Je décidai de sortir du canapé dans lequel j'étais depuis le début de la journée pour prendre un peu l'air et tromper ma solitude. Je m'habillai (en fin j'enfilai une veste par dessus mon jogging) puis pris mon téléphone et mes clés avant de claquer la porte de mon petit studio.
Je commencai à marcher sans vraiment faire attention à la direction que je prenais tout en me laissant bercer par le bruit de fond ordinaire de mon quartier banale : une sirène de pompiers hurlant au loin, une bande de commaires qui papotent, la trotinette du gamin d'en face qui trésaute à chaque irrégularité du trottoir et des bruits de pas stressés par le quotidien austère de leurs propriétaires. Ceux-ci me dévisageaient rapidement avec leur regard fatigué sans se donner la peine de me saluer bien que nous nous croisions presque tout les jours mais à vrai dire je n'avais gère envie de nouer un contact avec eux.
Un épais et lourd mantau gris couvrait le ciel et pesait sur la ville à tel point que je me demandais comment la lumière pouvait le traverser. Tout d'un coup, je senti une légère brise qui réveilla mon esprit vagabond ; devant moi se dressait les majestueuses portes d'entrée du parc . Les fines lances noires surmontées de flèches dorées qui la composaient, devraient bien faire deux mètres de haut. Elles s'ouvraient sur un large chemin qui s'enfoncait au milieu des arbres.
J'avais toujours été fasciné par les arbres et leurs silhouettes élégantes qui allait d'un tronc si imposant à de légères et délicates feuilles.
Je remerciai silencieusement mes jambes d'avoir choisi cet endroit magnifique et passai enfin le portail. Branches et branchettes, feuilles et feuillettes semblaient toutes particulièrement belles malgré la météo capricieuse du jour. On aurait dit qu'elles bougeaient; pas comme si le vents les remuait (d'ailleurs ce dernier ne semblait avoir aucune action sur elles) mais comme si elles bougeaient de leur propre chef; comme si elles étaient en train de croître à une vitesse lente mais régulière ; comme si chaque ''geste'' était calculé et exigeait une grande précision. Elles dansaient je ne pouvais plus détacher le regard de leurs courbes parfaites. J'étais comme hypnotisé.
Je ne saurais pas dire combien de temps cela avait duré peut être une demi-heure peut être seulement quelques minutes, toujours est-il que pendant ce spectacle je n'avais nullement fait attention à ce qui m'entourait et ce n'est que lorsque ma transe prit fin que je me rendis compte que j'étais désormais entouré d'une épaisse haie parfaitement régulière et d'au moins trois mètres de haut. Comment une haies de cette taille avait-elle put sortir de terre en si peux de temps ? Mystère... Mais si je ne voulais pas rester ici toute la nuit, je devais absolument en sortie or, ne voyait qu'une issue possible : une porte ou plus tôt un trou rectangulaire dans lequel je ne pouvais rien distinguer en raison de l'obscurité impénétrable qui y régnait. Sans plus attendre je m'y engouffrai malgré l'aspect peu accueillant de cette sortie ; une force m'attirait vers cet endroit sans que je ne puisse rien y faire._________________
C'est une photo que j'ai prise aujourd'hui et je trouvais qu'elle collais étrangement bien avec le thème non ? Bref c'est mon chapitre laissez moi faire des trucs qui n'ont pas de sens ok..
Je vais vous dire la vérité : il y a peu de chances que je continue un jour cette histoire mais.. on ne sait jamais..
Bises chaleureuses sur vos joues rebondies :)
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La danse des feuilles
ParanormalAujourd'hui est un jour banal. Tellement fade et inintéressant que ma mémoire sélective aura tôt fait de la supprimer de mon esprit (en même temps ce sera pas compliqué)...en fin c'est ce que je croyais...