14/ Premiers effets

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-Maintenant On doit la supporter aussi à la maison?

Lise se tenait dans l'encadrement de la porte et me regardait en fronçant les sourcils.

-Oui, et si cela ne te plaît pas, je t'en prie, la porte t'est grande ouverte, tu peux partir. Lâcha calmement son frère

Elle leva les yeux au ciel.

-T'as de la chance que la vie de Mitia dépende de la tienne. Dit-elle énervée en tournant les talons

-Ne l'écoutes pas. Dit simplement Mitia

-Il n'y aurait pas eu de malédiction je serais encore chez moi, avec mes amis et mes parents. Alors je serais toi, j'éviterai de parler trop vite.

Il ne répondit rien.

Il n'y aurait pas eu de malédiction je ne t'aurais jamais rencontrée. Je ne t'aurais jamais aimée. Je n'aurais jamais retrouvé ce qui faisait autrefois de moi un homme. Te voir souffrir de cette situation me fend le coeur, mais sans cette situation nous ne nous serions jamais connus.

Mitia...je n'aurai jamais cru que...enfin je ne pensais pas que la malédiction faisait déjà effet sur lui. Je le pensais plus fort. Pas qu'il ne le soit pas. Mais je pensais qu'il pouvait résister à ses pulsions maléfiques qui nous liaient l'un à l'autre.

Sentant le sommeil me gagner je bayais.

-Tu devrais dormir. Me lança l'originel

-Oui.

-Demain je te raccompagnerai chez toi.

-Il y a cours demain.

-Tu te sens capable de faire quoique ce soit après ce soir?

-Mitia, je ne peux pas arrêter de vivre pour me terrer chez moi à attendre que ton prochain ennemi vienne me trouver pour me tuer.

-Si tu meurs...

-Je sais si je meurs tu meurs!

Non, je serais responsable de ta mort.

Je fronçais les sourcils.

-Mitia. Lorsque l'un des deux liés meurt, qu'est-ce qu'il se passe exactement pour l'autre?

Il s'assit sur le bord du lit:

-Il perd connaissance et ne se réveil plus jamais.

Je baissais les yeux, il ressentait déjà beaucoup les effets de la malédiction, il ne s'en rendait même pas compte. Bien sûr nous nous étions plus ou moins rapprochés depuis le début de cette "aventure" si nous pouvions appeler ça comme ça. Il pensait m'aimer mais ce n'était qu'un effet lié à la malédiction.

Je me frottais les yeux.

-Allé il faut que tu dormes, on verra demain si tu es en mesure d'aller au lycée.

-Oui.

Il me borda avec soin comme le ferait un père à son enfant.

A Love Of VampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant