« Ce soir c'est la purge, et notre établissement à décidé d'y ajouter une nouveauté qui a plus à beaucoup de monde. Nous sommes certainement plus de mille et voilà la bonne moitié qui veut rester piéger à l'intérieur de cet enfer. La plupart pensent bien évidemment qu'ils seront protégés, car le directeur à précisé qu'il y aurait des gardiens devant toutes les portes, insistant encore une fois que seuls les étudiants pourront entrer dans l'établissement et ne pourront en ressortir que quand la fin de la purge résonnera entre les murs.
Comment cet établissement, rempli de personne en voulant à beaucoup d'autres pour seulement un crayon ou un copain volé, en voulant à d'autres car elles se font humilier chaque jour ou seulement rempli de personne voulant s'amuser à jouer avec la mort peut une seule seconde être un endroit où l'on peut se sentir en sécurité ?
L'excuse à cette purge annuelle est celle qui est connue de tous, ceci est bien évidemment pour diminuer le taux de criminalité, pour se dire que nous sommes de bonnes personnes qui aident notre pays.
Notre population s'est vu apprécier cette purge, pensant que cela apaisait nos cœurs et nos âmes, personne n'a pensé à se dire que nulle part ailleurs cela se faisait et qu'il y avait une bonne raison à ça. Pendant cette nuit noire, tant par la noirceur du ciel que par celle des actes, nous tuons, nous tuons et on s'est dit que cela, une fois par an, pourrait être légal. Et c'est bien la raison pour laquelle ce n'est fait qu'ici, nous sommes devenus fous, nous voulons toujours le pouvoir et ça ne se concrétise pas en une journée.
C'est pour cela que l'on se laisse une année, une année pour tout préparer, un plan qui ne doit pas foirer, et un jour, ce jour-là, nous mettons tout à exécution car tout est enfin permis. On ne se prive de rien, après tout ce ne sont que douze heures, douze heures de pur plaisir pour certain et pour d'autres des heures d'horribles tortures. Personne ne peut intervenir, vous êtes livrez à vous-même et vous avez intérêt à vous faire confiance, car une erreur peut vite vous coûter la vie.
Après tout, il suffit de bien choisir son camp.
Pour en revenir à notre sujet principal, nous serons enfermés dès que le message annonçant le début de la purge résonnera dans la ville. Nous ne pourrons plus en sortir, le directeur de notre établissement nous as fournis des armes pour nous protéger contre des « menaces extérieurs ». Nous savons tous que c'est un sadique de première qui sera assis devant sa télévision avec nos chers professeurs pour regarder le massacre que va devenir ce lieu si « protégé ». Il en profitera certainement pour se débarrasser de certains au lieu de les virer, tellement plus logique. »
_ Inseong, tu reste ce soir ?
Le regard du brun quitte son écran d'ordinateur, revenant à la douce réalité, et au visage de Mark. Écrire est un merveilleux passe-temps, et en s'occupant du journal de l'établissement, il est bien de l'apprécier en toute circonstance.
_ Non et toi ?
_ Non plus, je pense que cet endroit est encore plus dangereux que dehors.
_ Tu as raison. J'écrivais le journal pour demain, je tiens à mettre ça au propre avant de rentrer chez moi.
_ Toujours aussi froid et tranchant ?
_ Ce n'est qu'après cette nuit que le directeur m'autorise à parler ainsi de la purge. Sinon c'est ce que l'on appelle un sujet tabou dans cet établissement. Je me demande pourquoi je ne suis pas encore parti loin d'ici...
_ Sans doute car tu n'as pas les moyens, se moquait Mark. En parlant de cette si magnifique purge, as-tu entendu parler des groupes qui se sont fait ?
_ Tout le monde ne fait que parler de ça, quelqu'un m'a déjà demandé si je faisais parti d'un de ces groupes.
_ Et bien, tient toi prêt car tu vas pouvoir continuer d'écrire ce que je vais te dire.
_ Je t'écoute.
Mark Lee est un garçon qu'Inseong pensait bien débile et pourtant, il est bien l'un des garçons les plus intelligent qu'il connaisse, se montrant aussi très doué et rusé. Il pense d'ailleurs que c'est pour cela qu'ils sont devenus amis, trouvant tout deux la purge inutile, on peut réduire le taux de criminalité d'une autre manière, il semblerait qu'il n'y est que peu de personne qui le comprenne.
