Maxenss

Au revoir

Aéroport de Paris-Orly 8 : 30 du matin :

Tu te précipitas de remercier le taxiste de t'avoir aidé à transporter ta lourde valise pour ensuite courir à l'intérieur et commencer à chercher ta meilleure amie du regard...L'idée de rater ton vol te hantait le cerveau néanmoins, tu savais qu'il ne fallait pas y réfléchir, mais comment ne pas y songer si tu ne trouvais toujours pas ton amie ?

Après plusieurs minutes à courir et à bousculer des gens sans t'excuser tu aperçus enfin Isa dans une des salles d'attente attendant ton arrivée.

- « Mais où étais-tu enfin ? Je m'étais inquiété pendant tout ce temps ! »

Elle semblait folle de rage, mais de la rage mêler à du soulagement.

- « Je m'excuse... Je n'avais pas pensé à mettre un réveil hier soir... »

En effet, ton esprit était bien trop préoccupé à penser à autre chose. Tu ricanas discrètement à cette idée, ce qui n'échappa pas à ton amie.

- « C'est bien normal. Si je ne me trompe pas, tu as passé la nuit chez Max ? » Demanda-t-elle en croisant les bras tout en essayant d'avoir l'air sérieuse.
Cela te fit encore plus rire, car elle ressemblait tellement à ta mère lorsqu'elle te menaça de te pousser or de l'avion si tu continuais à rire de la sorte. Tu répondis tout de même à travers vos moqueries :
- « Oui, mais ce n'ai pas ce que tu crois... »

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- « Mec ! Où vas-tu ? Nous avons un tournage dans quelques heures ! » Cria Seb en observant Maxence sortir de l'appartement en courant sans même prendre la peine d'expliquer ce qui n'allais pas.

Il s'en foutait à présent... De tout ces tournages. De toutes ces fois ou il était passé à côté de ce qui semblait être sa vie, le destin. Il savait d'avance ou la trouver et, pour une fois, Isa lui était d'une grande aide.

Cette fois, il n'allait pas laisser la seule chose qui le rendait heureux partir, du moins, pas avant d'avoir essayé. Même s'il s'avait, tout au fond de lui, qu'elle n'avait pas le choix. Que si ça ne tenait qu'à elle, elle serait restée auprès de lui.
Cependant, il ne pouvait laisser un tel au revoir, si lourd et si indispensable, sur le cœur. Il devait la serrer dans ses bras une dernière fois, lui dire qu'il l'aimait, lui dire qu'elle à été une des plus belles choses qui lui sont arrivé ses derniers jours. Qu'il ne regrettera jamais le jour où il l'a rencontré.

Une fois à l'aéroport, il se rua directement vers les salles d'attentes pensant que tu te trouverais sûrement dans une des grandes salles. Les gens autour de lui le regardaient tel un fou bousculant tout les passants qui lui firent obstacle. Certains écartaient leurs enfants craignant qu'il les bouscule aussi. Il s'en foutait et il n'avait qu'une chose en tête. Te retrouver.

Malheureusement, toutes les salles étaient vides. Touts les vols étaient déjà parés au décollage. Il s'assit sur un des bancs et se couvera le visage de ses mains... Étouffant un léger sanglot. C'était comme ci touts espoirs s'étaient effondrer, à l'instant, devant ses yeux.

Sur ce même tableau qui se dressait devant lui, le tableau qui lui indiquait que la fille qu'il aimait tant était partie et pour de bons.
Ses mains devenaient de plus en plus moites. Ses yeux, de plus en plus rouge. Et puis son esprit ? De plus en plus embrouillé.

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- « Excusez-moi, mais aviez-vous vus un Sac à dos de couleur rouge ? » Demandas-tu à l'hôtesse qui se tenait devant la porte qui menait à l'avion.

- « Oui mademoiselle, Juste là. Dépêchez-vous, je vous prie. » Répondit-elle calmement.

En effet, ton sac était la, à t'attendre sagement sur une chaise d'attente, près d'un homme, plutôt étrange, qui camouflait son visage à l'aide de ses mains.

Tu t'avanças discrètement, histoire de ne pas éveiller la personne or de ses pensées. Tu attrapas ton sac qui, à ton plus grand malheur, avait plusieurs sortes de porte-clés bruyants.
Leurs bruissements firent un vacarme impressionnant pour de simples porte-clés insignifiants. L'homme sursauta sous l'effet inattendu du bruit si prés de son oreille.

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Alors que toutes ses espérances et expectances s'effondraient sur ses épaules, il suffit d'un simple cliquetis... Un petit bruit qui, à sa plus grande surprise, lui redonna le plus grand des sourires.

Le même sourire qu'il portait ce jour la, quand il t'avait rencontré. Car oui, il ne rêvait pas, tu te tenais bien la, devant lui, avec ton fameux sac rouge à la main.

À ce moment la, il s'avait qu'il ne serait jamais aussi heureux dans sa vie toute entière. Rien ne l'aurait rendu plus heureux que de te voir une dernière fois... Ton si beau sourire. Tes si beaux cheveux et puis tes yeux si parfaitement formés.

- « Max ?... Mais enfin que fais-tu ici ? »

Voilà les seuls mots que tu pus prononcer correctement... Tu étais si choquée. Était-ce un rêve ? Car pendant toutes ses longues minutes d'attente dans cette salle, il ne se passa pas une seconde sans que tu pries pour qu'il apparaisse, la, devant toi. Tu avais besoin de lui, de ses mots... De son tout.

Sans dire un mot, il se jeta sur toi et te prit dans ses bras, si fort que ton sac tomba brusquement sur le sol.

- « Il est or de question que tu partes. Reste. Je t'en supplie. » Dit-il d'une voix tremblante.
Tu le serras, si fort, contre toi, car tu ne pouvais pas supporter cet au revoir. C'était bien trop dur de partir ou même de se détacher de la personne que l'on aime, sachant très bien que tu ne le reverras plus.

Tu te demandas tout bas, comment les gens faisaient pour partir. Les larmes te montèrent si rapidement aux yeux que, cette fois-ci, tu ne pus les retenir de jaillir. Tu serras son gilet si fort entre tes ongles que le tissu se froissa légèrement.

- « Votre vol décolle dans 5 minutes Mademoiselle ! » Lança l'hôtesse de l'autre bout de la salle.

Après une grande bouffée d'air, tu te séparas doucement de lui pour ensuite le regarder dans les yeux.

- « Je dois partir. Tu le sais. » Dis-tu tristement.

Il te regarda, abattu. Il le savait, mais malgré ça, il s'attendait à ce qu'un miracle vienne t'empêcher de partir. Il savait ce qu'il devait faire.. Partir. Car rater ton vol à cause de lui était une chose insensée. Il devait partir et ne pas te retenir plus longtemps.

- « Je dois partir maintenant... Pars maintenant... Ne rate pas ton avion. Mais sache que je t'aime. Que tu as illuminé ma vie d'un simple regard. Que tes mots étaient la seule mélodie qui tournait en boucle dans ma tête. Ta voix, si belle, si douce me manquera en premier. Je t'aime.. Ne l'oublie pas. » Dit-il tout en baissant la tête pour ne pas laisser apparaître une larme qui coulait le long de sa joue.

Toi-même, tu pleurais toutes les larmes de ton corps... Mais pleurer n'était pas la seule chose que tu planifiais de faire. Tu enroulas tes bras autour de son cou, te mis sur la pointe des pieds et l'embrassas fougueusement.

Ses lèvres étaient si douces et si brûlantes. Vos lèvres se celèrent tel un pacte signé pour l'éternité. Votre baiser dura un petit moment avant qu'il ne s'éloigne de toi lentement...

- « Ne me quitte pas... Max, je t'aime... Ne pars pas. »

Ton chagrin était si intense que ton cœur battait si fort contre ta poitrine, si fort, que pour un cour instant, tu eu l'impression qu'il allait te transpercer pour aller rejoindre sa moitié qui s'éloignait, petit à petit, se rapprochant toujours un peu plus de la sortie de la salle. 

Comme quoi les rêves deviennent, parfois, réalité.