J O U R I | 7h50

58 4 2
                                    


Lundi 22 janvier, 7h50

Je suis arrivée, enfin. J'ai cru que j'était en retard mais non, ma montre avait juste fais un caprice. Bien évidemment, je n'ai pas eu le temps de bien me préparer. Ce qui m'embête pour un premier jour. J'aime être présentable.

Je regarde du coin de l'oeil la grosse horloge qui fais tâche sur ce mur terne. 7h51. Plus que 9 minutes et 46 secondes. Le temps est long, trop long surtout lorsque nous somme seule dans une pièce considérée comme une salle d'attente. Mes yeux regarde indiscrètement mes pieds. Mes mains tiennent fermement mon classeur jaune et mon visage est neutre. A vrai dire, je devrais être stressée, angoissée ou même apeurée car aujourd'hui est mon premier jour étant que psychologue dans un centre spécialisé dans les maladies psychologiques et neurologiques ainsi que les troubles psychiques. Seulement, je ne ressens aucune de ces sensations. Si, je dois les ressentir mais elles doivent êtres cachées, c'est peut être ça qui m'a forcée à devenir psychologue. Découvrir ce qui m'a été interdit. J'ai toujours voulu ressentir quelque chose mais on m'a appris à ne pas exprimer ce qu'on ressentait. " S'exprimer est le plus grand point faible de l'humain. On se confie à lui et ce dernier s' en sert contre nous. Se taire et être impassible est l'arme ultime pour sa propre sûreté " L'être humain et ses émotions me fascineront toujours. Et il ne cessera de me décevoir, aussi.

Je soupire par les narines et observe ma tenue. Chemiser blanc, veste noir, juspe demi longue noir, collant ainsi que des escarpins noirs. Classique... et clichée, mais j'aime. Mes cheveux roux son attachés en forme de chignon, tout ce qu'il y a de plus basique. À nouveau, je regarde l'heure et me rend compte qu'il ne me reste plus 3 minutes et 2 secondes. J'ai pris autant de temps pour me regarder et pour parler de mes envies ?... Je vois.

Au gré du temps qu'il me reste, je profite de regarder l'état de la salle. Les murs sont d'une couleur crème périmée, les meubles semblent d'un certain âge et l'ambiance est comme... morte. Ce qui est assez semblable à un centre médical.

Je replace délicatement une mèche de cheveux derrière mon oreille et un bruit de sérure me surprend. La porte étaait fermée à clé ? Étrange. Je lève les yeux vers la source de ce bruit et j'appercoit la silhouette d'un homme portant une longue blouse blanche tachetée de jaune, de rouge et de noir.

- Bonjour madame Carmelia, veillez me suivre s' il vous plaît.

Je lui répond d'un simple hochement de tête puis le suis comme demandé. L'homme avait l'air sympatique bien qu'il possédait des rides dur et fatigué. Il n'était pas vieux, ni trop jeune. Pile la quarantaine à mon avis. Sa démarche est trop droite pour un homme au visage lessivé. Surdose de caféine. Nous parcourons un grnad couloir dans le plus grand des silences, ce qui me fais bizarre. D'habitude, on aurait du entendre des gens hurlés, frappés contre les parois de leur chambre ou encore insultés. Même si ce n'est que mon premier jour, je sais que certaine maladie oblige l'humain à se déchaîner. Peut-être que je suis dans une autre partie.

À présent, cela fait 10 minutes que nous marchons. Mon regard n'est pas fixe, il inspincte se territoire, ses salles aux portes moisies et fermées, se plafond peu illuminé, ses vitres aux multiples fissures et cet homme devant moi qui à l'air d'un fantôme. Bien que cela ne me fais ni chaud ni froid. Puis, nous arrivons devant une salle où la porte est gravée de plusieurs lettres : Bureau du directeur, espace interdit à toutes personnes publiques et malades.

Le quaintenaire frappe à la porte et l'ouvre suite à un "Entrée". Il me laisse passer et m'offre un petit sourire que je n'offre pas en retour. Il l'a referme et je me retrouve en présence d'un autre homme aux yeux marons et aux cheveux poivre sel. D'un signe de main il me fais comprendre de m'installer sur un des sièges, ce que je fais plutôt calmement.

Like A Bird Locked Up In The Cage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant