J'ai beau marcher
Traverser ce chemin
Tout les jours d'été
Sans jamais m'arrêter même de bon matinMalgré les senteurs de roses
Et de sous bois qui envahissent mes narines
J'ai beau m'émerveiller en toutes ces choses
Ton âme s'immisce toujours à la manières de simples épines
Dans mon esprit.Je te sens muse éthéré que tu es,
tu étais pleine de vie
Je te sens traverser mon bras,
Déposer ces caresses glaciales qui troublent mon refletOh oui, tu es là,
Je te vois, je t'entends
Tu es là dans chaque buisson
Dans chaque fourrée, chêne et LilasTu marches, tu voles, tout simplement
Tu parcourt les bois au rythme des ondulations
Que sont la brise du matin et l'astre rouge du soirJe sais que tu es là
Que tu as mis une partie de tes cendres
Dans chaque goutte, feuille qui se voit choir
Dans la douce odeur des fourrés d'ici bas
Qui inonde mes regrets d'espoir tendreJe sais que tu seras là
Pour toute mon existence à travers moi
À travers les lieux que je traverse. simplement,
À travers toutes ces lois
Qui régissent ce monde
Qui transforme l'onde
en sève. Dans l'ombre d'un soir d'antanÀ travers ma chair,
gravé dans mon être
Mes Souvenirs s'en vont
Un à un, s'éloignant vers la lumière
Ils se fondent avec elle, pour ne faire plus qu'un
Pour devenir plus brillant.Je ne les vois plus aujourd'hui
Pas plus que demain malgré cette joie
Aveuglé que je suis par les années manquants
Je garde toujours ce regret d'être en vie
De n'avoir pu t'étreindre une dernière fois
De n'avoir pu admirer ton visage avant ce grand sommeil éclatant