Tome 1~Sebastian Jones~

Chapitre 4:

Au fur et à mesure que je parcours les pages, je me rend compte que je suis de plus en plus impatiente d'être le jour du départ. Si j'en crois ce dossier, nous irons parcourir essentiellement l'Europe de l'Est- notamment la Roumanie avec la Transylvanie- là où la mythologie des vampires, sorcières et loup-garou sont le plus connus et courant.

Ces deux semaines de voyages vont tellement m'apporter de réponses sur le surnaturel, ainsi j'en apprendrais sur la famille avec laquelle je vis, sur ce loup-garou qui à l'air de veiller sur moi. Mais j'espère surtout en apprendre plus sur moi, car mine de rien cela ne fait que quelques semaines que j'ai appris que je ne suis pas qu'une simple humaine mais bel et bien une sorcière. Du coup c'est dur de devoir vivre avec quelque chose dont j'ignore l'existence depuis 21 ans. Je ne suis plus la même depuis cette découverte et ce serait une erreur de penser le contraire.

Il est stipulé dans le dossier que nous dormirons principalement chez des "familles d'accueil", que nous participerons à plusieurs conférence sur le sujet, à des soirées,...

Comme prévu, Jones n'est pas rentré dans tout les détails afin de garder un peu de secret, de mystère sur notre voyage.

Je suis tellement absorbé par ma lecture que je ne remarque pas qu'il est déjà presque 00h00. Je pose donc le dossier sur ma table de nuit, commence à éteindre la lumière avant de m'enrouler dans mes draps. Mes paupières fermées, je m'apprête à rejoindre Morphée quand soudain un hurlement ce fait entendre au loin. En m'approchant de la fenêtre je tente d'apercevoir le responsable. Une silhouette sombre se dirige vers le jardin des Bartholy. Mais...c'est mon Loup. Ni ou ni deux je me rend dans le couloir en faisant le moins de bruits possible afin de ne réveiller personne -problème quand on vit avec des vampires qui ont l'ouïe fine.

C'est déstabilisant cette envie de le voir, de m'approcher de lui en ignorant totalement le danger que peux m'apporter ce loup. A vrai dire je m'en contre fou, j'ai ce besoin irrépressible d'être au plus près de lui, de le sentir. C'est con à dire mais ce loup m'attire. Heureusement que c'est un loup-garou sinon j'aurais des problèmes avec la justice pour cause de Zoophilie. Et ben, la fatigue ne m'arrange pas moi!

Arrivée à sa hauteur, je prend mes précautions pour ne pas lui faire peur, ni le brusquer en m'approchant de lui trop vite. Je décide de m'asseoir contre un arbre, en tailleur afin de laisser au loup le soin d'approcher par lui-même. Ce dernier renifle tout d'abord vers ma direction avant d'approcher très lentement de moi-je ne vais pas risquer d'essayer de tendre ma main pour le toucher car je sais qu'il n'as pas l'air d'apprécier. Il finit par s'allonger devant moi tout en me fixant de ses magnifiques yeux jaunes. Plus je fixe ses yeux, plus je me dis que je les ai déjà vu, mais où?

Nous sommes restés une bonne trentaine de minutes seulement à se regarder, comme si nous avions besoin de notre proximité l'un de l'autre. Il finit par se lever, hurler et partir. Quant à moi je me dépêche de me recoucher, j'ai une semaine chargés qui m'attend.