Le violet a envahi mon cerveau, laissant le bleu couler librement dans mes veines, je ne suis qu'un indigo voulant alléger l'ordre établi. Je ne sais pas vraiment quoi en penser, je ne vois plus ta fausse tristesse, mes deux yeux sont fermés, seul le troisième est ouvert. N'essaie plus de me comprendre, j'ai laissé mes émotions dans les textes que j'ai écrit, et j'ai perdu mes démons en rigolant sur ce monde ironique dans lequel ma chaire sera bornée de vivre. Pourtant tu le sais aussi bien que moi, pourquoi tu me contredis ? Je sens ma conscience, n'aie pas peur pour moi. J'utilise mes "troubles", si souvent répétés auprès de ta bouche, pour affuter l'esprit cracheur qui me sert d'imagination, souvent incompris. Je te remercie de m'avoir coupé, grâce à toi la plaie affabulée s'est reférmée. Maintenant, je prie simplement pour que les rumeurs ne te manipulent pas et que tu arrête de te nourir de ces fausses morales qui poluent les esprits collectifs. Ce monde a besoin de changement et c'est la septième fois que tu viendras m'aider pour que la huitième arrive à son apogée.
