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Lucy Heartfilia

13h30. C'est l'heure qu'affiche ma montre alors que le train arrive en gare de Magnolia. Un sourire naquit sur mes lèvres, si heureuse de revenir enfin à la maison.

Le train s'arrêta enfin à quai et je pris mon seul et unique bagage pour descendre. J'inspire un grand coup l'air frais de la mer si proche et qui m'avait tant manqué. A Crocus, il n'y avait pas la mer et l'air était moins respirable.

J'étais enfin de retour.

Je me mis en marche afin de trouver un taxi et une fois dedans, je mis ma tête contre la fenêtre pour observer la ville si rayonnante et animée tandis que mon sourire ne me lâche plus.

Le taxi s'arrêta finalement devant une grande bâtisse, comparable à un manoir.

Ma maison.

Après avoir régler le taxi qui s'en va dès à présent, je m'avance lentement vers la porte d'entrée en profitant pour observer les fleurs à leur apogée, qui embellissent la cour. Quand un objet non identifiable attire mon attention, perché sur le feuillage d'un buisson. Avec précaution, je le retire et le place devant mes yeux : un string... et qui n'est certainement pas à moi.

Je dare mon regard vers la porte d'entrée qui se trouvait entrouverte depuis le début. Je porte ma valise et grimpe rapidement les quelques marches du perron pour pousser la porte.

L'Enfer.

Avec un grand E.

Des bouteilles vides ou à moitié, des vêtements, des gobelets, des mégots de cigarette et j'en passe. Affligeant, un véritable taudi se dresse dans ce qui était anciennement l'entrée. Je n'ose même pas jetée un regard en direction des autres pièces. Je suis littéralement en train de bouillir.

Je tente de me frayer un passage à travers ce bordel afin de trouver le seul et unique responsable de ce merdier et plus je me rapproche de la terrasse, plus j'entend chantonner.

Sting. Tu es un homme mort.

Une aura sombre autour de moi, j'arrive sur la terrasse où la vue me rendit encore plus sadique concernant le sort qu'allait subir mon frère.

Celui-ci se trouve d'ailleurs un peu plus loin devant moi, penché sur l'eau de la piscine en train d'essayer de récupérer un vêtement, le sien surement. Il ne semble pas m'avoir entendu.

Parfait !

Je souris malicieusement à l'idée qui a migré dans ma tête et je m'avance derrière lui à pas de loup tout en sortant mon téléphone de ma poche pour le mettre en mode vidéo. Une fois la vidéo activée, je prends un peu d'élan et lui balance mon plus beau Lucy-kick. La chute bien que courte fut mémorable, si bien que mon ventre me tirait tellement je riais. Sting remonta vite la tête hors de l'eau...

« BORDEL ! Qui est l'enflure qui a osé... Lucy ? »

L'étonnement se fit entendre dans sa voix. J'éteignis la vidéo et lui répondit en rogne...

« Salle gosse ! Ca t'apprendras a transformé ma maison en porcherie. »

« C'est aussi ma maison ! »

Le tout dit en me tirant la langue comme le grand gamin qu'il était.

« Non, pas tant que tu ne seras pas un adulte responsable et moins crétin ! Maintenant tu as une heure pour me ranger ce massacre avant que je ne te noie définitivement dans cette piscine. »

Mon regard du suffir à lui faire comprendre ma colère puisque je l'entendis déglutir. Je me retourne prête à me rendre dans la seule pièce qui j'espère, aura survécu à la tempête Sting Heartfilia. Je suis cependant stoppé par un torse, un torse bien musclé dont la sueur perle autour de chaque contour et qui semble briller sous les rayons du soleil. En levant la tête, je tombe sur un grand sourire chaleureux qui s'étend d'une oreille à l'autre. Un peu plus haut se trouve un regard onyx profond qui me fixe avec intensité, quelques mèches roses tombant devant.

Notre ÉtincelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant