Love Stories

Le Connard Qui Voulait Un Câlin

   Nous sommes tous les deux à la même fête. Je suis sa petite soeur, toi, son ami. Tu discutes avec mon père, et moi je viens chercher un verre de champagne. Il te demandes laquelle tu préferes et tu lui réponds :
   "-Toutes ! Sauf la grosse.
   -Oh t'exageres !", te répond mon père en riant.
   Mais oui, il a raison. Tu as toujours été méchant avec les défauts des filles, même avec moi.
   Mon père te conseille d'aller parler à l'une de ses filles, mais tu ne dis rien et me propose un verre d'alcool. Je ne refuse pas sous le regard contradictoire de mes parents. Tu m'as prévenu que ce n'est pas bon, et effectivement, ça ne l'est pas.
   Alors que tu bois d'une traite un autre verre de champagne, mon père t'incites à inviter une de ses filles, et quand les tubes des années 80 finissent par défiler, tu décidés,d'y aller, mais, bien sur, pas vers la grosse. Je retournes vers mes amies, et dansent avec elles jusqu'à ce que "Cotton Eye Joe" commence. Deux par deux, les gens se tiennent la main afin de former un pont, et étrangement, c'est moi, une jeune fille disgracieuse, qui finit avec toi, l'homme trop parfait pour les "grosses". À la fin de la chanson, tu me souries, et je te sourires en retour gênée.
   Il est deux heures du matin. Mes parents veulent déjà rentrer, mais moi, je m'amuse trop pour ça. Ton grand frère me propose alors de me ramener plus tard et mes géniteurs finissent par accepter.
   Mais plus tard dans la soirée, ton frère étant trop ivre, je suis obligée d'envoyer un message à mes parents disant que je dormirais sur place.
   Tu me proposes alors, à moi, une fille trop pâle et laide, de dormir chez toi, puisque c'est à deux pas d'ici. Après quelques doutes j'accepte.
   Arrivés chez toi, tu me dis "Prend mon lit, j'irais sur le canapé" et trop épuisée pour refuser, j'attend que tu sortes de la chambre, je retire mon Jean et mon soutien gorge, tout en gardant mon T-Shirt, lui me laisse tomber sur le lit. Tu es à peine revenu que je suis déjà endormie. Et, doucement, tu t'installes juste à côté de moi, oui moi qui suis une fille grosse. Mais voilà que soudainement, tu me prends dans tes bras, et ce reste, vois-tu, m'a fait oublié à quel point tu es un connard, parce que maintenant, je sais qui tu es : Toujours un connard, certes, mais un connard qui veut un câlin.

VOILA VOILA POUR CETTE PREMIERE HISTOIRE ! En tout cas j'espère qu'elle vous a plu. Si jamais vous avez des idées d'histoires du genre, n'hésitez pas à m'en faire part, et que dire de plus si ce n'est à la prochaine ! (Dans plusieurs mois :3).