Le Charme du Patronus

Souvenir heureux

Alors tout d'abord, ceci est ma première histoire, et je la publie sans vraiment y avoir pensé. Au début, je ne pensait pas la publier, mais je me suis dit, qu'après tout, je n'ai rien à perdre, alors voilà. N'hésitez pas à me dire s'il y a des fautes;)
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«Choisissez un souvenir heureux, quelque chose qui vous fait sourire. Laissez-le vous envahir. C'est ce souvenir qui va devenir votre bouclier entre les détraqueurs et vous. Il est très probable qu'aucun de vous ne réussisse aujourd'hui, le patronus est un sortilège difficile à maîtriser et ça peut prendre du temps avant qu'il prenne forme. Quand vous vous sentez prêts, vous savez quoi dire.»

Elle entendait le célèbre Harry Potter dire les consignes pour faire le sortilège du patronus, Hermione Granger et Ronald Weasley à ses côtés. Le trio inséparable.

«Laissez-le vous envahir.»

Mais elle n'avait pas de bon souvenir, Kay avait une vie misérable. Comment se concentrer sur un bon souvenir alors que l'on en avait aucun? Elle leva les yeux du sol et s'aperçut que plusieurs d'entres eux avaient commencé.

Elle les regardait penser très très fort à quelque chose qui pouvait être assez fort pour pousser les mangeurs d'âmes à reculer. Un souvenir de joie, de bonheur, d'amitié, d'amour. Quelque chose d'heureux. Parce que tous ces gens autour d'elle, ils en avaient vécu au moins un. Certains en vivaient à tous les jours.

Même Harry Potter en vivait, lui qui était orphelin et qui n'avait plus aucune famille vivante, celui qui s'attirait à toutes les années des problèmes, celui qui avait vu Cédric Giggory mourir devant ses yeux, celui qui avait vu le seigneur des ténèbres renaître plus puissant que jamais.

Même ce garçon au passé, au présent et au futur maudît, avait connu le bonheur et le connaîtrait pendant encore quelques temps. Jusqu'à ce qu'il soit détruit et tué par Tu-Sais-Qui. Parce qu'il le serait, sans aucun doutes. Il n'était qu'un enfant, comme tous les élèves dans cette salle. Il avait beau se donner des airs, il en resterait un jusqu'à ce qu'il grandisse. Le plus vite il acceptera cela, le plus tôt il comprendra.

Elle ferma les yeux un instant. Elle avait eu des bons moments à Poudlard, mais rien d'exceptionnel. Quelques passages où elle se souvenait d'avoir ressenti de la fierté, mais jamais du vrai bonheur.

Quand elle rouvrit les yeux, elle le surprit à la dévisager. Le garçon double. Il lui sourit, et elle, elle détourna le regard.