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Je t'allongeai sur ton bureau, de sorte à ce que nous débutions les préliminères, mais tu m'arrêtas bien avant que je ne te retire un vêtement et échangeas nos places, positionnant ton bassin sur le mien.

Tu es mon patient, Jongin. C'est à moi de te soigner.

- Avec plaisir, monsieur Do.

Tu t'emparas de mes lèvres et rumuas ton entrejambe emprisonné dans tes tissus avec le mien, pour nous soutirer quelques soupires. Je raffermis ma prise sur tes délicieuses hanches et accentuai la pression sur nos membres, pour plus de sensations. On glissait l'un contre l'autre, à la recherche d'excitation, et nos langues s'entremêlaient humidement, jusqu'à ce qu'un fil de bave ne dégouline sur ton menton. Je te savais déjà fascinant, cependant, à cet instant même, je ne voyais que toi, toi et ton foutu sourire aguicheur, la salive pendant à tes douces lèvres, et cette jolie teinte de rouge sur tes paumettes. Ne pouvais-tu pas, ne serait-ce qu'une seule petite minute, sortir de mes pensées malsaines? Que m'avais-tu fait? M'avais-tu lancé un quelconque sort? M'avais-tu envoûté d'une formule qui m'était inconnu? Je n'en savais rien, et les questions demeuraient irrésolues. Néanmoins, je ne m'attardais point davantage à ceci, puis te fis coucher sur ton bureau une deuxième fois, l'envie plus forte que moi malgré tout, et continuai mon chemin vers le bas de ton corps, afin d'actionner tes magnifiques cordes vocales. Je massais ton membre caché, ensuite je te retirai les vêtements en trop à l'aide de mes dents, te lançant un regard noir de désir. Je te sentis tréssaillir sous mon toucher et tu soupirais inlassablement, appréciant grandement mes doigts habiles. Arrivé à ton boxer tout aussi noir que mes pupilles, je passai ma langue sur la chose qui le déformait et mordit légèrement, observant attentivement toutes tes réactions. Je n'en pouvais plus, j'étais à mes limites. J'explosai sous les émotions, et entrepris de jeter ton dernier vêtement à travers la pièce illuminée, m'offrant une vue des plus splendides. Je n'avais aucun mot pour te décrire. À moins que.. Magnifique en était proche. Tu frôlais la perfection. Il manquait quelque chose et je ne te fis pas attendre davantage pour te le transmettre. Je pris la paire de ciseaux dans le pot à ta gauche, et l'ouvris, te souriant malsainement pendant qu'une lueur d'effroi traversait ton regard. Ce que j'aimais cela. Je n'attendis pas une seconde de plus pour pouvoir planter ces douces lames métalliques dans ta chair envoûtante, et admirer ce liquide éclabousser sur mon visage, me donnant une sensation de satisfaction absolue. Sous tes cris, je continuai ma torture, me laissant hypnotiser par le martyr que tu souffrais, et retirai le bas de mon habille du jour, faisant fièrement dresser ma virilité vers ton intimité apeurée. D'un coup fluide et maîtrisé, je te pénétrai en une seule fois, faisant abstraction de tes sanglots.

Healer -KAISOO-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant