Je cours, cours jusqu'à en perdre haleine, cours jusqu'à mon lieu favori, le lieu où tant de choses me sont arrivées, bonnes et mauvaises, je cours jusqu'à mon libérateur, le pont.
Arrivé à celui-ci, je ne pu m'empêcher de lâcher un petit sourire de satisfaction , malgré les larmes qui coulent sur mes joues, face à la beauté de ce pont, le pont de brooklyn. La neige du mois de janvier le rend encore plus magnifique qu'il ne l'est déjà et la vue qu' il offre est tout simplement sublime.
Je me dirigea vers le bord du pont, et me pencha sur la rambarde de sécurité afin d'observer l' East River. Cette rivière si belle et si dangereuse à la fois. Cette rivière qui sera bientôt la libératrice de toute mes peines, de toute ma douleur, de toute la souffrance que j'éprouve. Je posa mes mains remplient de petites cicatrises et enjambas la rambarde. J'étais à présent pratiquement dans le vide, seules mes mains se tenaient la rambarde et mes pieds reposaient sur le fin rebord glissant du pont.
J' observa une dernière fois derrière moi puis me retourna, "il ne viendra pas", pensais-je . Je regarda une dernière fois la rivière et ferma les yeux. Cette fois j'y arriverais. "Adieux, misérable vie".
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The badboy and the crybaby
JugendliteraturJe croyais qu'il m'aimait. Je croyais qu'enfin une personne sur cette Terre pourrait m'aimer. Mais nan, il c'est servi de moi, comme ça chose et ma tout pris. A present, plus rien ne me retient dans ce monde. Pourquoi m'as tu fais ça? hein, pourquo...