| Chapitre 1 |

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Je cours. Je cours à en perdre haleine jusqu'à mon lycée. Aujourd'hui, je passai le bac et mon réveil avait décider de tomber en panne. Ou je ne l'avais pas entendu. Ayant terriblement mal aux jambes, je fis mon possible pour courir correctement.

Une fois en salle d'examens, je fonçai droit sur ma chaise pour éviter de me faire remarquer mais dans l'élan, celle-ci tomba et moi avec.

Ah oui, j'ai oublié de mentionner un détail important : je suis très maladroite. Pour l'arrivée discrète, on reverra plus tard.

Le surveillant me lança un regard plus que noir en me demandant de venir signer sa feuille de présence.

Une fois les rires des lycéens dissipé les épreuves ont pu commencer.

Je n'écoutais rien en classe mais j'avais révisé comme une dingue pour ne pas avoir à repasser une année de plus ici.

***

Je m'étirai à la sortie en baillant, épuisée par les nombreuses nuits
d'insomnies et les journées à réviser. Le dernier jour des épreuves avait
eu lieu aujourd'hui et tant mieux.

Comme je le faisais souvent, je m'assis sur le banc, en face de mon lycée, d'où je pouvais observer les gens partirent petit à petit en jouant distraitement avec mon bracelet :

Un groupe de filles criait de joie en se retrouvant, elles s'empressèrent de se raconter leurs ressentis. Plus loin, deux adolescents se tapaient dans la main en rigolant pour se dire au revoir.

J'eus un petit sourire triste en les regardant, j'aurais bien aimé avoir des amis moi aussi. Je me demande comment auraient pu se passer ces dernières années si j'avais eu quelqu'un à mes côtés.

Trêve de rêverie, je me levai en balançant mon sac gris sur une épaule, puis empruntai le chemin pour rentrer chez moi, un certain poids psychologique s'étant allégé, maintenant que l'école est terminée.

Je ne pensais pas à ce que je ferais de ma vie après, le lycée finis, plus rien n'avait d'importance à mes yeux.

Arrivée à la maison, je fus surprise d'apercevoir la police ainsi qu'une ambulance dans la cour. Que pouvaient-ils bien faire là ?

ㅡ Bonjour, vous êtes bien Alice Provite Kim ? me demanda l'un des policiers

ㅡ Juste Alice Kim, répondis-je.

Je n'aimais pas être appelée avec le nom de mon père, et portant celui de mes deux parents, je préférais garder cleui de ma mère.

ㅡ Nous sommes ici pour arrêter votre père. Voici Lucie Ricktely, mais je pense que vous la connaissez déjà.

Une dame d'un certain âge me salua. Je reconnus l'assistance sociale du lycée.

ㅡ Bonjour Alice, nous avons rendu visite à ton père, car j'ai reçu un appel d'un de tes professeurs qui s'inquiétait de ton comportement en classe.

Elle continua sur sa lancée en remontant légèrement ses lunettes rondes sur son nez.

ㅡ De plus, une de tes camarades a remarqué certains hématomes sur ton corps et ton visage. Ainsi, nous avons décidé de le déclarer inapte à t'élever et allons lui retirer son droit parental.

Je la regardai un instant, choquée, ayant du mal à réaliser ce que je venais d'entendre.

ㅡ Mais, vous pourriez être un peu plus précise sur les raisons qui vous ont poussée à faire ce choix ?

ㅡ Eh bien, ton père est au chômage depuis bientôt quatre ans déjà, violent, alcoolique et j'en passe. Nous sommes désolés que tu aies dû endurer cela.

De meilleurs jours | Partie 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant