Loup-garou, Vampire, Fée, Sorcière, ... Tous cela n'étaient qu'un songe jusqu'au jour où j'ai fait partie de ce monde !
Tout a commencé par une douce nuit d'été ! Je rentrais du travail après mon service du soir à la crêperie des fées. C'est un petit restaurant à côté de la forêt de Brocéliande. Je travaille ici depuis deux mois pour la saison d'été.
Petite, ma grand-mère m'a souvent raconté les légendes de Brocéliande et ses habitants. Certes ce ne sont que des légendes, mais cela plait beaucoup aux touristes et ça me permet d'avoir un travail.
J'avais décidé de rentrer chez moi à pied en coupant par la forêt pour profiter de la fraîcheur de la nuit, ce soir là, la lune était pleine, ce qui me permet de voir où j'allais sans lumière.
Soudain j'entends le bruit d'une branche qui craque sous des pas. Je décide d'aller voir si ce n'est pas une personne qui a besoin d'aide. J'avance doucement en direction du son et fini par apercevoir une ombre, un homme semble se tordre dans tous les sens. Je me dirige en courant afin de voir ce qui ne va pas, quand je le vois tomber à quatre pattes et prendre une forme de loup. Je me frotte les yeux, en me disant que la fatigue me joue des tours et je reporte mon attention sur la clairière, mais plus personne !
Je relâche ma respiration que j'ai retenue sans m'en rendre compte. Je reprends mon chemin, marchant beaucoup plus vite que tout à l'heure. Je veux bien que la fatigue me joue des tours, mais par prudence, je ne veux pas trainer plus longtemps dans la forêt. J'essaie de me rassurer en me disant que par ici il n'y a pas de loup, que ce que j'ai vu n'est qu'une pure invention de mon esprit. C'est surement le reflet de la lune sur des branches, oui ça doit être ça. Je finis par me calmer.
De toute façon je suis à Brocéliande, ici ce sont les fées et les sorcières qui y vivent, surement pas les loups. Je n'ai pas le souvenir que ma grand-mère m'ait raconté ce genre d'histoire sur ses lieux. Je me mets à rigoler toute seule, je suis complètement folle, je suis là en train de me parler à moi-même, supposant l'existence d'êtres fantastiques. Si quelqu'un me voyais dans cet état, je suis sûre il m'enverrait dans un asile de fou.
Je vois la sortie de la forêt, lorsqu'un craquement sourd à côté de moi, me fait sursauter. Je tourne la tête pour voir qui est là. Un homme est debout en face de moi. Grand, les cheveux sombres, je le distingue mal dans l'obscurité. Il m'observe sans bouger, ni parler.
- Monsieur ça va ? Vous avez besoin d'aide ?
Pas de réponse, il fait un pas en avant, puis un deuxième, jusqu'à arriver à ma hauteur. Je reste là, à le regarder ce rapprocher comme hypnotisé sans pouvoir faire un geste. Pourtant mon cerveau me crie de prendre mes jambes à mon cou. Les rayons de la lune finissent par éclairer son visage, une boule de peur me monte à la gorge, j'ai envie de crier sous le spectacle qui se trouve sous mes yeux. C'est irréel ! Cet homme d'à peine vingt ans, a les yeux rouges et de longues canines qui sortent de sa bouche. Il me regarde avec un sourire. Du bout de son ongle pointu, il se coupe la lèvre, une perle de sang apparait. Il se penche vers moi, m'embrasse violemment. Je me laisse faire, comme si j'en avais envie et fini par répondre à son baiser, mélangeant son sang à ma salive. Il rompt le contact, pour me regarder continuant de sourire. Ne prononçant toujours aucun mot, il me saute au coup sans que je ne puisse rien faire.
Je le sens aspirer mon sang pendant longtemps, je finis par sentir mes forces me quitter. Mes yeux se ferment en attendant le repos éternel. Soudain, j'entends un hurlement derrière-moi, puis je sens que l'on me laisse tomber au sol à moitié morte. Je n'ai plus la force de me lever, ni même d'ouvrir les yeux pour voir ce qui se passe. J'entends une bagarre faire rage à côté de moi, mais je finis par perdre connaissance à bout de force, continuant de me vider de mon sang à cause des incisions reçues, qui ont entaillé ma jugulaire.
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Et si il y avait un autre monde ?
Paranormal"Loup-garou, Vampire, Fée, Sorcière, ... Tous cela n'étaient qu'un songe jusqu'au jour où j'ai fait parti de ce monde ..."