Une petite chose peut tout changer

Chapitre 19

Je me lève et passe devant ma mère sans lui adresser le moindre regard. Je descends l'escalier, passe devant le salon pour sortir de la maison enfin d'aller dans la voiture. Mon père m'attrape au vol, me tire le bras doucement et me dit :

- Je suis désolée de t'avoir giflé, mais tu vas trop loin en ce moment. Je m'en fiche pas de toi Charlie, mais dis toi que ta mère et moi sommes des directeurs d'une grande entreprise et que notre image est importante. 

- Je le sais que votre image est importante puisque vous l'a préféré à moi.

- Tu m'énerves Charlie, tu fais que des conneries et tu nous accuses. On n'est jamais là, mais c'est pour que tu es tout ce qu'il te faut.

- Tout ce que je veux vous vous en foutez. Et c'est ma faute et je prendrai mes responsabilités.

- Charlie tu est plus une gamine grandis un peu... Tu as tout ce que tu veux.. On ne pourra pas te sauver à chaque fois..

- Ça veut dire quoi ça ? Sauver ?

- Rien dépêche toi, on est en retard.

Je rentre dans la voiture, je suis sûre que mon père a payé quelque chose pour pas que je sois virée. Je n'ai pas besoin de lui, oui, j'ai fait une grosse bêtise, mais je vais assumer. Pour mon père, tout ce règle avec l'argent, mais selon moi, on ne peut pas tout acheter. Nous arrivons devant le bureau du proviseur, je vois Camille assise sur une chaise en train d'attendre devant la porte. Mes parents s'assoient à côté d'elle et moi de l'autre côté. Je vois que la professeure me regarde, mais j'évite son regard. J'ai honte de moi, je ne suis jamais violente. Ces temps-ci, je ne me reconnais plus. Je suis une fille simple, polie, renfermée certes, mais pas agressive. Je suis solitaire, mais je m'intéresse aux autres. Je ne bois jamais et je ne tape jamais. Je suis plutôt la personne que tout le monde trouve bizarre mais gentille. Le proviseur ouvre sa porte et nous dit d'entrer. Camille nous laisse passer et quand je passe devant elle, celle-ci me chuchote que ça va aller. Il n'y a que moi qui est pu l'entendre. Je souris un peu tout en rentrant dans le bureau. Le proviseur commence à parler :

- Bonjour Monsieur et Madame Delaunay, je vous ai convoqué comme vous le savez pour le comportement agressif de votre fille, mais aussi pour ses absences et surtout ses résultats. 

Mes parents hochent la tête pour montrer qu'ils écoutent. Le directeur poursuit :

- Charlie, je voudrais savoir qu'est qui se passe pour que tu es agressé physiquement quelqu'un.  

- Je me suis rapidement énervé quand j'ai entendu ses insultes et je ne me suis pas contrôlé. Ça m'arrive jamais d'habitude et je m'en veux énormément de ce que j'ai fait. Je n'aurai pas dû réagir comme ça. Je prendrai mes responsabilités et je comprendrai si vous me renvoyez. Je suis vraiment désolée.

- Écoutez Charlie, vos parents ont payé les frais médicaux à Garance et ses parents, on de ce fait accepter de ne pas porter plainte. Puis madame Guerin, ici présente, m'as dis que votre camarade vous avez humilié déjà avant les heures de cours. Mais pour autant, ce n'est pas une raison pour laquelle on frappe quelqu'un. D'ailleurs, on ne frappe jamais quelqu'un, il y a d'autres manières pour s'exprimer et régler les problèmes. Donc j'ai beaucoup réfléchis et je vous ne renverrez pas cependant toute infraction doit être punis alors vous serai exclu trois jours. Mais la prochaine chose qui arrive quelque chose, je serai dans l'obligation de vous exclure définitivement. Est ce que c'est compris ?

- Merci Monsieur et oui j'ai compris.

- Maintenant nous allons parler de vos résultats et de vos absences. Vous pouvez m'expliquer ? 

- J'ai été malade et en étant honnête, j'ai aussi volontairement voulu rester chez moi parce que je ne me sentais pas bien. Et pour mes résultats, ils ont baissé dus à mes absences. Mais je vais travailler très dur pour remonter ma moyenne et je ne serai plus absente Monsieur. Je vais me reprendre en main.

Quand j'ai dit cette dernière phrase, au fond de moi, je sentais que j'en avais besoin de redevenir la Charlie que j'étais. Camille prit la parole, me regarde puis s'adresse au proviseur :

- Monsieur, si je peux me permettre, ce matin, j'ai donné des contrôles pour voir les niveaux de chacun pour connaître au mieux chaque élève étant une nouvelle professeur. Et celui de Charlie n'est pas très bon, mais avec de la bonne volonté, du travail et de l'aide ; elle pourra réussir, j'en suis sûre. Je voudrais vous demander si c'est possible que je fasse des cours particuliers à Charlie pendant quelque temps pour l'aider à remonter sa moyenne et surtout à rattraper son retard. 

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