Révélation (Tome 1)

Chapitre 3 : Carambolage dans les couloirs

En ne voulant pas arriver en retard pour la énième fois de sa vie, elle avait courue dans les couloirs déserts à cette heure du matin où tout le monde était normalement assis sur leur chaise en classe.
Au même moment un jeune homme blond essayait lui aussi de rejoindre la même classe que la jeune fille aux cheveux d'ébène.

À l'intersection du corridor qu'elle empruntait, Marinette rentra en collision avec quelque chose de plus grand qu'elle ou plutôt quelqu'un.
Le choc fu si soudain que les deux personnes se retrouvèrent projetées au sol.

Adrien se frottait le front et quand il enleva sa main qui cachait en même temps sa vue, il se trouva en face de la cause de son retard.
Marinette était toujours sonnée et quand elle rouvrit les yeux pour voir la raison de sa chute elle tomba sur un visage qu'elle ne connaissait que trop bien appartenant à son camarade de classe, Adrien Agreste, le garçon dont elle était follement amoureuse et qui était surtout entrain de la fixer avec une expression indescriptible, mais rien que le fait de savoir qu'il la regardait lui fit monter le rouge aux joues.

Au bout de quelques secondes à se regarder dans les yeux sans détourner le regard de l'autre, une des deux personnes pensa qu'il était temps de réagir et commença à se relever tout en en s'excusant.

- "Désolé Marinette ! Je ne t'avais pas vue arriver, est ce que ça va ? Je t'ai pas fait mal ?!" Enchaîna Adrien à une vitesse folle pendant qu'il tendait sa main à Marinette qui était toujours à terre.

Elle saisit sa main non sans une pointe de gêne, elle réussit tout de même a formuler une phrase cohérente. Elle y arrivais de mieux en mieux a parler avec le jeune mannequin à force de le côtoyer tout les jours depuis deux ans mais il arrivait que parfois elle recommence a bafouiller en sa présence perdant tous ses moyens.

- "Ah ! Euh ... oui p-pardon c'est ma faute." Dit-elle toujours rougissante.

Mais Adrien était trop absorbé par la douceur de la main de Marinette qu'il tenait pour l'aider à se relever. Ses mains étaient plus petites que les siennes munis de fins doigts délicats, il avait l'impression que ses mains étaient faites pour aller avec les siennes et que leurs doigts étaient fait pour s'entrelacer.

- "Euh ... A-Adrien ?"

Elle était couleur cramoisie. Il tenait toujours la main de son amie quand il porta son attention au visage de celle-ci qui était aussi rouge qu'une pivoine. En comprenant pourquoi elle était dans un tel état, il relâcha immédiatement sa main pour placer la sienne derrière sa tête, un geste qu'il avait l'habitude de faire à chaque fois qu'il était gêné.