Un monde mais pas que...

Chapitre 1 : Artorus, l'ado intello

Artorus, 17 ans, vit avec beaucoup d'ambitions : il travaille beaucoup aulycée en esperant avoir les meilleurs resultats de sa classe et pouvoir enfin repartir avec un bac lui affirmant une belle mention. Fan d'échecs, il a, en plus de toute sa scolarité, déjà gagné quelques concours.

Savie au lycée n'est, par contre, pas du tout banale : il est dans une classe dans laquelle tout le monde l'insulte et le harcèle car sa moyenne générale a dépassé les dix-huit points. Mais celane le dérange pas, il préfère rester seul qu'être connu, il pense même que c'est l'amour et l'amitié qui le conduiront à sa perte.

Dans cette classe se trouve aussi son frère aîné, Joshua, 20 ans, qui adore le martyriser pour tout et n'importe quoi. Dans sa famille, d'ailleurs, Artorus n'est pas considéré comme le chouchou : tandis qu'il fait tout pour se faire voir de ses parents, cesderniers font comme s'il n'existait pas, ou le considère comme unhomme de ménages. Chez lui, c'est tout le temps la même chose lesoir quand il rentre : tandis que ses parents sont devant la télévision et Joshua, rentrant de son travail a mi-temps dans la mécanique, est en train de créer quelques plans machiavéliques afin de nuire à son frère, Artorus fait à manger pour tout le monde.

Un soir, alors qu'il finissait son assiette en s'ennuyant, il lui vint une idée : pour ne plus avoir à s'ennuyer, il trouverait une activité sportive a pratiquer pour suivre le plan des humaniste à la lettre, son slogan étant une citation latine de l'antiquité :« mens sana in corpore sano », soit : « unesprit saint dans un corps saint » que Rabelais avait au part avant repris. Il décide donc de se lancer dans la musculation et dans les arts martiaux et pratique ces sports caché de tous les regards.

Aussitôt pensé, il se met à regarder sur internet quelques informations et vidéos d'art martiaux et commence à s'entraîner.

Le lendemain, alors qu'il allait au lycée par le bus, avec son casque sur les oreilles en écoutant des musiques extrêmes, il réfléchit et se dit qu'il ne dira rien à personne pour le moment, et qu'il ne montrerait tout ce qu'il s'est enseigné en autodidacte qu'en cas de réels risques et que si c'était quelqu'un de sa classe, il se contenterait de faire comme d'habitude : se laisser faire. Mais il savait qu'un jour, il se vengerait, et même si pour lui la violence ne résolvait rien, la vengeance restait un plat qui se mange froid.