce en moi jusqu'à toucher le fond. Mes cris expriment la douleur que je ressens, mais ils semblent sonner comme une douce berceuse aux oreilles de ce psychopathe en train de me violer.
Je me débats, bouge dans tous les sens, mes menottes s'entrechoquent, le lit grince.
Wagner ne semble pas du tout apprécier puisqu'il vient me gifler avec toute ma force qu'il possède. Je continue pourtant de me débattre, mélangée entre la douleur due à la gifle et celle à cause de la pénétration.
Il pose sa main sur ma bouche et appuie, afin de faire taire mes cris, alors que l'autre main détache habilement mon soutien-gorge. Il prend mon sein droit dans sa main, le serre jusqu'à me faire mal, puis la descend jusqu'à mon ventre pour me faire arrêter de bouger.
Je suis incapable de bouger et de me défendre, à la merci d'un violeur.
Il entame des mouvements de bassins intenses, qui me font du mal. Mon intimité me brûle et malgré sa main posée sur ma bouche, mes cris se répercutent dans la pièce. Je suis impuissante et faible.
Plusieurs minutes passent lorsqu'il se tend et déverse sa jouissance dans mon intimité, tout en criant de plaisir, alors que mon cri est un cri de douleur.
Il se retire, se rhabille et me laisse là, seule, en larmes, salie.
J'ai envie de prendre une douche, de nettoyer mon corps pour enlever les traces de ses sales mains... Mais jamais je ne pourrai récupérer ce qui m'a été enlevé avec tant de violence.
Jamais je ne récupérerai ma virginité et mon innocence.
J'explose de nouveau en sanglots, je me recroqueville sur moi-même, je ne sais pas quoi faire, je me sens tellement mal, la douleur physique et mentale me détruisent intérieurement.
Je voudrais vomir à cet instant, je voudrais mourir. Mourir pour oublier l'enfer que je viens de vivre. Pour oublier cette scène.
Je me sens atrocement seule.

Hey, c'est la première fois que je décris une scène de sexe, et qui plus est un viol. J'espère que ça n'en a pas choqué, même si j'avais prévenu en début de chapitre.
Je sais que j'ai énormément répété certains mots, mais je voulais vraiment insister sur la douleur qu'elle ressent. 😅

Bad NumberOù les histoires vivent. Découvrez maintenant