Seul, oublié de tous. Tapis dans l'ombre en espérant, voir le monde changer, voir une nouvelle vie commencer et voir la fin s'approcher.
Le restant de ses cendres flottaient dans l'air comme des milliers de particules, plus distinctes les unes des autres. L'ampoule représentait sa vie. Elle peut s'éclairer et paraître joyeuse grâce à la resplendissante couleur vive qu'elle émettait, comme s'arrêter. S'éteindre, laissant ainsi tout dans l'oubli et dans la pénombre. Cette clarté allait sans doute se stopper comme la machine au font de sa poitrine qui permet de vivre. Mais la cellule grise contredisait le coeur en réfléchissant sans cesse. Jusqu'où allait-il aller? Une larme s'échappait d'une de ses ouvertures lui permettant ainsi de dévaler cette longue pente, raide et sans issues. Son arrivée se fut au coin des douces lèvres gercées par le froid et sûrement le manque d'eau. Celles ci lançaient un soupir provoquant une vague d'émotion au niveau de ce regard perçant et reflétant le désespoir le plus acrus ayant existé.
Ses mains petites, montrant son âge enfantin, laissaient croire que tout allait finalement pour le mieu car c'était la seule parcelle de son corps qui n'était pas bouleversé de spasme de plus en plus incontrôlables, au fur et à mesure que son temps était compté. Quant aux poignets, eux ont été détruits par un objet coupant, déclarant la guerre contre toute les horreurs qui existaient autour d'eux.C'est lorsqu'un long frisson inimaginable fit battre son coeur à la chamade, que son regard de désespoir était devenu plein d'effroi et d'inquiétude. Mourir fait aussi mal que ça ?
Son cerveau se concentrait sur un point fixe de la pièce obscure faisant oublier la douleur que lui infligeai son muscle à l'intérieur de sa poitrine. L'ampoule clignotait doucement. 10 minutes, 38 secondes et 904 centièmes s'étaient écoulés depuis sa première secousse qui avait bouleversé ainsi son corps entier. Laissant ses mains ses mains s'attacher fermement au matelas du lit. Ses jambes tremblaient sans laisser un moment de répit. C'est l'orque cette ampoule décida de s'arrêter que son corps tout entier décida de s'envoler. Le ciel laissa paraître une douce lumière éclairant ainsi son visage fermé. Son âme trop épuisé avait cédé à l'envolé de son doux maître, s'enfonçant dans les abysses qui renfermaient ses corps inanimés.
Certains depuis des décennies rêvaient au fait de revoir le jour éclairer leurs pupilles dilatées à cause de la fumée de l'ombre. Espoir et rêve régnaient sur ce monde parallèle. Lorsque la nouvelle carcasse fut arrivée rejoignant ainsi ses confrères. Plusieurs suivis, laissant entrevoir la clarté du paysage qui se cachait derrière ses portes des ténèbres. L'enfer ressemblait à une sorte de décharge mais pour ce cas humaine.
Le paradis est une manière de dire que si le comportement est satisfaisant tout se passera pour le mieu. Mais non, ceci n'est que illusion. Les vers finiront bien un jour par déguster la tendre chair et d'autres insectes dévoreront les os, laissant plus une seule trace de l'existence de ce corps. Seul les souvenirs de ce défunt qu'on gardé ses proches ou même cette pierre tombale resteront mais finiront aussi par s'effacer avec le temps.L'existence est compté, prendre le temps de profiter et d'embellir chaque instant de la vie car tout peu s'arrêter d'un moment à l'autre.
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#548 mots
Voilà c'est le premier texte de ce recueil. Bien sûr tout ses textes seront écrit par moi.
En espérant que cela vous a plu ! Votre avis me sera d'une grande utilité pour la suite de mes histoires.PS: chaque histoire est indépendante. Il n'y a aucun lien entre chacune. Les thèmes peuvent ainsi être les mêmes mais la façon dont il est abordé, est différent.
Merci à ceux qui me soutiendront.
Bye!
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Recueil
Short StoryPlusieurs courtes histoires, qui n'ont aucun lien entre elles. Certaines seront tournées de façon philosophique.